Merci à Edouard Ballot, Rédacteur en Chef de notre blog finance pour cet article sur la déroute de MG Rover vue sous un angle financier, que nous vous livrons dans son intégralité:
Les journalistes anglais ne ratent pas une occasion de lancer des piques aux Français. Le souci de l’équilibre et de l’entente cordiale conduit les journalistes français à faire idem.
Un éditorial des Echos du jour, sur la faillite de MG Rover – dont l’ancêtre Austin Motors fut fondée par Lord Austin en 1905 : » (…) Les déboires automobiles de l’altière Albion montrent, en revanche, que le savoir-faire économique et financier dont se flatte souvent la City n’est pas toujours du même côté du Channel. La fin annoncée de Rover contraste en effet avec le sauvetage de Renault. Le fait que ce dernier ait lui-même su sauver le japonais Nissan, pour leur plus grand profit mutuel, alors que le britannique ne pouvait plus espérer survivre qu’avec l’aide d’un constructeur chinois, illustre à quel point les champions de la conduite à gauche ont fait fausse route. »
Mon commentaire : les interventions successives des gouvernements anglais (nationalisation de British Leyland en 1975, disloquation sauvage du groupe en 1988) auront conduit à la disparition d’une firme centenaire. Triste et pathétique.
Le jeu est aux collectionneurs maintenant.
Lire également:
MG proche du dépot de bilan