Chez Renault, on dit oui.
A l’occasion d’une visite de Patrick Devedjian, ministre en charge de la mise en oeuvre du plan de relance, et Luc Chatel, secrétaire d’État chargé de l’Industrie et de la Consommation dans une concession Renault, la marque a indiqué ressentir les effets de cette prime.
Renault affiche en effet une hausse de ses ventes de 40% comparé à novembre, et surtout une hausse de 30% comparé à la même période l’an dernier. Patrick Pelata, directeur général délégué de Renault, a d’ailleurs indiqué que selon lui, cette prime pourrait, sur 2009, apporter la vente de 100.000 à 200.000 voitures de plus.
Cumul des mandats primes
Cet effet prime à la casse, dont ce félicite le gouvernement, est aussi à rapprocher des opérations commerciales très attractives, et du mattraquage publicitaire qui les accompagne. Renault a en effet modifié les conditions d’attribution de cette prime. Elle est accessible sur des occasions récentes, mais aussi si votre voiture destinée à la casse à plus de 8 ans. Autant de conditions qui dopent la loi initiale. (ici, la liste des extensions selon les constructeurs)
La prime à la casse est d’ailleurs jugée insuffisante par un membre de l’opposition. Guillaume Bachelay, Secrétaire National du PS à l’industrie, estime que « ces mesures profitent en majorité à des véhicules de taille réduite, qui sont aussi produits dans les pays à bas coûts. Elles n’apportent donc pas de solutions durables aux usines françaises qui produisent les véhicules moyens et haut de gamme« (a lire sur Boursorama). En d’autres termes, ces effets bénéfiques de la prime à la casse sur les ventes permettent d’écouler des stocks, mais est-ce durable pour les emplois du secteur ?
On attend les réactions d’autres constructeurs sur ce premier mois de prime à la casse.
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