Pony.ai lance un service de livraisons sans chauffeur en Californie

La start-up chinoise Pony.ai, spécialisée  dans la conduite autonome, s’est associée au site de commerce électronique Yamibuy pour lancer un service de livraison sans chauffeur dans la ville d’Irvine, en Californie. Un porte-parole de Pony.ai a déclaré que la société pouvait livrer entre 500 et 700 colis par jour.  Ce qui devrait ravir les habitants en cette période de confinement.

Le service de robot-taxi Pony.ai interrompu avec le confinement

En 2019, Pony.ai a lancé un service de robot-taxi à Irvine en partenariat avec Hyundai en utilisant les voitures du constructeur sud-coréen équipées de la technologie Pony.ai.

Ce service de taxi sans conducteur a été suspendu après qu’une ordonnance de confinement a été rendue dans le nord de la Californie au courant du mois de mars.

Pony.ai réoriente sa flotte pour la livraison sans chauffeur

Pony.ai a alors réorienté sa flotte de 10 véhicules pour les livraisons. Il s’est associé au site de commerce électronique Yamibuy pour l’initiative.

Une fois qu’un client de la région d’Irvine passe une commande sur Yamibuy, une voiture autonome récupère le colis et le livre à destination. Le client peut soit venir à la voiture pour le récupérer ou un opérateur, qui sera dans la voiture, le déposera sur le pas de la porte.

Yamibuy a une variété de produits sur son site – de la nourriture aux boissons et aux cosmétiques. L’ensemble du processus est sans contact, affirme l’entreprise.

En décembre dernier, le Department of Motor Vehicles (DMV) de Californie a autorisé les essais et l’utilisation commerciale de véhicules de livraison autonomes légers sur les routes.

Pony.ai concurrent de Waymo, associé à Toyota

Pony.ai est un concurrent de Waymo, la filiale de voitures autonomes de la société mère Google Alphabet. En février dernier, la start-up a levé des fonds d’une valeur de 462 millions de dollars dans le cadre d’une opération de financement comprenant Toyota. Portant ainsi la valorisation de Pony.ai à près de 3 milliards de dollars.

Notre avis, par leblogauto.com

Bien que le service de livraison de Pony.ai ne soit disponible que dans une région de la Californie et à petite échelle, il pourrait s’avérer utile pour améliorer les systèmes techniques de l’entreprise. La technologie de conduite autonome reposant en effet sur la réalisation de trajets de centaines de milliers de kilomètres permettant de collecter des données et d’en tirer des enseignements afin de rendre les systèmes plus précis, fiables et plus sûrs.

La réalisation d’un service pilote de ce type pourrait fournir à Pony.ai des informations et des données précieuses, ainsi qu’une augmentation des livraisons autonomes à la fin de la crise du coronavirus.  Ce test grandeur nature lui permet d’ores et déjà de marquer sa présence sur le marché.

Les Chinois semblent décidément prompts à saisir toutes les opportunités, voire à s’insérer dans les brèches, la nature ayant horreur du vide. On attend la réaction de Waymo ….

Sources  :  Pony.ai, CNBC

(6 commentaires)

  1. Navyia, a un bon coup à jouer avec les autorités.
    Avec moins de monde dans les rues, leur navette trop courtoise devrait mieux s’en sortir.

    Amenagées comme les boîtes amazon, elle pourrait faire du porte à porte.

    Au 19e certaines grandes villes de France étaient dotées, d’un réseau de messagerie pneumatiques, idéal pour livrer un tube dentifrice.

  2. Ce serait de plus valable en supermarchés, si une application d’ordinateur / smartphone et des drones dans le magasin (ou des robots à roulettes) permettaient à distance de CHOISIR les produits, fruits et légumes voulus, puis de payer par internet, et que e ou les sacs soient apportés chez soi via des véhicules sûrs et minimalistes en terme de pollution faite les drones aériens permettant de porter 30 g pas mieux ?)…

  3. il peut avoir des points négatifs et possifs à ce sujet. Il faut mentionner que avec cette technique il peut avoir une baisse de emploi.

  4. Vous oubliez Cruise, le réseau de voitures autonomes de GM, qui circulent à San Francisco depuis des années et qui vient récemment d’obtenir l’autorisation de prendre des passagers.

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