Ces mauvais résultats s’expliquent par des performances en retrait sur les marchés clés du constructeur. Aux États-Unis, le géant coréen a souffert d’une gamme inadéquate sur un marché qui favorise les pick-ups et les SUVs au détriment des berlines. Le PDG de la filiale américaine en a d’ailleurs fait les frais. Tout comme ses homologues sur les marchés chinois et coréens. Sur ce dernier, Hyundai-Kia a enregistré une baisse des ventes de 7,8 %.
Le groupe Hyundai-Kia a également souffert de débrayages en juillet et d’une grève générale survenue en septembre puis octobre, une première depuis 12 ans. Ces actions ont mené à une perte de production de plus de 114 000 véhicules entre juillet et fin septembre. Les accords sur les hausses salariales conclus en octobre n’ont pas permis de rattraper les retards de production.
Ces mauvais résultats n’empêchent pas le géant coréen d’être ambitieux pour 2017. Il prévoit en effet d’augmenter la production de 7,88 millions de véhicules en 2016 à 8,25 millions en 2017. Hyundai et Kia prévoient d’écouler respectivement 5,08 millions et 3,17 millions de voitures. Hyundai-Kia entend s’appuyer sur une hausse des capacités de production avec notamment l’ouverture de sa quatrième usine en Chine, son premier marché en termes de volume. Cette nouvelle unité de production sortira 200 000 véhicules en 2017 puis 300 000 en 2018. Le coréen prévoit de lancer de nouveaux modèles, dont un très attendu petit crossover sur le marché coréen et européen.
Source : Detroit Bureau / Autonews
Source photo : Hyundai