PHEV : Opel Astra GSe et Astra Sports Tourer GSe

Le sigle GSe n’a donc plus rien à voir avec l’ancienne signification chez Opel. Ou plutôt si, si on écoute le discours officiel. Ces Opel Astra GSe et Astra Sports Tourer GSe se veulent sportives par touche. Pour ses GSe, Opel a donc choisi les modèles hybrides rechargeables. Il faut dire que la fée électricité permet des chiffres de couple et de puissance flatteurs, si on ne regarde pas trop le poids.

« Les nouvelles Astra GSe et Astra Sports Tourer GSe sont les voitures idéales pour lancer notre nouvelle sous-marque dynamique, en parfaite adéquation avec notre stratégie visant à devenir une marque 100% électrique d’ici 2028 », déclare Florian Huettl, CEO d’Opel.

Pas de surprise, on retrouve la motorisation PHEV maison (de l’ex-PSA) avec 225 chevaux (165 kW) cumulé et un couple maximal de 360 Nm. Opel annonce avoir un châssis « plus agile et précis : la direction, la suspension et les freins répondent immédiatement et de manière prévisible à chaque action du conducteur ». Le châssis est abaissé de 1 cm, la direction est calibrée « sportivement » et les ressorts de suspensions avant et arrière sont adaptés. Opel n’en oublie pas (mercatiquement parlant) ses origines : « Les nouvelles venues offrent une stabilité supérieure dans les virages, au freinage et, comme toutes les Opel, à grande vitesse sur Autobahn ». Ah ! le mythe de l’autoroute allemande…

Dans les détails de style qui feront le charme de ces GSe, on trouve un bouclier avant spécifique, des jantes alliage 18 pouces, mais aussi le badge GSe sur le hayon. A l’intérieur, on trouve des fauteuils « performance » à l’avant, recouverts d’Alcantara.

Notre avis, par leblogauto.com

Evidemment, comme on est avec un PHEV, les chiffres d’homologation (en cours) sont ultra-flatteurs avec 1,2-1,1 l/100 km, et des émissions de CO2 à 26-25 g/km. Ca ferait de bien belles voitures de société, exonérées de la taxe sur les véhicules de société (TVS). Surtout présentées dans cette teinte blanche.

Pour la fiche technique (non publiée ce matin à priori), on devrait être sur celle de la 308 PHEV 225 (et sa version break). 1630 à 1690 kg. Une Opel Commodore GSE, glorieuse mamie ancêtre de ces Astra GSe pesait 1160 à 1260 kg pour 160 chevaux. Mais on était dans les années 70.

(7 commentaires)

    1. J’ai conduit une Insignia HdG qui a vu de nez devait coûter bien plus que 50 k€ …
      Et les BAM « équivalents » devaient être à 20 k€ de plus au moins !

  1. La voiture répond de manière prévisible à chaque action du conducteur.
    Aaah ! Bah nous voilà rassurés ! On avait peur qu’en tournant le volant vers la droite, elle tourne à gauche.

    Allez, je m’en vais de ce pas chercher une Astra GTC avec son moteur de feu et son autobloquant mécanique.

  2. C’est une 308 en plus sobre avec une face avant avec du caractère et pas plus chère, je crois… Ça devrait être un bon choix pour une compacte discrète (mais jolie) et efficace !?
    Cela ne m’étonnerait pas qu’elle participe activement à redresser la marque Opel, tant qu’au point du vu financier (c’est déjà fait avec les mesures d’économies.) qu’au point de vue des ventes qui sont en berne depuis qu’ils ont arrêté les ristournes de l’ère GM.

      1. Effectivement d’où aussi (en plus) d’avoir la marque Opel.
        Le Changement de marque même quand 80 % des éléments sont identiques provoque les ventes ou inversement suivant les gens et les lieux.

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