podcast 262: l’essentiel de la semaine automobile

Les groupes pétroliers ont publié des résultats en baisse au second semestre. -50% pour Shell, et -30% pour Total Energies. Une des causes: un baril revenu à un niveau normal. Mais pour l’énergéticien français, la chute est compensée en partie par les investissements diversifiés, notamment dans le renouvelable. Le groupe repose sur 19 gigawatts en la matière, en hausse constante. Les revenus gaziers sont également en très nette baisse. -72% pour l’Anglo-Hollandais, -49 pour le Français. Toutefois le groupe tricolore verse un acompte sur dividende confortable, grâce à un résultat net de 11,5 milliards de dollars, soit le double de 2019 sur la même période. 

 

Stellantis publie un chiffre d’affaires de 98,4 milliards d’euros au premier semestre, en hausse de 12% par rapport à la même période l’an passé. Volumes et marge par véhicule en progrès expliquent le résultat opérationnel de 14,1 milliards. Bénéfice net: 10,9 milliards d’euros. Stellantis dégage ainsi 4 245 € de marge par voiture vendue. L’Amérique du Nord compte pour 8 milliards d’euros des profits, contre 3,7 pour l’Europe. Le groupe a racheté pour 0,7 milliards d’euros en actions lors de ce premier semestre, et vise toujours 1,5 milliards d’ici la fin de l’année. 

 

Lors du dernier Mondial à Paris, la start-up française Hopium recevait sur son stand le Président de la République. Malgré les levées de fonds, la société a sollicité une procédure de redressement judiciaire, au moins jusqu’à janvier. Hopium promet de rembourser les dettes, grâce à son partenaire Atlas Special Opportunities. Exit la Machina, le modèle prévue d’être commercialisé. La start-up concentre son activité sur la future vente de sa pile à combustible. Elle reste cependant encore en développement. Capitaux propres négatifs à – 10 milliards d’euros et une trésorerie à – 1,3 millions démontrent les difficultés. Déjà 35 salariés ont quitté l’entreprise. 

 

Le gouvernement avance sur la révision du bonus pour les voitures électriques. Le futur score environnemental conditionnera son montant. Seront pris en compte, les émission de polluants et de gaz à effet de serre générés par les matériaux, les batteries ou encore le transport. Dans sa première version, un niveau de 60 points sur 100 sera nécessaire pour obtenir le bonus. L’objectif: moins subventionner des voitures en provenance d’Asie, au profit des constructeurs européens. Des dérogations sont en cours de discussion. Décision prévue pour fin 2023 pour une application dès 2024. 

 

La suite de nos essais de l’été se poursuit. A venir, celui de la Suzuki Swace de 140 chevaux. Elle nous accompagnera sur la route des vacances dès la semaine prochaine. A voir d’abord sur nos réseaux sociaux, puis sur votre site préféré.

 

Enfin les nouveautés de la semaine. Mercedes remet à jour ses fourgons, qui deviennent encore plus luxueux. La Microlino débarque en France, et s’immisce sur le marché des micro-électriques. Quant aux originaux, ils peuvent s’imaginer rêver en Morgan Super 3 Malle London. 

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