Trente ans auparavant, le concept Boxster ravivait chez Porsche l’idée du roadster. Bien lui en a pris, puisque la Boxster, sortie en 1996, contribua à redynamiser la marque et à rebooster ses ventes, juste avant l’arrivée du Cayenne. Aujourd’hui, Porsche dévoile la 718 Spyder RS, présenté comme le « fleuron de la gamme des 718 à moteur central » et le « pendant » décapotable de la 718 Cayman GT4 RS. C’est la 718 la plus puissante et rapide de tous les temps, une sorte de bouquet final, ou presque, de la thermique alors que la prochaine génération sera électrique.
Un moteur de 911 GT3
Pour la première fois, le moteur atmosphérique six cylindres à plat de 500 chevaux issu de la 911 GT3 équipe une sportive à moteur central décapotable. Il s’agit du même bloc moteur à haut régime de conception légère que celui du modèle de course Porsche 911 GT3 Cup. Le moteur six cylindres à plat, avec ses 4,0 litres de cylindrée, tourne à un régime maximal de 9 000 tr/min, délivre une puissance de 500 ch pour un couple maximal de 450 Nm. Associé à une boîte PDK à sept rapports raccourcis, le bloc six cylindres propulse le roadster biplace de 0 à 100 km/h en 3,4 secondes. La sportive atteint les 200 km/h en 10,9 secondes. Par rapport au 718 Spyder, cette RS bénéficie d’un surcroît de puissance de 80 ch et franchit les 100 km/h en une demi-seconde de moins. Sa vitesse de pointe est de 308 km/h, contre 300 km/h pour le 718 Spyder.
Légèreté et fonctionnalité
Les performances ont également été optimisées par un travail sur le poids. Le nouveau 718 Spyder RS dispose d’une capote allégée simple couche, avec un mécanisme de montage manuel. Particulièrement compacte, La capote complète, en incluant les éléments mécaniques, ne pèse que 18,3 kg, soit 7,6 kg de moins que la capote du 718 Spyder et 16,3 kg de moins que celle du 718 Boxster. Lorsque le temps le permet, la capote peut être laissée à la maison pour alléger la voiture de 8 kg supplémentaires. Affichant 1 410 kg sur la balance, le 718 Spyder RS pèse 40 kg de moins que le 718 Spyder avec boîte PDK, et même 5 kg de moins que le 718 Cayman GT4 RS. Dans l’habitacle aussi, pas de fioritures : tout a été réduit à l’essentiel en termes de fonctionnalité et d’ergonomie. Il s’agit notamment d’un volant sport revêtu de Race-Tex et de sièges baquets (avec le logo Spyder RS) en PRFC avec des garnitures en carbone. Une grande partie du cuir est encore utilisée, même pour le revêtement du tableau de bord.
L’avant du nouveau 718 Spyder RS, très ressemblant au coupé, en polymère renforcé de fibre de carbone (PRFC) de série, est doté d’une large sortie d’air, située au-dessus du bouclier avant. Les deux prises d’air NACA améliorent le refroidissement des freins sans nuire au coefficient de traînée (Cx). Les ailettes latérales situées à chaque extrémité du bouclier avant contribuent à accroître la déportance. À l’arrière du 718 Spyder RS, en lieu et place de l’aileron, une arête de décollement en forme de queue de canard assure l’écoulement du flux d’air.
Le châssis est doté de série du système de gestion active Porsche Active Suspension Management (PASM) avec réglage sport et surbaissement de 30 mm. Il est également équipé du système de contrôle vectoriel du couple Porsche Torque Vectoring (PTV) avec différentiel arrière à glissement limité mécanique, de paliers de support avec rotules et jantes en aluminium forgé de 20 pouces.
Et à quand une version « Touring » de la 718 GT4 comme pour la 911 GT3 ? Si quelqu’un a ses connexions à Stuttgart, merci de leur transmettre mon idée. Je demande juste 1000€ par voiture vendue (seulement !). Merci.
C’est cher ?
Bizarre la 718 je la conçoit soit en version tranquille soit en GT4. Mais pourquoi pas, je suis pas expert dans la gamme.
Puis, c’est toujours un bon investissement…
Allez banquier..