Si la fusion PSA-FCA semble s’emballer, en fait les discussions ont évidemment eu lieu en coulisse durant tout l’été. Même l’Etat, par la voix de Agnès Pannier-Runacher, secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Economie et des Finances, sur Europe 1 approuve la fusion.
Mais, l’Etat fera montre de vigilance, notamment sur la question de l’emploi. Toutefois, la Secrétaire d’Etat juge que ne pas fermer d’usine ne veut pas dire ne pas avoir de perte d’emploi, surtout pour les sous-traitant, tissu industriel important en France. Du côté de l’Italie, même son de cloche. Étonnamment, quand on interroge les salariés, ils semblent confiants et emballés par cette fusion.
Analyse du communiqué commun
Quand on regarde le communiqué publié par les deux groupes, on peut y lire que l’ambition est une fusion 50-50 : « le capital serait détenu à 50% par les actionnaires du Groupe PSA et à 50% par les actionnaires de FCA ». Evidemment, en l’état, la famille Agnelli serait l’actionnaire majoritaire du nouvel ensemble. En revanche, rien n’empêche BPI et/ou la famille Peugeot, et/ou Dongfeng de monter au capital de PSA pour se retrouver à égalité avec Exor, le holding Agnelli.
Il y a d’ailleurs un pacte d’actionnaires (un « standstill ») d’une durée de 7 années. Pendant cette période, les actionnaires principaux s’engagent à ne pas modifier leur actionnariat. Exception, durant 3 ans, la famille Peugeot pourra acquérir 2,5% de la nouvelle entité auprès de BPI ou de Dongfeng.
Pour trouver un terrain neutre (mais aussi pour des raisons d’optimisation fiscale, ne nous le cachons pas), une société mère serait créée, aux Pays-Bas. Dans le communiqué, il est également question de Magneti Marelli et de Faurecia « exclus » dans les comptes.
Faurecia servira de « variable d’ajustement » côté PSA tandis que Comau le sera côté FCA. PSA distribuera les 46% qu’il possède encore dans Faurecia à ses actionnaires tandis que FCA distribuera 5,5 milliards d’euros et sa participation dans Comau.
Des milliards d’euros de synergie par an
Le communiqué estime à 3,7 milliards d’euros par an les synergies possibles issues de la fusion. Ces synergies ne seraient pas immédiates mais progressives : 80% à la fin de la 4e année soit environ 3 milliards d’euros par an.
Concernant le Conseil d’Administration de 11 membres, 5 seraient pour le groupe Italo-Américain, 5 Pour le groupe Français et 1 serait indépendant. La guerre d’influence se trouvera là comme le rappelle Madame Pannier-Runacher.
Comme déjà évoqué, John Elkann serait le Président du Conseil d’Administration et Carlos Tavares deviendrait le CEO (Directeur Général) de la nouvelle entité.
L’avis de Leblogauto.com
Difficile de se faire un avis tranché sur ce projet de fusion. En effet, le patriotisme voudrait que l’on souhaite que PSA commande la nouvelle entité. De récentes fusions de champions français (Lafarge, Essilor, etc.) théoriquement à 50-50 se sont révélée être des acquisitions plutôt que des fusions. Est-ce que ce sera le cas ici ?
En tout cas pour PSA c’est un rebondissement énorme. Donné pour mort il y a quelques années, sauvé par l’Etat et Dongfeng (après le sauvetage avorté par GM) PSA a acquis Opel, redressé les comptes, a « rhabillé la mariée » comme on dit et se prépare à fusionner pour donner le 4e groupe mondial.
Avec une alliance Renault-Nissan relancée, la France pourrait donc avoir (en partage) deux groupes automobiles dans le Top 4 mondial.
Communiqué commun PSA-FCALes discussions en cours ouvrent la voie à la création d’un nouveau groupe avec une taille et des ressources d’envergure mondiale, dont le capital serait détenu à 50% par les actionnaires du Groupe PSA et à 50% par les actionnaires de FCA. Dans un environnement en mutation rapide, confronté à de nouveaux défis en matière de mobilité connectée, électrifiée, partagée et autonome, la nouvelle entité combinée tirerait parti de son empreinte R&D mondiale et de son écosystème, pour accélérer l’innovation et relever ces défis avec agilité et efficience économique.
Londres et Rueil Malmaison, 31 Octobre 2019, le Conseil de Surveillance de Peugeot S.A et le Conseil d’Administration de Fiat Chrysler Automobiles N.V. (“FCA”) (NYSE: FCAU / MTA: FCA) sont convenus à l’unanimité d’œuvrer en vue d’une fusion à 50/50 des activités des deux groupes. Les deux conseils ont donné à leurs équipes respectives le mandat de finaliser les discussions et conclure un Memorandum of Understanding dans les prochaines semaines. Le projet de rapprochement des activités du Groupe PSA et de FCA fait suite à des discussions intensives entre les dirigeants des deux groupes. Tous deux partagent la conviction qu’il y a une logique évidente dans cette initiative audacieuse, qui créerait un leader de l’industrie doté des capacités et des ressources nécessaires pour saisir avec succès les opportunités et gérer avec efficience les défis de la nouvelle ère de la mobilité. Ce rapprochement permettrait de créer le 4ème plus grand constructeur mondial en terme de ventes annuelles (8,7 millions de véhicules), avec un chiffre d’affaires consolidé de près de 170 milliards d’euros[1], un résultat opérationnel courant de plus de 11 milliards d’euros[2] sur la base de résultats agrégés 2018, excluant Magneti Marelli et Faurecia. L’importante création de valeur générée par cette opération est estimée à près de 3,7 milliards d’euros de synergies annuelles et progressives. Elles découleraient principalement d’une affectation plus efficiente des investissements dans les plateformes de véhicules, les chaines de traction, les technologies et une capacité d’achats plus importante inhérente à la nouvelle dimension du Groupe. Ces estimations de synergies ne sont pas basées sur des fermetures d’usine. Il est prévu que 80% des synergies seraient réalisées à partir de la fin de la quatrième année. Le coût de réalisation de ces synergies est estimé à 2,8 milliards d’euros. Les actionnaires des deux groupes détiendraient respectivement 50% du capital de la nouvelle entité et partageraient donc à parts égales les fruits de ce rapprochement. Celui-ci s’opèrerait grâce à une fusion des deux groupes réunis sous une maison mère néerlandaise. La gouvernance de la nouvelle entité serait équilibrée entre les actionnaires et la majorité des administrateurs serait indépendante. Le Conseil d’Administration serait composé de onze membres[3]. Cinq membres du Conseil seraient nommés par FCA (dont John Elkann en tant que Président) et cinq membres par Groupe PSA (dont l’Administrateur Référent et le Vice-Président). Le CEO serait Carlos Tavares pour une durée initiale de 5 ans et il serait également Membre du Conseil d’Administration. Carlos Tavares déclare : « ce rapprochement est significativement créateur de valeur pour toutes les parties prenantes et ouvre un avenir prometteur pour nos deux groupes. Je suis très satisfait