C’est par l’intermédiaire de l’un de ses avocats en charge du dossier que Renault s’est offusqué des méthodes de la DCRI.
« On constate qu’à l’évidence la DCRI est dans une position d’apporter sur la place publique des éléments qui portent préjudice à la qualité de l’enquête et au sérieux de ce qui a été fait par Renault depuis le début », a déclaré Maitre Jean Reinhart à Radio France.
« Renault ne sera pas un nouveau Bettencourt. En aucun cas nous ne pouvons subir ce flot continu d’informations et de désinformations dont on se demande à qui cela peut profiter », continue-t-il.
Car Renault enquête en interne sur cette affaire depuis un semestre. Lors de la mise à pied de trois cadres, le constructeur français avait annoncé avoir la conviction que ses trois employés avaient tenté de monnayer des secrets, pas forcément techniques, à une « puissance étrangère ».
Et l’enquête continue alors que les trois personnes licenciées ont également déposé des plaintes.
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