Le dossier Opel/Vauxhall entre dans une énième nouvelle phase. Alors que le coût du plan de restructuration est estimé par les dirigeants de General Motors aux alentours de trois milliards d’euros, le constructeur US vient d’indiquer qu’il décidera du sort de ses usines européennes d’ici une quinzaine de jours. Encore quelques jours à attendre pour les différents salariés européens alors que le premier plan de suppression d’emplois se chiffrerait par une réduction des coûts de ses filiales de 30 % environ englobant notamment 10 000 emplois supprimés.
C’est le nouveau patron de GM Europe qui s’est fixé ce calendrier avant de détailler usine par usine son plan de restructuration. Nick Reilly a précisé qu’il y aurait des décisions difficiles à prendre tout en refusant d’évoquer la fermeture de telle ou telle usine.
Pour mémoire Opel/Vauxhall en Europe c’est plusieurs pays concernés comme l’Espagne (site de Saragosse), la Pologne (usine de Gliwice), la Grande-Bretagne (Luton et Ellesmere Port), la Belgique (Anvers) et évidemment l’Allemagne avec environ 25 000 salariés répartis sur les quatre sites industriels suivants : Rüsselsheim, Bochum, Eisenach, Kaiserslautern. D’autres pays (Suisse, Russie ou encore Italie) disposent d’effectifs moindres.
N’oublions évidemment pas le cas de Strasbourg toujours d’actualité. Nul doute que durant cette période les dirigeants de GM devraient poursuivre et intensifier leurs discussions avec les syndicats et les gouvernements européens concernés pour s’assurer de leur soutien financier dans cette restructuration. Et faire monter les enchères pour garantir la pérennité d’un site par rapport à un autre ?
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Source : Reuters.