du travail déjà accompli avec Mike et je serai très heureux de construire avec lui une entreprise de référence. » Mike Manley ajoute : « Je suis heureux de l’opportunité de travailler avec Carlos et son équipe sur cette fusion très impactante pour notre industrie. Nous avons une longue histoire de coopérations fructueuses avec le Groupe PSA et je suis convaincu qu’ensemble, avec nos excellentes équipes nous pouvons créer un acteur clé de la mobilité d’envergure mondiale. » La société mère néerlandaise de la nouvelle entité serait cotée sur les places financières d’Euronext (Paris), Borsa Italiana (Milan) et du New York Stock Exchange et continuerait de maintenir une présence importante dans les sièges opérationnels des deux groupes, en France, en Italie et aux Etats Unis. Il est proposé que les règlements de la nouvelle société issue du rapprochement indiquent que le programme de vote de fidélité ne donne pas de droit de vote à un actionnaire à l’Assemblée Générale, excédant 30%[4] du total des voix exprimées. Il est également prévu qu’il n’y aura pas de report des droits de votes doubles existants, mais que de nouveaux droits de vote doubles seront acquis après une période de détention de 3 ans après la fusion. Un engagement de standstill concernant les participations de EXOR N.V., de Bpifrance Participations SA, de DFG et de la Famille Peugeot serait applicable pendant une période de 7 ans à compter de la réalisation de la fusion. Les participations d’EXOR, de Bpifrance Participations et de la Famille Peugeot seraient soumises à une période d’incessibilité de 3 ans. Par exception, la Famille Peugeot serait autorisée à augmenter sa participation de 2,5% au sein de l’entité combinée au cours des 3 premières années suivant la date de réalisation de la fusion, par acquisition d’actions auprès de Bpifrance Participations et DFG. Avant la réalisation de l’opération, FCA distribuerait à ses actionnaires un dividende exceptionnel de 5,5 milliards d’euros, ainsi que sa participation dans Comau. De plus, avant la réalisation de l’opération, Peugeot S.A distribuerait à ses actionnaires ses 46% de parts dans Faurecia. Cela permettrait aux actionnaires des deux Groupes de partager à parts égales les synergies et avantages qui découleraient d’une fusion tout en reconnaissant la valeur importante de la présence de FCA en Amérique du Nord et sa position forte en Amérique Latine, y compris ses marges qui sont les meilleures du marché dans ces régions. Cela reflèterait également la valeur ajoutée liée au potentiel de développement des marques haut de gamme Alfa Romeo et Maserati de FCA. Le portefeuille étendu des deux entreprises combinées couvrirait tous les segments de marché avec des marques emblématiques et des produits forts, basés sur des plateformes rationalisées et l’optimisation des investissements concernant les modèles. Ce projet suivrait le processus habituel d’information et de consultation des institutions représentatives du personnel. Il serait soumis aux conditions de réalisation habituelles incluant l’approbation finale par les Conseil d’Administration d’un Memorandum of Understanding engageant et d’un accord sur la documentation définitive. |
Illustration : FCA-PSA-modifiée par Leblogauto.com
Les défis sont immenses mais « Vive les mariés » s’ils concrétisent! Cela promet de très beaux projets si les deux parties sont cleans dans leurs intentions.
Et puis voire les pros Peugoet et les pro Fiat pouvoir se réconcilier sur LBA dans les prochains mois … je trouve cela assez cocasse.
@SAM : au contraire, ils se chamailleront pour savoir si le dernier 4 roues motrices est un Jeep maquillé ou un vrai Peugeot 🙂
Si la 500 est une 208 avec un bout de carrosserie en plus à la vitre arrière (façon nouvelle Corsa) ou si l’échec de la dernière Citrono Pipo est dû à PSA ou à FCA 😉
Vivement le retour des Simca Chrysler Talbot Horizon 😛
@Thibaut Emme : belle référence au rachat de Chrysler Europe par Peugeot !
Et dire que Renault avait Jeep à une époque …
Et le Crédit Lyonnais les studios MGM (Metro-Goldwyn-Mayer) 😀
Bah JEEP se serait rebellé contre Carlos Ghosn comme l’a fait Nissan 😀
tu veux parler de la Chrysler-Simca-Talbot-Peugeot Arizona-309 ? ?
@M. Emme. Je crois que c’est le Citronault (Citroën-Renault) Pipo dans le sketch du mois la blague tourne autour de ces deux constructeurs!
j’ai des doutes sur la viabilité de cette alliance. Cela risque de se terminer comme avec Renault, et avant comme avec les autres alliances qu’a fait FCA. Tout cela ressemble à un chant du cygne, et que FCA panique. Tavares risque de s’en mordre les doigts. En eséparant me tromper totuefois, mais avec FCA …
@shooby, je suis sceptique, mais je veux y croire !
S’il y a des bons échanges des deux côtés, ils pourront devenir le N°1 en moins de 10 ans.
Génial, et ça sert à quoi a part avoir la malédiction du n*1 ?
Être N°1 permet de ce lancer dans des projets ambitieux.
-racheter Tesla
-faire une écurie de formule 1
-faire des super sportives pour la gloire
-faire la pluie et le beau temps dans le monde automobile
etc.
Moi pro-Peugeot (je me suis jamais caché.)
Je n’ai jamais critiqué FCA pour le plaisir, mais par constat de la réalité.
Je suis heureux d’avance que PSA pourra fournir les solutions pour sortir FCA de l’ornière où ils sont tombés depuis quelques années.
J’espère qu’il aura beaucoup d’échéances techniques par la suite dans un esprit gagnant-gagnant.
« Échanges techniques » Pas « échéances »
Pardon !
« Moi pro-Peugeot (je me suis jamais caché.)
Je n’ai jamais critiqué FCA pour le plaisir, mais par constat de la réalité. »
C’est vrai, il faut le reconnaître, notre ami SGL n’a jamais fait le trololo anti-FCA.
Pour en revenir à l’article, même si je suis encore un peu sceptique- après tout, tout peut arriver- je souhaite sincèrement que cette fusion se fasse, j’apprécie PSA qui a fait ces dernier temps du bon boulot (sans compter que j’ai un cousin qui travaille pour le groupe).
SGL qques posts plus loin…
« Récupérer une épave n’est pas vraiment une bonne chose… »
Bah oui @koko, d’où l’urgence de la fusion avant que les choses s’enveniment.
C’est l’intérêt de FCA !?
Qu’est-ce que tu n’as pas compris ?
@ SGL
L’urgence c’est les politiques qui l’imposent avec les normes de pollution anti-moteur thermique.
@koko
« Récupérer une épave n’est pas vraiment une bonne chose… »
En effet koko, je n’avais pas vu.
Donc, SGL, tu baisses d’un point dans mon estime. 🙂
Je note quand même avec un certain amusement que ceux qui s’ émeuvaient de la trop grande taille du groupe VW, ou réclamaient Carrémznt son démantèlement sont soit ultra-positifs sur ce projet, soit incroyablement discrets ?.
Il faut croire que la nationalité importe plus que d’ autres considérations?
Sans fermetures d’usines *
* Pendant 6mois.
@Miké : on peut aussi laisser l’usine ouverte avec rien qu’un gardien 😉
Exactement.
