Les annonces se succèdent en ce début d’année, après les bilans, c’est au tour des perspectives d’avenir. En attendant la confirmation du record historique de l’alliance au-delà des 8 millions de véhicules vendus en 1 an, Carlos Tavarès était à l’Assemblée Nationale pour expliquer les plans d’investissement prévus sur les différents sites Français ainsi que les orientation du groupe Renault.
Jusqu’à présent, le moyen et haut de gamme était assemblé à l’usine de Sandouville avec Espace et Laguna, mais le constructeur a repensé la répartition des rôles et désormais les prochains véhicules du segment D seront dévolus à l’usine de Douai. Pour effectuer ce transfert, ce ne sont pas moins de 420 millions d’euro qui seront investis à Douai. L’usine de Sandouville quant à elle récupèrera la production du Trafic qui était assurée par Nissan à Barcelone en Espagne et aura un investissement de 230 millions d’euro pour cette mutation.
Le DG de Renault a déclaré devant la commission des Affaires économiques de l’Assemblée nationale: « Renault continuera de faire ses véhicules haut de gamme en France puisque c’est là que nous réalisons nos véhicules à plus forte valeur ajoutée ». Ce moyen et haut de gamme devrait être basé sur une plateforme commune développée avec Nissan et en partenariat avec Mercedes Benz.
A noter que l’usine de Dieppe, qui ne fait pas partie du plan stratégique, continuera donc à produire des véhicules Renault Sport et les différentes versions GPL. Interrogé sur la relance de la marque Alpine, Tavares a déclaré que la décision n’était toujours pas arrêtée, mais que si elle avait lieu les véhicules seraient immanquablement produits en France (sans doute à Dieppe NDLA).
De tels investissements doivent être de nature à rassurer les salariés de Renault quant à la volonté du groupe de maintenir, voir de rapatrier la production de beaucoup de véhicule sur le sol national.
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Source et photo: Renault-Nissan