PSA : Maxime Picat en négociations en Iran

Depuis que les sanctions sur l’Iran ont été allégées en janvier dernier, les tractations vont bon train pour beaucoup d’entreprises qui convoitent ce marché important. PSA, très bien implanté en Iran avant de tout stopper tente de revenir et avait envoyé le patron de la marque Peugeot.

C’est l’agence officielle iranienne Irna qui rapporte que Maxime Picat a rencontré Hachem Yeke Zare, patron du groupe Iran Khodro, partenaire de longue date du lion (1978). Rien n’a filtré sur les négociations qui ont duré 10 heures si ce n’est qu’elles portaient sur une nouvelle coopération commune. Irna précise que les deux patrons ont discuté de « l’application des engagements passés de Peugeot, le transfert de technologies, la production commune de nouvelles voitures (…) et les exportations de voitures ».

L’Iran, dont la production automobile est tombée à 800 000 véhicules environ en 2013, espère remonter très rapidement à 2 millions d’unités assemblées dans le pays. Grace à des taxes à l’importation relativement élevées, l’Iran s’assure que les constructeurs livrent les voitures en pièces détachées à des partenaires locaux comme Iran Khodro qui assemblent et vendent les voitures. Avec 77 millions d’habitants, l’Iran est un marché juteux très convoité.

Avant les sanctions internationales, Peugeot livrait jusqu’à 500 000 véhicules par an et espère retrouver ces volumes. Cela serait une bouffée d’oxygène pour différents sites du groupe PSA dont le site de logisitique de Vesoul qui était chargé de l’expédition des pièces vers l’Iran. D’autres constructeurs, dont les Américains peu ou pas présents avant les sanctions, ou Renault tentent également d’investir le marché iranien.

Source : Irna via AFP, illustration : Iran Khodro (Peugeot Pars, ex-405)

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