Tavares va gagner des millions, la France perdre un siège de plus qui va aller aux Pays-Bas, pays parasite fiscale de l’Union Européenne et les salariés vont y perdre.
Le groupe cesse d’être français et se fait gober par les Agnellis, véritables rapaces qui ont dépecé Fiat pendant des années et arrivent ainsi à le refourguer, moribond à un PSA dont ils prendront de fait le contrôle, le tout grâce à un conflit d’agence de son directeur qui va y gagner des millions.
Les US vont entrer dans le dur et dans un an ou deux on dira « Mais qui sont les cons qui ont accepté une fusion à 50/50 avec ce constructeur qui crash partout et qui perd des milliards aux US.
Une très grave erreur que l’histoire jugera… mais les bonus à court terme auront été versés et les petits actionnaires et salariés n’auront plus qu’à payer l’addition.
Fiat est un groupe mort, sans projets, sans techno, sans business plan viable. Chaque mois qui passait lui faisait perdre de la valeur. Si PSA voulait les reprendre, ils suffisait d’attendre et ils l’avaient pour rien (sa vraie valeur).
@NBLL : attention, PSA garde son siège en France. C’est la société mère qui serait aux Pays-Bas.
C’est le cas du Groupe Renault de siège social Français, mais chapeauté par une société néerlandaise.
EDF fait la même chose… Donc nous on paye des impôts pour aider des boites françaises qui ensuite se mettent aux Pays Bas pour ne rien payer… Scandaleux
Le siège d’edf est en France 22 avenue de Wagram.
Le projet ici c’est pas une alliance à la Renault-Nissan mais une fusion. PSA ne sera plus, et ce ne sera pas un siège mais un centre opérationnel qui serait basé en France. En fait, la nouvelle entité est une copie de la structure de FCA actuellement. C’est pourquoi je comprend la chute de Peugeot en bourse à la suite de la publication du communiqué de presse tandis que FCA bondissait. On dit que PSA avait la main dans ce projet de fusion du fait que ce soit FCA qui est revenu ; mais là je vois pas en quoi PSA en sort gagnant… Je ne dit pas que PSA est perdant, mais quel est l’avantage pour le français ? Perdre son indépendance pour s’installer à l’étranger avec les Agnelli en premier actionnaire. Voir ses milliards durement gagnés ces dernières années partir dans d’énièmes et couteux plans de relance d’Alfa, Maserati (et je ne parle pas de Chrysler et Lancia), plans que FCA ne peut financer seul.
@ Steeven
Entièrement d’accord !!! Tu es absolument lucide.
Ceci dit je note avec sourire que ce projet suscite moins de passion que l’accord avorté Renault/FCA.
Selon toute vraisemblance PSA est assez réaliste et ses dirigeant ont bien compris que l’on est face à une catastrophe industrielle avec son lot de fermeture d’usines.
Revers de fortune en Chine.
Les attaques infondées contre le diesel.
Brexit en vue Vauxhall sur les bras.
Doublons de gamme avec Opel (clonage de 208/Corsa).
Haro sur la bagnole en Europe (fin du moteur thermique) politique de mobilité anti-voiture ecc….
Tout est fait pour combattre l’automobile soit disant responsable de tous les maux de la planète.
Dans ce sens on comprend mieux la politique de FCA de sous investissement en Europe depuis des années. FCA a préféré prendre les devants en attendant des jours meilleurs et préserver son CASH ou bien le diriger vers les USA on ne peut leur reprocher au vu des résultats.
N’oublions pas que PSA était quasi mort en 2012.
Les nostalgiques du vroum vroum vont me taper dessus à présent.
Arrêter d’être négatif , moi je pense que c’est une opportunité pour les deux groupes . PSA va profiter du marché d’Amérique du Nord pour lancer Peugeot et surtout de bénéficier du moteur 2,0 l de Alfa pour motorisé les 508 , DS 7 et la futur DS8 alors qu’ils possèdent que un 3 et 4 cyl . Fiat pourra profiter des plate forme moderne de PSA et aussi de l’électrique pour ses futurs modèles .
Contrairement a ce que vous dites il y a des projets puisque il vont lancer la nouvelle 500 électrique en 2020 , la 500 actuelle aura droit au 1,0 3 cy Firefly hybride léger ainsi que la Panda , 500 L, Tipo et la 500 X 1,3 Firefly 4 cyl hybride et rechargeable .
Dans les autres projets qui sont prévues et si ils sont maintenues après la fusion une 500 5 portes pour remplacer la 500 L , la nouvelle Panda , un B suv et un C suv 7places .
Hériter de moteurs FCA ??? Mais je croyais qu’il y’avait un problème avec eux vis à vis des normes antipollutions européennes ??? 😮
Et du V8 Dodge de +800cv !!!
😉
J’amène la scie sabre pour découper l’avant de la 208 pour qu’il loge 😀 😉 ça va fumer les roues avant ça………… ^^
Les V8 c’est sympa, pour le plaisir et le prestige, mais ça fait combien en % ?
Même si on rajoute les 10, 12, cylindres dans le même sac.
Ce serait intéressant à savoir le résultat sur la balance, les 100% VE vs les 8,10,12 cylindres ?
En 2015, 2016, 2017, 2018. 😉
Bah oui les dislikeurs, il ne vaut mieux pas connaître le résultat !?
Les 8 cylindres et plus, c’est bien, mais c’est mieux de pouvoir se les payer. 😉
Un groupe en puissance à venir…
Qui profitera bon sans doute à favoriser l’Airbus des batteries Européen (dixit Le Maire).
Qui profitera également à l’économie française. Pourquoi ? Au vu de l’avancée technologique du groupe PSA par rapport à FCA, c’est forcément vers les centres de recherche et développement français que l’activité se tournera à l’avenir. Et dans une autre mesure côté américain. L’activité industrielle sera relancée en Italie.
FCA profitera très certainement de cette fusion pour relancer ses marques en perte de souffle. Maintenant reste à voir quelle sera la situation de l’entité dans 7 ans, date à laquelle l’actionnariat pourra changer. Est-ce que d’ici là on aura un reequilibrage famille Peugeot/Agnelli ? Et une fin de parité? A suivre.
Sinon qu’en pense Trumpy ? Des français à la tête d’un géant américain. Fichtre.
Nous verrons d’ici quelques années la place qu’aura réellement Peugeot au sein de ce nouvel ensemble. J’espère qu’elle sera maintenue.
« Une société mère serait créée, aux Pays-Bas. » Fiscalement, c’est pas merveilleux pour le pays ces fusions. 🙂
Il y a qu’à voir la place qu’occupe Fiat (et par extension tout ce qui est Italien) dans FCA depuis 2009 ….
Finalement c’est qu’Exor qui s’en sort bien.
