RADARS AUTOMATIQUES: Le rapport qui flashe

D’aucuns en haut lieu se gobergent de l’action efficiente du radar automatique dans la lutte contre l’insécurité routière. Cet édicule, qui a fait florès sur le bord de nos routes, aurait ainsi une grande part dans le bon bilan en ce domaine.

Reste que quatre ministères, soit les Transports, la Justice, l’Intérieur et les Finances, ont voulu en avoir le coeur net et ont pour ce faire demander un rapport précis sur le phénomène à l’Inspection Générale de l’Administration.

Et au regard des conclusions de celui-ci, force est de constater que tout ne va pas pour le mieux dans le meilleur des mondes des contrôles automatisés… 

Certains radars automatiques sont mal placés, un appareil sur cinq ne fonctionne pas et seulement la moitié des flashes débouche sur une contravention.

Le manque d’efficacité est relevé du fait des pannes et du vandalisme des appareils, alors que des raisons informatiques ou juridiques obèrent le suivi des infractions. D’où une iniquité dans le traitement de ces dernières qu’exacerbent l’action des plus informés ou procéduriers à défendre leur cause.

A ceci s’ajoute la mauvaise gestion consécutive au dysfonctionnement dans l’équipe qui dirige le système de contrôle automatique et la durée de fonctionnement trop courte des radars mobiles, soit sept heures par semaine, qu’a induit la multiplication de ces nouvelles boites à images.

Voilà le pouvoir bien éclairé. Et notamment sur les actions correctives à mener pour rendre son maillage plus efficace…    

SOURCE: Le Parisien

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