Le procès entre Lotus Cars et le Team Lotus est prévu pour le 21 mars (avec un second volet en novembre). Tony Fernandes, patron de l’écurie de F1, a reçu une offre de Proton: « Tiens, prends ces 6 millions de livres sterling (7,1 millions d’euros) et disparait. »
Evidemment, Fernandes a refusé. Il n’est pas question pour lui de dissoudre son écurie et de mettre à la porte 250 employés.
Dans la tradition « Fernandesienne », il en rajoute une couche lacrymale: « Proton m’a trahit, alors qu’on avait passé un accord sur 5 saisons avec eux. » (NDLA: en fait, l’accord ne portait que sur un an et Fernandes l’a arraché après un lobbying auprès du constructeur.)
Il faut remarquer que c’est Proton et non Lotus Cars qui a proposé le deal. De quoi accréditer la thèse que le plus virulent, dans cette affaire, est le constructeur Malaisien (et non Lotus Cars.)
Du reste, ce type d’arrangement à l’amiable, hors des tribunaux, est assez commun en droit anglo-saxon. Il ne faut pas en déduire que Proton s’impatiente ou qu’ils ont peur de l’issu du procès.
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