Je suis très inquiet du zèle avec lequel FCA recherche une telle fusion, qui à mon sens n’est que le signe qu’ils se savent condamnés à moyen terme sans un allié (on pourrait dire un pigeon) à qui s’adosser. FCA est un groupe malade et mal dirigé qui a l’arrogance de se croire digne d’une fusion entre égaux avec un Renault ou un PSA. La fusion ratée avec Renault était très révélatrice de l’attitude du groupe qui profitait éhontément des difficultés de la Régie à l’époque pour forcer une fusion d’égaux injustifiée en en appelant à la soif immodérée de l’Etat français pour les « mariages » industriels qui sont bien souvent des prises de contrôle pures et simples (ainsi du mariage avorté Alstom – Siemens qui n’était rien de plus qu’un rachat du premier par le second et certainement pas un « Airbus du rail »). FCA sait que chaque année qui passe rend la mariée encore moins jolie et cherche le meilleur deal tant que la facade ne s’effondre pas trop.
Il est primordial que PSA ait la main haute dans la future entité. Cependant contrairement à Renault, FCA trouvera comme interlocuteur en PSA et Tavarès un groupe en ordre de bataille, sûr de ses atouts, bien mené, et moins sujet à l’influence de l’Etat actionnaire.
Oui, le seul atout principal de FCA semble surtout celle d’Exor d’en posséder 29%.
Un grand talent est parfois le margoulinage. Ici d’avoir arreté les investissements il y a longtemps en mettant ensuite plus tard la main quasi gratos sur Chrysler, et surfer encore gratos sur les 4×4 ricain pour vivre tranquille des années.
Et maintenant ça remet le couvert.
Profitant de la faille de PSA d’être très isolé. Et en plus isolé d’être concentré sur un marché étant le centre d’une supra crise monétairo-bancaire en approche qui va éclabousser partout TRES fort… FCA sachant très que l’éclaboussure leur serait létal, et qu’il fallait trouver une nouvelle chèvre. Qu’actuellement les deux savent très bien que c’est plus eux qui surfe, mais un tsunami en approche.
Les deux sachant qu’il faut aller très vite.
C’est comme ça.
Et maintenant la pire isolée, c’est la double cocu d’avoir trop fait la chèvre, Renault.
C’est très triste.
Renault n’est pas du tout isolé.
@lldd, FCA était en train de chavirer doucement, mais sûrement.
Un an de plus et la situation auraient été catastrophiques !
…et presque irrécupérable.
C’est une complémentarité superbe sur le papier.
Curieux de voir précisément l’application de la future répartition du capital, car c’est un peu la même situation d’inégalité de participation entre les premiers actionnaires, qu’il y avait avec Renault, mais qui semble aujourd’hui tenté de s’améliorer, mais bon… mouais… (rire),
(on commence à voir et ça bouge fort sur les marché ce matin, de l’ordre de + ou – 10 % des deux cotés, avec PSA down, et FCA up. Logique vu certainement que les capitalisations s’ajustent sur le 50/50%).
Un autre problème possible encore pas soulevé et sous-estimé car rare, que quand il y a eu des fusions, avec deux familles ou actionnaires historiques antinomiques, il y a déjà eu parfois, ce problème interne possible d’influence concurrente grandissant et pourrissant entre les deux, au début reporté dans le temps… et…
Bref,
Sans rapport,
Positivons,
une autre chose sympa,
Un petit truc excitant pas anodin,
Comme LVMH a maintenant de superbes marques pépites du luxe, qui étaient en déshérence il y a 40 ans et racheté pour rien à l’époque par Arnaud, en faisant ensuite ressusciter ces pépites dormantes.. ; PSA/FCA a la même chose de l’addition d’un p*tain potentiel d’images absolument colossal, avec des bijoux historiques total, comme, Alfa Roméo (pépite dormante), Citroën (pouvant faire mieux, non ?!), Jeep, Maserati (autre pépite dormante..), et du bon gros ricain faisant vibrer certaines âmes calibrées… ;
et cela, pouvant être contre cette vague de constructeurs niaiseux, entre autres souvent chinois…, de ne faire plus que des voitures au look de machine à laver sans personnalité (tout ou rien c’est rien, et vouloir plaire à tout le monde, c’est souvent plaire à personne et être juste un… prix), ils vont peut être avoir un potentiel de faire rêver et agiter beaucoup de monde avec d’aussi belles marques patrimoniales (si c’est bien géré comme Arnault et Pinault dans le luxe.. et que PSA/FCA arrivent pour eux aussi, avoir l’ambiance d’être les meilleurs)…
Bon, avec ce commentaire, pour une raison incompréhensible (parfois j’capte pas tout) je vais peut être être haï.
Mais être haÎ, c’est parfois une médaille.
Rire.
Bisous.
Ca bouge fort, PSA -12%, FCA +9%:
https://www.investing.com/equities/peugeot-advanced-chart
https://www.investing.com/equities/fiat-advanced-chart
Ils se rééquilibrent les deux, c’est normal.
Pourquoi ? je ne connais rien en bourse.
Les premières conditions de la fusion ont été annoncées. Parmi celles-ci, il y a la distribution des 46% que PSA détient dans Faurecia. Cela joue forcément sur le cours de bourse.
Ensuite, le marché (les investisseurs) jugent si la valorisation de PSA et celle de FCA sont « bonnes » pour les conditions de la fusion connues ou non.
Si PSA est surcoté, alors son cours va subir un réajustement avec des investisseurs qui vendent, anticipant une valeur plus basse.
A l’inverse, s’ils jugent que la valeur de FCA est sous coté, ils en achètent, espérant que le cours monte pour atteindre « l’équilibre » entre les deux valorisations, dans les conditions de fusion dévoilées ce matin.
Il y aura une distribution de dividendes (j’ai lu 5.5 milliards) côté FCA avant fusion alors ça fait acheter du FCA
D’ailleurs le patron de Chrysler avait vendu de ses actions au moment des discussions avec Renault.
Toujours très bien vu ce genre de chose …
on rééquilibre la valeur des actions de chacune des entreprises ~ ?!
Je pense que quelques marques du groupe vont disparaître après cette fusion.
Question, Le groupe FIAT est-il bien implanté en Asie ?
@hamham : Non.
Sur la région Asie-Pacifique, ses livraisons ont chuté de 28% à 209.000 véhicules en 2018. Mais le CA ne baisse « que » de 17%
Si vous espériez une renaissance de LANCIA, je pense que c’est fini
le plus gros pb est les marques restantes et leur positionnement sur les divers marchés
ALFA ROMEO
CITROEN
CHRYSLER
DS
FIAT
JEEP
MASERATI
OPEL
PEUGEOT
RAM
VAUXHAUL
Pour le haut de gamme en propulsion, c’est surement la plateforme Giorgio qui va s’imposer
Pour les tractions, c’est les plateformes PEUGEOT
Pour les 4X4, c’est JEEP qui va mener les projets
Je ne sais si PEUGEOT à récupéré la marque HOLDEN pour l’Australie
Pas de Holden pour PSA (c’était juste une rumeur), par contre tout le monde oublie toujours AMBASSADOR en Inde. Pas de volume vendu mais quand meme un potentiel éventuellement…
OK merci pour l’info
Non Holden reste chez GM.
En revanche bonne analyse. Il y a fort à parier que le groupe récupére les Giorgio pour les HDG Alfa, Ds, Peugeot et Maserati.
Ça ne devrait pas représenter beaucoup en termes de vente, mais ça permettra au moins de rentabiliser des investissements.
