En ouvrant le capital de PSA, la famille Peugeot voit logiquement son poids diminuer. Mais Thierry Peugeot, président du Conseil de Surveillance de PSA, affirme dans Les Echos que sa famille n’a pas l’intention de prendre le contrôle de son groupe.
« La famille veut rester l’actionnaire de référence de PSA, elle veut que le groupe reste indépendant », affirme-t-il. « A partir du moment où il y avait une opportunité de cette taille avec GM, il fallait qu’on la regarde. Avec l’opération, notre participation devrait se situer à environ 25% du capital et 40% des droits de vote. Il est certain que nous ne souhaiterions pas descendre en dessous de 33% des droits de vote. »
Dans ce cas, pourquoi n’avoir pas scellé une alliance sans contrepartie capitalistique ? « Les dirigeants de GM jugeaient très important de pouvoir sceller l’alliance et de montrer qu’ils étaient un partenaire de long terme », répond-il. « Ils voulaient nous dire qu’ils n’étaient pas là juste pour rentrer et ressortir. S’ils sont rentrés par une augmentation de capital plutôt qu’en rachetant des titres sur les marchés, c’est pour renforcer les capitaux de PSA et préparer les projets qui résulteront de l’alliance. »
Et il dévoile une information supplémentaire : General Motors possède désormais 7% du capital de PSA Peugeot Citroën et ne pourra monter au-dessus de ce chiffre durant la durée de l’alliance fixée à dix ans.
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Source : Les Echos
Photo : Peugeot