Le 18 mai dernier, Suzuki reconnaissait à son tour avoir employé de mauvaises procédures d’homologation de ses consommations au Japon. Tout an arguant du fait qu’il s’agissait d’une « maladresse », et non pas d’une démarché délibérée pour frauder. Quoi qu’il en soit, quelques heures après des perquisitions opérées à Hamamatsu, la direction prend ses responsabilités.
A commencer par le patriarche, figure de l’entreprise, Osamu Suzuki. Il a décidé de démissionner de son poste de Directeur Général, qu’il occupait depuis 1978… A 86 ans, il conserve toutefois son titre de « Chairman », et verra ses indemnités à ce titre réduites de 40% durant 6 mois.
Autre départ, celui du Vice-Président Excutif (depuis 2011), Osamu Honda (second à partir de la gauche sur notre illustration). A 66 ans, et dans l’entreprise depuis 43 ans, il va donc lui aussi quitter son poste. Leurs remplaçants n’ont pas encore été désignés. Toshihiro Suzuki (à droite sur notre illustration), fils de Osamu Suzuki, reste donc pour le moment Président, et verra son salaire réduit de 30%. Il pourrait être désigné pour succéder à son père.
Les directeurs vont par ailleurs totalement renoncer à leurs primes pour l’exercice 2015, et celles des autres managers seront réduites de moitié.
Source : Suzuki