Et les EMP2 et CMF elles devraient se retrouver sur 80% des modèles. De Fiat jusqu’aux futures alfa Mito et Giullietta.
Tout comme les motorisations 3 cylindres hybride et électrique.
C’est presque certain que de nombreux projets en cours repartent de zéro pour reprendre ces bases PSA. A l’instar de la Corsa.
Reste à voir ce que peux proposer Chrysler. Du moins de viable dans cet avenir automobile résolument tourné vers l’électrique.
Ambassador va produire en 2020 les Citroën pour l’Inde. A vrai dire ce n’est pas une renaissance de marque à proprement parler.
Une DS propulsion !
Et pourquoi pas des BMW traction ?
« Une DS propulsion !
Et pourquoi pas des BMW traction »
Euh, comment dire… ^^’
« Que sont devenus les camions Fiat/Iveco ? » Iveco via CNH été séparé de Fiat. C’est une entreprise bien à part désormais, comme Ferrari. a ne fait donc pas parti de la fusion.
@Michel : manque Dodge
Que sont devenus les camions Fiat/Iveco ?
Le 50-50 n’existe pas vraiment dans la réalité économique.
Étant donné l’état de santé des 2 groupes, j’espère que PSA défendra fermement sa position et son actionnariat dans la nouvelle entité.
PSA va relativement bien. (mais plus petit)
FCA est un Géant aux pieds d’argiles… Extrêmement fragile, d’où l’urgence du mariage !
@ SGL
C’est pas exactement comme tu le dis.
FCA est un Geant avec du Cash et un actionnaire de référence solide.
PSA c’est un excellent généraliste cantonné en Europe et avec un actionnariat composite et un CASH limité.
@avenur : fausse analyse de l’actionnariat de PSA, il est très stable, sans OPA possible..
Maintenant que tout est fondu, plus personne ne bougera pendant 7 ans, sauf peut être Dongfeng qui a besoin de liquidités.
@ zeboss
7 ans ça passe très vite….Début Peugeot automobile 1889
Fiat créée en 1899….
Je trouve plus logique ce mariage PSA/FCA que celui avec l’alliance Renault/Nissan.
Pour l’instant Tavares a très bien mené sa barque pour le redressement de ses marques et l’acquisition d’Opel. Pourvu que çà dure.
Certes, parce que dans l’Alliance Renault Nissan Mitsu l’ensemble est déséquilibré au profit de Renault (il est vrai qu’au départ c’était un sauvetage de Nissan opéré par Renault), mais géographiquement elle est beaucoup plus efficiente car présente partout. L’ombre pour PSA/FCA; c’est l’Asie, l’Inde et la Russie mais il est vrai qu’en Chine, ensemble, ils auront davantage de moyens.
une fusion a 50/50 ca n’a jamais existé, il y a toujours un gagnant et un perdant. Annoncé cela, c’est du marketing pour sauver la face de tout le monde mais a mon sens le perdant sera PSA qui n’a rien a gagner avec FCA : pas de technologie, des plates formes has-been (en Europe et aux US ; Trump ne sera pas éternellement la bas et un jour il faudra bien qu’ils fassent des effort en co2…. et FCA n a rien a proposer), un seule marque en forme (Jeep) ….
Ca sent la mort coté usine (PSA est deja en surcapacité avec Opel, idem chez FCA), coté employés….
Le problème c’est surtout de ne plus réagir groupe contre groupe mais de considérer l’ensemble comme UN groupe. J’ai l’impression qu’en France on a des difficultés avec cette logique. FCA a des pépites et des atouts, je pense qu’il est en avance par exemple sur les véhicules autonomes et surtout une belle présence en Amérique du Nord.
Corsa et Punto vont redevenir cousine ! 😉
L’ironie de l’Histoire….
Avantage PSA sur la technique, les normes, l’avenir individuel, l’âge des gammes
FCA n’est surtout meilleur qu’en implantation mondiale (continent américain) et des marques aux noms prestigieux même si elles sont remplies de véhicules obsolètes, de ventes ridicules ou d’un besoin d’investissement criant.
50/50 avec la famille Agnelli en tête et le paquet de milliards distribués avant fusion côté FCA ?
J’espère qu’il va avoir une dynamique pour concurrencer (sérieusement) les BAM
Maserati, Alfa, DS, vont pouvoir partager les plateformes, GMP, etc.
…Et pourquoi pas aussi Lancia , Peugeot hdg, Opel hdg.
Si Tavares applique la même méthode de redressement et d’épuration au groupe FCA, comme il l’a fait avec PSA, il y a fort à parier que Lancia disparaissent au profit de marque plus rentable. Et je pense que FCA peux dire adieu aussi à la Juventus.
@ Stabak
Ca se passe pas exactement comme tu penses car Tavares fera en fonction de la situation et pas en fonction de suppositions farfelues.
D’autre part aujourd’hui c’est Tavares et demain ça sera un autre.
Vu la valses à la tête des groupes auto.
Lancia pourrait devenir un Tesla européen.
Dans le cas d’Opel, Tavares avait toute liberté ! Ici c’est différent,.
SGL : alors attendons 1 an …
Alors il faudrait attendre un an et racheter FCA purement et simplement, pas entrer dans un mariage à 50/50 avec eux en acceptant trop de concessions.
@ lldd
Pour racheter FCA il faut du CASH et justement le CASH est chez FCA.
C’est qui, qui va racheter l’autre?
Oublie pas que Peugeot a été sauvé d’extrême justesse en 2012 avec ton argent de contribuable et grâce aux Chinois.
Et les sous de l’état ont été remboursés par les dividendes, les impôts et la revente des titres à BPi..
Donc le contribuable est satisfait, marre de ces commentaires un tantinet néo communiste trotskystes..
Récupérer une épave n’est pas vraiment une bonne chose…
De base je suis pas d’une pessimisme forcené, mais je reste dubitatif, voire inquiet dans l’avenir pour un groupe formé de PSA et FCA.
Chez PSA, l’absorption d’Opel/Vauxhall n’est pas encore terminé.
On se félicite des premiers résultats financiers, c’est bien mais rien n’est encore réglé.
Citroën est sérieusement mis de côté. DS n’a pas assez d’investissement pour créer une véritable gamme. Et on lance à peine les premiers modèles électrifiés mais qu’on considère déjà comme des succès.
Et là, on se colle à FCA …
« Carrémznt son démantèlement sont soit ultra-positifs sur ce projet’
Je n’ai lu nulle part que quelqu’un souhaitait le démantèlement de VW. En revanche j’ai déjà lu des commentaires- pas ci heureusement- particulièrement haineux contre FCA, et même les marques françaises, et ils viennent très souvent de panzéristes.
Panzeristes… Ok et après ça vient pleurer .
Quand on donnes des coups faut accepter d en donner. Et arrêter de faire les vierges effarouchées. ??
« Quand on donnes des coups faut accepter d en donner. Et arrêter de faire les vierges effarouchées. ?? »
Si je « donne des coups » c’est que j’en reçoit. Réponse du berger à la bergère.
