Les prévisions de la banque mondiale sont plutôt pessimistes à propos des couts de l’énergie. Ils resteront élévés au moins jusqu’à la fin de l’année 2024. La hausse des tarifs a atteint un niveau inégalé depuis 1973. Selon l’institution, les prix des produits de base devraient rester supérieurs à la moyenne des 5 dernières années. Pire, en cas de conflit prolongé, ils pourraient devenir encore plus volatiles. La banque mondiale précise que ces hausses ont un considérable coût économique mais également humain. Sans intervention des gourvernements, l’impact sur les carburants et l’inflation restera important ces prochains mois.
Actuellement, le bonus de 6 000 euros pour l’achat d’un véhicule électrique est octroyé sous conditions. Il faut détenir la voiture pour au moins 6 mois et parcourir au moins 6 000 kilomètres. La réglementation devrait prochainement évoluer, afin de limiter les reventes d’aubaine. Certains clients les rétrocédaient dès la fin de cette échéance dans un autre pays, pour récupérer une partie du bonus en argent frais. La détention à l’avenir pourrait passer à une année, toujours avec 6 000 kilomètres minimum. Notez d’ailleurs que son montant passera à 5 000 euros dès le 1er juillet, pour les véhicules de moins de 45 000 euros.
Le gouvernement va expérimenter le prêt à taux zéro pour l’achat d’un véhicule électrique dès janvier 2023. Il s’adressera à tous les particuliers et micro-entreprises domiciliés ou travaillant dans une zone à faibles émissions. Selon le décret, les voitures de moins de 50 grammes de CO2 au kilomètre sont éligibles. Paris, Lyon ou encore Grenoble font partie des villes concernées. Le financement est possible pour l’achat ou une location longue durée, pour des modèles de moins de 45 000 euros. Le foyer fiscal de référence ne doit pas dépasser 14 000 euros. Le prêt sera limité à 30 000 euros. Le ministère livrera un rapport d’évaluation dans deux ans.
Le géant français du pneumatique se porte bien. Michelin affiche un chiffre d’affaire en hausse au premier trimestre, à 6,481 milliards d’euros. C’est mieux qu’à la même période en 2019, avant la pandémie, d’environ 700 millions d’euros. Le marché du poids lourd pèse notamment dans ses résultats. Surtout, le cout plus élevé de la matière première a influé sur les prix des gommes, gonflant automatiquement le bilan. Cela explique en partie ce bon résultat, malgré une baisse de la fourniture des pneus en première monte sur les véhicules neufs, dont la courbe ne cesse de chuter. Michelin reste fort sur l’achat en seconde monte, qui représente les 3/4 de son activité.
A l’essai cette semaine, le Volkswagen T-Roc restylé. Le SUV allemand se met à jour, pour consolider sa position sur le marché. Nous l’avons essayé entre Colioure et Cadaques en Espagne.
Enfin les nouveautés de la semaine. Une Toyota Supra à boite manuelle arrive dans la gamme, Porsche dévoile une 911 Sport Classic, nous avons découvert le nouveau Mercedes Classe T, la marque à l’Etoile présente également une édition anniversaire de son A35 AMG.