Premiers tests pour l’Aston Martin Valkyrie Hypercar

L’hypercar a terminé ses premiers essais sur piste avant un programme d’essais « complet » pour préparer les deux campagnes du Championnat du Monde d’Endurance de la FIA et du Championnat IMSA WeatherTech SportsCar en 2025.

Affublée d’un énorme aileron, l’Hypercar à moteur V12 a été repérée en train de rouler à Silverstone la semaine dernière, et des roulages supplémentaires ont eu lieu à Donington Park. La voiture a subi un shakedown et des tests d’évaluation avec Darren Turner, Mario Farnbacher et Harry Tincknell au volant.

Aston Martin a déclaré que le programme d’essais devrait se déplacer du Royaume-Uni vers les circuits européens tout au long de l’été, l’accent étant mis davantage sur l’évaluation des performances. Adam Carter, responsable de la branche Endurance en compétition de la marque, a précédemment indiqué que le programme d’essais serait ensuite partagé entre l’Europe et les États-Unis une fois qu’un « certain seuil » aurait été atteint.

The Heart of Racing, la structure partenaire, a récemment établi un siège d’équipe au Royaume-Uni pour son programme WEC, à proximité de l’endroit où les voitures de course sont construites en coopération avec Aston Martin Performance Technologies, basée à Silverstone. Avec cette Valkyrie, Aston sera le seul constructeur présent à tous les échelons des courses d’endurance et de GT, depuis le GT4 jusqu’à l’hypercar.

Un V12 atmo en course, mais oui

Pour rappel, la Valkyrie « civile » est mue par un moteur V12 atmosphérique de 6,5 L de cylindrée (d’origine Cosworth) dont la puissance maximale est de 1 014 ch à 10 500 tr/min et avec une zone rouge atteinte à 11 100 tr/min. Il développe un couple de 740 N m à 7 000 tr/min. Ce moteur est secondé par un moteur électrique, alimenté par une batterie Lithium-métal polymère (LMP), qui agit comme un récupérateur d’énergie, et dont la puissance atteint 162 ch et le couple 280 N m. La Valkyrie, à l’aide de ses deux moteurs, développe donc 900 N m de couple.

Evidemment, ces données changeront pour la version de compétition, en raison des contraintes règlementaires et de la Bop (balance of performance) qui régit et équilibre les performances des différentes hypercars et LMDh. Mais, sans nul doute, le bruit du V12 atmo ravia les amateurs. Le plateau WEC 2025 sera vraiment extraordinaire, avec Ferrari, Toyota, Peugeot, Alpine, BMW, Porsche, Lamborghini, Cadillac, Isotta et donc Aston Martin, sans oublier non plus la diversité des motorisations utilisées par les différents constructeurs.

Les fans attendent avec impatience cette hypercar V12, qui fera oublier sans doute la dernière Aston Martin engagée dans la catégorie reine, l’AMR-One de 2011, qui avait été un gros fiasco. On préfère se souvenir de la Lola-Aston Martin V12, qui avait obtenu un joli palmarès en plus de nous enivrer, déjà, avec son V12.

(3 commentaires)

    1. + 1 !
      Et même si je suis un peu sceptique sur la compétitivité de la voiture (j’espère me tromper) je la trouve absolument magnifique !!

  1. Sa seule beauté devrait suffire et pourtant ils y ont mis un V12 en sus.

    Peu importe la victoire, elle est déjà acquise sur plusieurs plans.

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