A première vue ça reste du 50/50, mais est-ce-que ça aurait dut l’être car PSA dispose quand même de pas loin de 10Mrd € de cash sans compter que c’est lui qui va apporter l’essentiel de la technologie des futurs véhicules et qui fait aussi le plus de marge. Là ou c’est un peu bizarre c’est le dividende de 5.5Mrd € versé par FCA à ses actionnaires, car bizarrement ça va bien aider Exor à réduire sa dette de 2.5Mrd €.
5 ans minimum pour le poste de CEO du nouvel ensemble.
La dernière fusion « d’égal à égal » de FCA, Chrysler à l’époque, s’est révélée être un tel gag que les discours d’aujourd’hui incitent à la prudence, des deux côtés d’ailleurs.
@François
Tu oublies juste un gros détail : Chrysler a été racheté par Fiat. C’est une fusion entre la maison-mère et sa filiale.
@françois : Chrysler a été « gobée » par Fiat, par une jolie manœuvre..
sans pouvoir se défendre, les poches étant vides…
Là on est dans un autre Monde, FCA sauve ses fesses, tout le monde est d’accord sur le sujet, exception faite si on considère que FCA eut abandonné l’Europe…
À tous ceux qui craignent que PSA est en train de se faire avoir car FCA est largué technologiquement, je rappelle deux choses :
1- on est dans le monde de l’économie et non de l’ingénierie. Là, FCA a des atouts comme l’implantation géographique et la valeur des marques (exemple Maserati connue mondialement)
2- PSA est très mal en point aussi. Pas à cause de sa technologies ou ses résultats économiques. À cause de son marché étriqué, à la merci des évolutions conjoncturelles. Pour PSA aussi il y a urgence à sortir de l’ornière.
En définitive l’accord est équilibré selon moi. Il est certain que la casse sociale va être rude, mais sans fusion, elle risquait d’être pire encore.
Le point noir selon moi est l’absence des deux groupes en Asie.
PSA à plus de cash que FCA. On parle bien de cash en trésorerie, pas de capitalisation boursière.
4.5 Milliards pour FCA, 8.2 Milliards pour PSA.
A force de faire des milliards de cadeaux aux agnellis, du cash chez fca, il en reste plus beaucoup.
non la Famille Agnelli est sur une pépite de 30 Milliards.
Ce ne sont que des suppositions oui. Farfelues, peut-être pas. Et c’est ce qui arrivera. Quasiment certain. PSA à dit adieu au FCSM, à GEFCO, à PMTC pour assainir le groupe. Faurecia y passe aussi. Même le musée Peugeot à été externalisé.
Alors croire qu’une marque morte comme Lancia puisse continuer… Du grand ménage va être fait.
En 5 ans minimum, voir plus si il est reconduit, il va se passer plein de choses.
Ca me plaît bien cette fusion, elle peut cartonner, il y’a du potentiel 🙂
@SGL :-racheter Tesla
Mais pourquoi vouloir racheter Tesla ? 57 Milliards de dollars de bulle spéculative (pour le moment).
Sans compter que l’on arrive à un moment crucial pour Tesla qui sur le dernier trimestre affiche -39% aux USA. L’Europe et la Chine ne compensent pas encore.
Et cela pourrait expliquer pourquoi le modèle Y pourrait être avancé (pour relancer l’intérêt).
Surtout, PSA comme FCA peuvent tout à fait sortir une berline 100 kWh.
Mais le veulent-ils, en sont-ils contraints par les normes européennes d’émission, et surtout ont-ils la clientèle pour ?
Non, non et non 🙂
Quant à la F1, aucun intérêt. Ferrari (même si ce n’est plus FCA) est là pour l’image et Alfa Romeo sponsorise une écurie.
PSA a plus intérêt à aller chercher du côté du Mans où cela parle hybride, 20 à 30 millions d’euros de budget (et non plus de 200 comme en F1 pour un milieu de tableau).
Ou à mettre un peu plus de sous dans le WRC par exemple.
@Thibaut, c’était un peu des boutades…
Mais FCA+PSA peuvent envisager d’être N°1 des ventes de VE d’ici 2025.
Ambitieux, mais Maserati pourrait de l’anti Tesla Model S et X
Alfa et DS de l’anti Model 3 et Y.
Etc.
Être N°1, ils pourraient être en rallye WRC, rallye Raid, sport-prototype, etc.
Et faire plein de modèles, peu rentable comme les GT, cabriolet, et niche commerciale, bon pour l’image et le prestige
…et relancer le programme Hybrid Air qui n’était pas rentable seul !
https://www.usinenouvelle.com/article/hybrid-air-pourquoi-psa-se-degonfle.N307190
Boutades ou pas, veulent-ils et ont-ils intérêt à pousser Maserati dans le VE ? Ou devenir N1 du VE ?
Relancer Maserati uniquement avec de la GMP thermique de nouvelle génération (des milliards de dépenses) et affronter les BAM sur leur terrain est presque une mission suicide en 2020.
Autant gagner du temps et passer à la génération future.
Qui va acheter les 8,10,12 cylindres dans l’avenir dans le monde ?
@AXSPORT ? Quelques cousins de MBS…
Les marchés « traditionnels » se réduisent comme peau de chagrin… Et l’inverse pour les VE.
On ne fait pas des programmes pour les 20 dernière années passé… Mais bien pour les 20 prochaines années !!!!
L’article ne precise pas ce qui se cache derrière le 50 – 50 annoncé. Il faut le voir avec la capitalisation boursière des deux groupes.
Avant les sorties dans la presse, PSA capitalisait 22,5 miliards contre le 18 miliards de FCA.
La fusion donc revalorise le groupe italo-américain à hauteur de 4,5 miliards que PSA consentira à FCA.
La famille Agnelli-Elkann s’en sort bien et va empocher dans l’opération une belle prime actionnaire. Comme dab ils en ont l’habitude, c’est vivre de rente!
Exor pour le moment reste l’actionnaire de référence sans avoir pour autant la majorité au conseil d’administration. Ici ce sera peut-être le tour de PSA à avoir l’avantage et devoir bosser pour s’en sortir.
@ Jeff
En un seul jour au cours de la bourse PSA est derrière FCA !
Ne te fie pas aux communiqués périmés car d’un jour à l’autre en fonction du cours de l’action c’est très variable.
@AVENUE ça s’appelle justement un ajustement des valorisations en fonctions des conditions de l’offre. Les marchés ne sont pas toujours efficients mais là il s’alignent juste sur les valorisations de l’offre.
Un rappel : avant l’offre la répartition des capitalisations étaient à 60/40 (en faveur de PSA)
@ pcur
C’est ce que je disais c’est très variable …..
Ce qui compte c’est le cours de l’action une fois la fusion faite !!!
Mais voyons, c’est du n’importe quoi, évidemment pas trop connaissant des actions et même de fusion entre sociétés.
Je répète les cours en bourse tout avant l’annonce ont été ceux que je disait. Aujourd’hui PSA est valorisée à 23,3 milliards contre 20 pour FCA, et alors ?
