Recharge pour VE : plus de concurrence nécessaire

Des prix bas et concurrentiels pour les recharges essentiels pour l’essor des VE

Dans son 8e rapport sur le secteur de l’énergie, la commission a déclaré que des faibles prix de recharge étaient essentiels au succès de l’ électromobilité , et que de tels prix exigent que les opérateurs de stations de recharge soient en concurrence pour les clients.

Un secteur très (trop ? ) concentré

En examinant quelque 42 000 points de recharge du territoire allemand, le rapport observe que les opérateurs individuels contrôlent souvent une forte proportion des points de recharge dans les différentes régions.

Absence d’informations sur les prix

Il pointe également du doigt le fait que les clients n’aient pas accès aux informations sur les prix des opérateurs lorsqu’ils sont facturés directement sans inscription préalable leur permettant de bénéficier d’offres plus ciblées.

Des subventions plus importantes aux opérateurs moins largement déployés

La commission recommande que le prochain gouvernement fédéral encourage une plus grande concurrence dans le secteur en accordant des subventions plus élevées aux opérateurs qui contrôlent moins de 40 % de tous les points de recharge dans une zone locale. Il appelle également à soutenir les points de recharge de différents opérateurs en un seul endroit dans le cas des points de recharge rapide sur les autoroutes, l’objectif étant bien évidemment de faciliter l’émergence d’une réelle concurrence. Pour rappel, l’Allemagne vise à construire un réseau de recharge rapide à l’échelle nationale dans 1 000 emplacements d’ici 2023.

Hydrogène : analyser régulièrement les conditions du marché

Commentant la du pays stratégie nationale sur l’hydrogène , la commission a déclaré que le gouvernement poursuivait l’objectif de construire une économie de l’hydrogène en Allemagne dans un court laps de temps. Pour ce faire, des canalisations d’hydrogène doivent être construites et des canalisations de gaz naturel réaffectées au transport de l’hydrogène. La commission a noté que les régulateurs avaient actuellement peu d’opportunités de réagir aux évolutions du marché de l’hydrogène et recommande donc de donner à l’Agence fédérale des réseaux la capacité d’analyser régulièrement les conditions du marché et, si nécessaire, d’utiliser de nouveaux instruments réglementaires qui résolvent les problèmes de concurrence.

Notre avis, par leblogauto.com

Petit à petit les problématiques se précisent. Alors que jusqu’à présent l’urgence était de déployer des bornes de recharge sans trop se soucier d’une éventuelle concentration du secteur, il s’avère désormais nécessaire de créer une véritable concurrence dans le domaine de bornes de recharge.

Sous peine de voir émerger des mastodontes aux dents pointus qui pourraient faire la pluie et le beau temps sur les prix.

En France, la liste des acteurs qui se lancent dans la course au déploiement de bornes de recharge ne se cesse de s’allonger.

Les grands énergéticiens comme TotalEnergies ou EDF sont bien sûr présents, mais on doit noter la présence d’entreprises dédiées comme la start-up Electra , les néerlandais Fastned ou Allego, des constructeurs automobiles allemands via le réseau Ionity ou encore des spécialistes de la fabrication des bornes de recharge comme la PME française DBT qui revendique l’objectif de 1000 stations installées d’ici 2025.

(5 commentaires)

  1. il serait surtout intelligent de ne donner que des subvention a des entreprises qui produisent et font de la r&d en europe…

  2. pour toucher un max de subvention, il faudrait être « un petit ». Soit….

    ….Supposons qu’on a 4 sociétés, alsacienne pour la région Est, bretonne pour la région ouest, basque pour le sud-ouest, et marseillaise pour le sud-est. Chaque société est très bien développée dans sa région, a le monopole, un réseau dense, etc…. Ensemble à eux 4, la France est bien desservi. Tout va bien, mais personne ne touche de subvention (ou trop peu à leur gout)

    Puis la société bretonne aura des envies d’expansion, conquérir des nouveaux marchés (en France). Pour cela, elle va se séparer une partie de son réseau breton pour trouver des liquidités. Elle va se séparer de 75% de son réseau bretonne, et ne plus conserver que 25%….

    ….et par une extraordinaire coincidence, l’entreprise alsacienne a exactement la même idée. Et aussi l’entreprise basque. Et aussi l’entreprise marseillaise…

    -L’entreprise bretonne possède alors 25% de part de marché dans l’ouest de la France, et 25% dans l’Est (qu’elle aura racheté du réseau alsacienne), 25% dans le sud ouest ( (qu’elle aura racheté du réseau basque), et 25% dans le sud est….

    -idem pour l’entreprise alsacienne

    -idem pour les deux autres

    Tout le monde passe en-dessous de 40% de part de marché dans une région donnée
    Tout le monde va toucher un max de subvention…

    .

    Bref, le mieux serait que la région, ou l’Etat, fixe un objectif, et attribue des subventions en conséquence. Il y aura un parc de tant de bornes, de telles puissances, à de tels tarifs, disponible à telle date…. Et le montant des subventions sera de tant si toutes les conditions sont remplies

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