Décidément, Maserati a le vent en poupe. Après la nouvelle GranTurismo, après le retour aux bénéfices, la Quattroporte se décline en une version plus affûtée que jamais, la GT S. Reprenant la boîte automatique ZF à 6 rapports, la GT S gagne des freins bimatériaux inédits. Point de mélange carbone-céramique, mais bien un alliage de fonte et d’aluminium, inédit en série.
Avantage, ils résistent mieux à l’échauffement que les disques classiques, et se voient pincés par de nouveaux étriers monoblocs à six pistons. Pour leur part, les jantes spécifiques passent à 20 pouces pour se chausser de 245/35 à l’avant et de 295/30 à l’arrière. Enfin, la suspension , rabaissée, de 10 mm à l’avant et 25 mm à l’arrière s’équipe de nouveaux amortisseurs. En revanche, on regrettera que la puissance moteur n’évolue pas. Choix stratégique? Possible. La Quattroporte ne doit pas être occultée par la GranTurismo, mais ne doit pas lui faire d’ombre non plus.