Ce qui compte c’est la valeur de la capitalisation. Pour parler fusion il faut arrêter les pendules à un moment donné, autrement c’est la pagaille et on ne vient jamais au bout
Ne confondons pas non plus ce qui sont les valeurs avec leurs taux de variation sur le marché, qui en % sont plus fort pour FCA. Mais ça ne veut rien dire
@ Jeff
De toute façon il y aura des compensations croisées pour aboutir a du 50/50.
Ce qui compte ensuite c’est la valeur de l’action après la fusion.
Après la fusion FCA n’existe plus et PSA non plus.
APRES la fusion on a à faire à une nouvelle entité.
Bref il y aura 1 actionnaire de référence, des actionnaires secondaires et des actionnaires sur le marché.
Le Conseil d’administration nomme l’administrateur et/ou le révoque.
En résumé ce qui compte c’est le APRES et pas l’avant.
Le APRES est simple à deviner, il faut que ça marge et que ça rapporte le maximum.
L’activité industrielle on l’a bien compris est secondaire dans ce genre de puzzle capitalistique.
@AVENUE : « Après la fusion FCA n’existe plus et PSA non plus. »
Alors non. FCA et PSA existe encore. Mais, on crée une société au-dessus qui détient les actions des sociétés en-dessous. Et les actionnaires de FCA et PSA se répartissent les actions de cette nouvelle entité.
C’est par exemple ce qui fait que Renault est de droit français (siège à Boulogne Billancourt) tandis que la société mère Renault-Nissan-Mitsubishi est de droit néerlandais.
Là, rien n’empêchera le détricotage de la fusion. Regardez Daimler-Chrysler…fusion, séparation 😉
@ Thibaut Emme
Le parallèle avec R N M est audacieux puisque Nissan refuse la fusion.
Renault-Nissan-Mitsubishi BV, a été créée pour élaborer une stratégie commune et développer des synergies.
Dans le cas de FCA PSA on parle de fusion et pas d’alliance.
Ou alors nous n’avons rien compris à ce qui se passe ?
Emme a déjà bien répondu à la question sociétaire.
Pour ma part je reviens au point de l’actionnaire de référence.
La prise de décision stratégique et opérationnelle se prend au niveau du conseil d’administrations qui valide le budget de dépenses et le bilan.
Or dans ce cas précis ce n’est pas à l’actionnaire de référence d’en décider car n’a pas la majorité.
La composition en effet du Conseil donne ça :
5 conseillés pour FCA et 6 pour PSA, avec un patron du groupe qui n’est autre que le CEO Tavares.
L’Elkann fait le président sans pouvoir, qui veille en particulier sur la part que FCA a investi.
D’ailleurs c’est bien l’actuelle majorité portée par PSA, d’où s’explique l’étrange valorisation de FCA pour la ramener à 50-50, qui a été refusée par FCA dans son premier deal avec PSA
@ Jeff
Tu confonds l’actionnaire avec le président et l’administrateur.
L’administrateur est nommé par le C.A mais l’administrateur peut aussi être révoqué par le C.A.
L’administrateur n’a rien à voir avec les actionnaires a qui il rend des comptes.
Si le président du C.A a une majorité relative dans l’actionnariat il a une influence plus grande surtout s’il est dans un contexte ou le tour de table est hétéroclite.
Les Chinois on le sait sont sur le départ, la famille Peugeot est divisées en 2 entités bien distinctes (les membres de la famille Peugeot sont plus de 300 porteurs d’action). L’état Français a cédé ses part a BPIFrance…(BpiFrance sujette a bien des contreverses…)
Bref a ce jour personne ne peut raisonnablement penser que demain sera comme hier.
D’autant que l’industrie automobile traversera des tempêtes dans les 10 prochaines années.
On n’y est pas !
Les accords donne une répartition actionnaire de 6 contre 5 à faveur de PSA dans le board.
Le 6ème conseiller n’est autre que Carlos Tavares, CEO de la nouvelle société pour 5 ans.
Bien entendu Tavares peut être révoqué par le Conseil, mais PAS le 6ème conseiller, qui sera toujours nommé du coté PSA. C’est le résultat du cumul de capitalisations/actions sur la table.
Le président, provenant de FCA, n’a autre qu’un pouvoir représentatif et de contrôle.
C’est un cas bien différent de celui d’une autre fusion italo-française : Luxottica – Essilor.
Ici le président joue sa fonction à fond car la gouvernance est de 50-50 avec touts les problèmes qu’on connait.
D’ailleurs c’est justement ce cas de figure que Tavares a toujours exclu pour le bien de la société.
Un seul patron a bord et une seul commandement !
@Jeff
« La composition en effet du Conseil donne ça :
5 conseillés pour FCA et 6 pour PSA »
Aux dernières nouvelles, ce serait 5 conseillers pour FCA, 5 pour PSA et 1 indépendant. À confirmer.
C’est confirmé et c’est même marqué dans l’article 😀
Je m’auto-cite : « Concernant le Conseil d’Administration de 11 membres, 5 seraient pour le groupe Italo-Américain, 5 Pour le groupe Français et 1 serait indépendant. La guerre d’influence se trouvera là comme le rappelle Madame Pannier-Runacher. »
No, du coté PSA il y a 5 conseillers (Dongfeng dedans) plus 1 qui n’est autre que Carlos Tavares. Voilà qui fait 6 à 5.
Juré et craché
@ Jeff
Désolé de te contredire mais une fois la fusion faite TAVARES n’est ni de PSA ni de FCA mais bien indépendant. Ca semble logique.
Tu peux faire confiance à Thibaut Emme.
C’est comme le président de la république une fois en place c’est le président de tout le monde.
En résumé ça fait 5 5 et 1 indépendant Carlos Tavares l’administrateur et le Président Elkann.
Prière de ne pas chipoter
Avenue, si vous n’avez pas encore saisi que c’est PSA à avoir racheté FCA, c’e n’est même pas la peine d’en parler. Dans ce cas lisez par exemple l’Echo ou tout autre journal et puis venez en parler.
Vous n’avez pas compris le sens donné au nom du conseiller indépendant. Ce n’est pas quelqu’un qui joue la balance, un jour avec PSA et un autre avec FCA, au plus offrant, ou qu’il reste là à regarder les autres.
Vous n’avez pas clair ce qui est la gouvernance d’une entreprise.
Dans cette affaire le président n’a pas le pouvoir d’y nommé le CEO ni de mettre le nez dans la composition de son équipe. Il n’a aucun pouvoir de blocage. Est-ce clair?
Tavares est indépendant de quoi ? Simplement du fait qu’il n’est pas actionnaire mais mandaté par la part PSA et en accord avec FCA pour conduire la nouvelle société et donner à celle-ci la majorité à la part française. Tavares est le 6ème homme dans le board et, je me répète, il n’est pas DEPENDENT du président sinon de façon purement symbolique. Est-ce un peu plus clair or not ?
Libre à vous en suite de nommer président et administrateur délégué à votre guise, ce sera pour une autre société
@Jeff
Si vous lisez la presse Française vous aurez une version
Si vous lisez la presse Américaine vous aurez une autre version
Si vous lisez la presse Italienne une 3ème version
Si ca vous rassure de croire dans une des trois versions je suis ravi pour vous.
Moi je suis comme St Thomas et je rajoute je dis wait and see
On a déjà eu un précédent cette année avec Renault et le pitre Lemaire et consorts.
