« Ce contrat-type sera mis en place dès le 1er juin prochain dans toutes les auto-écoles », a affirmé le ministre lors d’une conférence de presse, aux côtés des co-rapporteurs du groupe de travail du Conseil national de la consommation (CNC) qui a élaboré le texte. »
Avec des comparateurs en ligne, l’objectif est que nous parvenions à une baisse de 30% du prix du permis de conduire, dont le prix oscille entre 1.600 et 1.800 euros en moyenne », a-t- il souligné, précisant que le nouveau « dispositif sera plus simple, plus transparent et plus équitable ». Selon M. Le Maire, le contrat-type empêchera « certains professionnels d’introduire des frais interdits ou dissimulés » et donnera plus de clarté à l’obtention du permis de conduire car il « sera le même pour tous les candidats partout en France ».
Ce nouveau contrat a pour but de faciliter la comparaison entre les différentes offres et « stimuler » ainsi la concurrence entre les auto-écoles. Il « alimentera le comparateur en ligne (…) qui sera mis en place prochainement par le ministère de l’Intérieur », a précisé Bercy dans un communiqué.
Présent dans la salle, le président de l’Union nationale des indépendants de la conduite (Unic), Philippe Colombani, a pris la parole pour exprimer son scepticisme. « Quand on sait que la marge d’une entreprise d’auto-école est de 10%, on ne sait pas très bien comment on va faire (pour diminuer le coût de 30%) », a-t-il expliqué, rappelant également les « charges de personnel qui pèsent sur ces entreprises ». « La situation actuelle n’est pas satisfaisante. Si vous trouvez aujourd’hui des Français qui vous disent unanimement que le permis de conduire ça marche super bien, vous me les présentez », a rétorqué M. Le Maire.
Le 2 mai dernier, le Premier ministre Edouard Philippe avait annoncé différentes mesures pour réduire les délais de passage de l’épreuve du permis de conduire et en abaisser le coût. Environ 1,6 million de personnes ont passé l’examen du code en 2018 et 1,9 million ont passé la conduite.
Par AFP
Bonjour,
Je ne comprends pas comment ce contrat peut fonctionner. En effet la première heure d’évaluation impose de donner un nombre d heures pour la formation pratique. Dans le cadre de la formation pour l’AAC, le formateur définit par exemple 30 heures nécessaires. Le contrat est rédigé en fonction de ses 30 heures et le prix aussi.
L élève effectue 20 heures obligatoires puis effectue les 3000 kms en conduite accompagnée. A l’issue il repasse une évaluation où le moniteur va définir s’il a besoin de quelques heures ou pas de pratique. Le problème est que le contrat de départ stipulait 30 heures avec un tarif correspondant et qu au final ces 30 heures ne seront pas forcement nécessaires ni dues. Mais le contrat a été signé et l auto école peut exiger le paiement de la totalité…
Quelle est la réponse à ce problème ?
Merci