M. Bolloré avait été démis de ses fonctions le 11 octobre, officiellement pour donner « un nouveau souffle » à l’alliance avec le constructeur japonais Nissan. Des sources proches de l’entreprise avaient toutefois évoqué des problèmes de management et de performance.
Dans un communiqué, le conseil d’administration a indiqué que Renault avait conclu « un accord transactionnel » avec M. Bolloré.
Cet accord prévoit que l’ancien directeur général bénéficiera du maintien de ses actions de performances au titre de 2017 et 2018, alors qu’elles étaient normalement perdues car soumises à une condition de présence dans l’entreprise trois ans après leur attribution.
Ainsi, en guise d’indemnisation pour son éviction, M. Bolloré toucherait un maximum de 52.509 actions « si tous les critères de performance étaient atteints au maximum ». Le montant réel sera connu l’an prochain. Avec une action Renault à près de 46 euros au cours de clôture de la Bourse de Paris mardi soir, leur montant représenterait jusqu’à 2,4 millions d’euros.
En revanche, M. Bolloré ne touchera aucune indemnité liée à sa « clause de non concurrence », le conseil d’administration ayant décidé de ne pas l’activer. Ainsi, l’ancien directeur général pourra travailler immédiatement pour un groupe concurrent.
« Le conseil a fait preuve d’une certaine mansuétude en ce qui concerne les attributions d’actions gratuites », a constaté auprès de l’AFP Charles Pinel, associé du cabinet Proxinvest, société de conseil aux actionnaires.
Mais ce dernier trouve « un peu surprenante » la non activation de la clause de non concurrence, étant donné le risque de voir M. Bolloré partir chez un groupe rival avec toute la connaissance de Renault dont il dispose.
Le conseil d’administration de Renault avait tenté de convaincre M. Bolloré de démissionner le 11 octobre, mais ce dernier avait refusé en dénonçant « un coup de force », un fait rarissime dans le milieu des affaires où les départs de hauts dirigeants, même contraints, prennent généralement la forme d’une démission contre indemnisation négociée.
Dans l’attente du recrutement d’un remplaçant, la directrice financière Clotilde Delbos a été nommée pour assurer l’intérim. Sa rémunération annuelle a été alignée pour cette période sur celle de M. Bolloré, soit 900.000 euros de fixe et jusqu’à 125% de ce montant en variable, a annoncé mardi le conseil d’administration.
Par AFP
La vie est dure, très dure !
Un parachute doré à la Varin ??? 😮
Et pour Carlos, il va plus y’avoir de sousous?
Donc Renault, n’a pas peur que cet individu parte chez la concurrence et dévoile des secrets.
C’est limite vexant pour les deux parties.
oui apparemment y’a pas de secret chez renault…
@Bizaro. Je pense qu’il en soupé … de l’automobile et en plus il semblerait que les deux parties soient tombées d’accord.
Meme sans clause de non-concurrence, il est toujours soumis à un accord de confidentialité normalement signé par tout employé. La clause de non-concurrence est un dédommagement en échange duquel on s’engage à ne pas prétendre à un poste chez un concurrent.
De toute façon à ce niveau, ils ont tous le même bagage « business » et ne pipent rien aux aspects techniques. Ces CEO sont interchangeables entre secteurs et compagnies. La seule chose qu’ils pourraient utiliser contre leurs employeurs précédents relève des business plan (acquisition, stratégie de marché et expansion…) mais bon même ça c’est d’une grande évidence rien qu’en écoutant les actionnaires et autres groupes de pression dominants.
Les business plan/stratégie sont aussi confidentiels en plus d’etre régules par les gendarmes de la bourse. Donc il faudrait qu’il soit très discret…
En gros les clauses de non-concurrence sont une autre forme de parachute doré négocié.
Il était très « Ghosn compatible ». Il doit connaître quand même deux-trois choses des méthodes passées. ( Évidemment on ne parle pas de la méthode pour monter une roue ou concevoir un bouton de clim’)
C’est surtout peut être le besoin pour le groupe de faire table rase du passé, et donc d’accélérer le renouveau et rendre obsolète les données et les têtes actuelles, qui doit permettre cette facilitation entre Bolloré et Renault.
Rien avoir avec la divulgation des sécrets industrieux. Il se retrouvera à la barre de quelque chose donc les petits secrets lui permettent de naviguer dans le milieu plus efficacement, voilà qui est bien pour la concurrence qui le capte. Son job reste de diriger, quand on connaît la carte de la terra incognito c’est mieux. A voir si les copains sont toujours présents AMHA
900k€ de fixe et jusqu’a 1,100 de variable en plus…
Ils sont payés cher les big boss bien nul !
Bolloré est un homme d’affaires reconnu, je crois pas que vous puissiez le traiter de bien nul !
Thierry Bolloré ? On ne parle pas de son (lointain) cousin Vincent 😉
Dans tous les cas, il ne s’est probablement pas retrouvé à son poste par accident, il doit bien avoir un peu d’expérience et de compétence, non ?
Mois que pat d pau, mais quand même 🙂
Ah mais vu sa carrière (Michelin, Faurécia, etc.) tournée à l’internationale, c’est certain.
Mais un CV ne fait pas tout 😉 et vu les départs et l’ambiance en interne, pas sûr que bcp le regrette.
heu… tu confonds ? non ? tu t’emportes ? tu melanges tout ? t’as un gout pour l’amalgame, la generalisation ?
Comme dit par d’autres: je doute qu’il se soit retrouvé là par hasard.
S’il n’a peut être pas fait de vague à CE poste à CE moment là, M. Bolloré est loin d’être un gros nullard dans le milieu. Ce monsieur a un sacré bagage, auquel je doute que vous puissiez vous comparez (ni aucun d’entre nous, probablement)
Une compensation pour avoir servi de fusible.
Ben oui, il faut qu’ils restent potes car ils sont dans le même cercle (de gold, d’affaire…) ou les « amis » sont toujours utiles.
fusible tellement mauvais… demande a Pelata et aux autres..
2,4 millions d’euros pour un an sur le poste … où poser sa candidature ?
Bolloré va toucher plus. 2,4 millions, c’est pour la partie actions conservées, qu’il aurait dû perdre car n’appartenant plus aux effectifs. En plus de ça, il devrait prendre en plus quelques années de salaire plus variable… Plus besoin de bosser, sinon par fierté !
Vous savez, après 1 ou 2 années au salaire qu’il avait, plus besoin de travailler non plus 😉
Au-delà de 2 millions d’euros, on peut trouver encore des placements sans risque qui rapportent suffisamment pour vivre sur les intérêts et ne pas toucher au capital.
Après, ces gens là ont une ambition qui dépasse les salaires 🙂