Toutefois Thibaut Emme me semble plus objectif que vous sans vouloir vous faire de la peine.
@Thibaut Emme
Désolé, je n’avais pas fait attention.
Mais comment font les petits constructeurs (Mazda…) pour survivre et proposer de jolis et intéressant véhicules ?
et bien on en reparlera dans 10 ans de Mazda..
probablement comme Subaru, obligé de s’adosser à Toyota ou de s’unir (peu probablement à Honda ou à ce qui restera au Japon) à un étranger, sans doute un Chinois.
Très forts aux USA les « petits » Japonais ne pourront pas refaire le coup avec la Chine, ex >Suzuki reparti, (tiens c’est drôle quand PSA a des pb on en fait des pages mais on oublie que d’autres ont plié bagages…).
Certains sites semblent dire que c’est la famille Agnelli qui prendrait le contrôle de PSA par cette action(fusion 50/50) 😮
Si on suppose que c’est du 50/50, les 28,98 % de Exor deviennent 14,49% du nouvel ensemble.
Du côté de PSA, Dongfeng, BPI (via le holding Lion Participation) et Famille Peugeot (via deux holdings de la famille) ont tous 12,23%.
Après fusion, ils auront tous 6,115% du nouvel ensemble. Donc a eu trois, ils ont 18,345%…s’ils s’entendent ce sont eux qui sont « devant ».
Pour le moment, le pacte d’actionnaire évoqué permet à la famille (et juste à elle) de prendre 2,5% de plus….mais, elle pourra le faire auprès de BPI ou Dongfeng…donc la famille peut grimper à 8,615% mais le total des trois reste à 18,345%.
Le pacte est prévu pour une durée de 7 ans durant lequel on ne bouge pas…après…soit on ressigne, soit c’est la « guerre » 😉
Donc 50/50 ou pas ? En tout cas, cela semble moins déséquilibré qu’avec le projet Renault.
Mais, cela reste un cran en faveur de FCA.
Reste surtout une inconnue et la secrétaire d’Etat Agnès Pannier-Runacher l’a très bien résumé hier sur Europe1, pour être majoritaire au Conseil d’Admin, il faut avoir les indépendants dans sa poche…là il n’y en a que 1 qui peut être faiseur de roi.
A lire les commentaires ici comme ailleurs, on a pas peur de refaire le monde avec toujours les mêmes rengaines, mais pas la peine de les énoncer…
L’équation est pourtant simple : FCA, sans technologie électrique disponible rapidement (hybride, full EV – pas la peine de nous rappeler que ça va sortir chez Jeep et chez Alfa) et des moyens de développement à priori assez limités allait droit à la ramasse en perdant des sommes folles en amendes de tout poil, mais comme pour l’heure Too Big to fall, sauvé par sa relative taille.
De l’autre PSA, un des constructeurs européens les plus armés pour éviter les retournements de normes (à part le diésel quand même) mais un peu petit pour amortir ses investissements, avec des trous dans sa gamme pour couvrir d’autres continents en besoins spécifiques et surtout trop petit pour amortir de nouvelles technologies sans perdre en rentabilité…
Dans tous les cas le mariage était forcé, pour l’un comme pour l’autre.
Attendre semblait une bonne idée, sauf que si la conjoncture se dégrade, autant FCA pouvait valoir moins chère, autant PSA aurait du puiser dans des réserves pour vivre donc avoir moins de disponibilités.
Pour moi, FCA sauve en effet les meubles, mais à la manœuvre on voit plus Tavares, donc PSA, en plus le rachat d’Opel passe maintenant pour un cas d’école. 16 ans de pertes, (ok, GM gnia gnia), rend la boutique équilibrée en moins de 2 ans, le groupe lui même à 1 doigt 3 quarts de la faillite en 2012 s’est refait la cerise au point de rendre tous les constructeurs jaloux qq part. (Au point qu’on lit un peu chez VW la stratégie de marques de PSA _ la remise en question du positionnement de SEAT /SKODA /CUPRA_ soit dit en passant).
Le mariage de l’un et de l’autre, ensemble ou autrement était inévitable.
SI on ajoute que l’histoire est un éternel recommencement avec dans le désordre :
Citroën et Fiat pour des utilitaires dans les années 70 (le C35 était un Fiat)
Citroën et Maserati (les deux avant fusion avec leur repreneurs respectifs)
Peugeot et Fiat avec la saga SEVEL, nord et sud mais aussi en Argentine, Brésil Turquie
Peugeot et Chrysler (rachat Simca mais aussi utilisation des moteurs), Opel et Fiat pour la Punto et le Doblo/Combo…
Bref si j’espère que la recherche du profit maximal ne va pas prendre le dessus sur la logique industrielle, il est difficile de dire que l’union des deux n’était pas la seule issue possible.
Maintenant oubliez de suite une 608 à propulsion sur la base de Giulia, ou une DS10 à moteur V6 Maserati (le pentastar ndlr).
Une Punto cousine de 208 / Corsa, ça c’est possible, une Tipo façon 308III aussi, et un SUV Alfa sur base 3008HY tout autant… (même si aujourd’hui le probable soubassement – et déplorable – Jeep soit dans la place).
Ceci dit comme Taveres a réussi à bloquer la Corsa GM pour imposer la Corsa PSA en moins de deux ans, il n’est pas impossible que le coup soit rejoué avec un Alfa HY 2/4.
Le Talento va redevenir un EXPERT cousin de tous les autres, et les nouveaux Boxer itou… Peut être sur la base du travail d’OPEL…
A mon avis la gamme qui va être le plus replâtrée sera celle de Fiat, fini les modèles exotiques rebadgés de chez tous les constructeurs du Monde et bonjour l’anti Dacia, Alfa pourra peut être sauvée, Lancia rayé de la carte.
Maserati pourra servir de base à des Chrysler de luxe ??? cantonnée aux gros SuV/PU tandis que Dodge pourra jouer le coté sportif avec une gamme basée sur des petites berlines tractions PSA et grosses propu basées sur des Alfa…
C’est pas beau comme programme, depuis le fond de son canapé, au fait Carlos, si tu veux des idées…
Je me répète : travailler avec des Italiens c’est très difficile, ce sont des commerçants nés, qui cultivent le culte du secret.
Si on examine la mariée, il y a Jeep qui met plein d’étoiles dans les yeux (pour des produits pas vraiment fiables), Chrysler moribond, les Pick Up en pleine gloire mais qu’aux US et la 500 qu’il va bien falloir changer et qui va devoir grossir, grossir – et aussi être plus chère.
Farrari est hors de portée depuis quelques années, Maserati c’est moribond tout comme Alfa.
N’oublions pas que ls Français sont d’impitoyables tueurs de marques automobiles aussi.
L’alliance n’est pas tout à fait la même chose, mais c’est similaire.
Ne vous focalisez pas sur le parallele, si fusion il y a, les deux entités subsisteront, chapeautées par une autre sous le principe des holdings.
Cela se défait aussi vite que cela se fait.
@Thomas, certains GMP peuvent être dépollué d’autres pas, généralement les plus anciens.