Présentée en 1937, la Juvaquatre est une révolution pour le très conservateur constructeur de Boulogne. Carrosserie monocoque, roues avant indépendantes, c’est une auto bien née. L’utilitaire qui en dérivera, la Dauphinoise, sera produite jusqu’en 1960. Sa silhouette est restée familière, mais le record de 1938 est tombé dans l’oubli. C’est donc un pari un peu fou qu’a relevé cette équipe. Faire rouler 50 heures durant une voiture de 1938 à plus de 100km/h de moyenne.
Pour prouver la robustesse et la fiabilité d’un véhicule, il était courant de tourner des heures durant sur un circuit dans les années 30. Tous les constructeurs s’y sont essayés. Les 29, 30 et 31 mars 1938, sur l’anneau de Montlhéry , 4 pilotes embauchés par Renault, Quatresous, Massot, Hamberger et Fromentin se relayeront jour et nuit au volant d’une Renault Juvaquatre, strictement d’origine. Elle va tourner durant en 50 heures, parcourant 5380 kms à 107 km/h 820 de moyenne, les derniers tours sont effectués à plus de 112 km/h ! Une belle publicité pour Renault qui commercialise dans le même temps ce modèle.
L’équipe de 2018 est elle aussi composé de 4 mousquetaires, férus d’automobiles anciennes. Thierry Dubois, illustrateur et historien de la Nationale 7. Igor Biétry, journaliste et chroniqueur d’événements. Jean Claude Amilhat amateur iconoclaste et journaliste à Auto-Rétro. Jean Jacques Lesage, collectionneur et propriétaire de cette Juvaquatre. Un record pour le plaisir cette fois. Mais qui prouve que les petites automobiles populaires d’avant-guerre sont encore capables de prendre part à bien des aventures et de donner du plaisir. Ultra simples, peu onéreuses, elles ne sont pas avares en sensations, même à 80km/h!
… donc avec les freins à câble ? Eh bien…
sur un anneau, la prise de risque est faible
Du moment que la mécanique est entretenue, je ne vois pas ou est le probleme… Peut etre ne savez vous pas conduire sans assistances… Faut s’adapter..
Oui, des tambours et des câbles…assez peu sollicités il est vrai. Seule concession, l’éclairage. Les ampoules jaunes en 6 volts ont laissé la place a des LED
….
/….le temps passe. Pour la mémoire des hommes qui ont fait en son temps et avec leurs moyens, de la machine, cette démarche mérite le clin d’oeil médiatique. 1 petit rappel des Lois physiques aussi ( point indispensable de machines de 300 cv pour 110 km/ de moyenne ) . C’est bien d’en parler ici.
Aucun grincheux pour nous parler de la pollution……….
Bizarre