Lundi encore, le gouvernement se voulait rassurant : le risque de voir les stations-services fermer les unes après les autres, faute de carburant, était nul. Moins de 36 heures plus tard, ce sont environ 4 000 points de ventes, sur les 12 500 que compte l’hexagone, qui sont proche de la rupture sur au moins l’un des carburants. La plupart du temps, il s’agit du gasoil, le plus vendu d’entre tous.
Pourtant, ce matin encore, Jean-Louis Schilansky, président de l’UFIP (Union Française des Industries Pétrolières) assurait « avoir les moyens de livrer les stations-services de façon quasi-normale ». Mais il semble que les faits l’aient, malheureusement, contredit. A tel point que le gouvernement a pris, il y a quelques heures, des mesures d’urgence qui visent un retour à la normale d’ici à 5 jours, soit dimanche au plus tard. Des mesures d’urgence ? En fait, le gouvernement souhaite mettre en place, à l’instar de ce qui existe dans pour les transports urbains, une sorte de service minimum. Ce système fonctionne déjà en partie. Par ailleurs, les compagnies pétrolières ont accepté de mutualiser leurs stocks. Reste à souhaiter que le mouvement des routiers ne s’étendent pas.
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Source : AFP / Europe 1