Proton, constructeur automobile public malais vient de faire son entrée sur le marché kenyan avec le premier lot d’assemblage de son offre automobile phare, la Proton Saga.
Proton a annoncé avoir expédié 30 unités de kits complètement démontés, qui seront assemblés localement par Simba Corporation.
Le Kenya veut développer son économie à l’international
L’opération a été annoncée par le haut-commissaire du Kenya en Malaisie, Francis Ndegwa Muhoro, en personne. Ce dernier a tenu à réaffirmer l’importance du programme de diplomatie économique internationale du Kenya, tout en encourageant de nouveaux investissements malais dans le pays.
Le Kenya : une porte d’entrée pour l’Afrique
Muhoro a tenu à préciser dans son allocution l’enjeu que constituait l’arrivée de Proton dans le pays. Selon lui, cela ne constitue pas seulement une entrée sur un marché de 51 millions de personnes, mais également une porte d’entrée vers un marché africain potentiel de 1,3 milliard de personnes.
Le Kenya : potentiel en tant que centre automobile d’Afrique de l’Est
Francis Ndegwa Muhoro a en outre souligné le potentiel du Kenya en tant que centre automobile d’Afrique de l’Est, région soutenue par une importante classe moyenne, un environnement commercial progressiste, un accès au marché régional et doté d’une expérience de l’assemblage automobile avec notamment PSA et Volkswagen. Autant de points forts, qui – il l’espère – devrait permettre d’accroître les échanges entre les deux pays.
Proton étend son internationalisation
Le PDG adjoint de Proton, Datuk Radzaif Mohamed, a déclaré que cette décision permettrait de voir les produits du constructeur dans des endroits aussi divers que Bangkok, Islamabad, Le Caire et désormais, Nairobi.
La Saga Proton a été conceptualisée pour la première fois comme la «voiture nationale» de la Malaisie en 1979, et est aujourd’hui considérée comme un «symbole national». Saga »est un acronyme pour« Safety, Achievement, Greatness and Ability ». Parmi les différents modèles automobiles de la société, il s’agit de celui le plus ancien et le plus vendu de Proton.
Notre avis, par leblogauto.com
Pas de malaise pour la Malaisie qui étend peu à peu ses pions. Quant au Kenya, il pourrait bien devenir prochainement un élément clé de la percée des constructeurs en Afrique. Un marché d’importance alors que celui de l’Europe s’essouffle.
La Saga Proton est dotée quant à elle de sérieux atouts pour rentabiliser une production de masse, ne nécessitant pas de coûts de développements élevés. Un avantage certain alors que les constructeurs occidentaux doivent investir massivement pour adapter leurs modèles aux nouvelles normes environnementales. L’Afrique, la clé du succès ? Ou plutôt de la rentabilité ?
Sources : Proton
Une sorte de Saga Africa donc !!!
C’est pas mieux que pas de malaise en Malaisie ??
Ou être malpoli à Tripoli ?
Ah joli !!!
votre cote aventurier qui ressort !!! 😉
Bof, les Africains sont très pointilleux sur la robustesse de leurs voitures, les routes goudronnées en dehors des villes n’étant pas la norme.
certes, j’ai vu des Dacia au Sénégal qui ne tenaient pas le coup…
Et encore, les Dacia sont des Volvo à coté des Proton, en termes de qualité de construction,
en Afrique, on va assembler et essayer d’équiper 1,3 milliard d’individus avec des autos basiques, loin d’être écologiquement corrects et chez nous sommes quelques centaines de millions à être condamnés à payer des malus exorbitants ou à rouler en chiotte électrique pour lutter contre le réchauffement climatique