Opel peut lancer des véhicules électriques si c’est rentable

Si Carlos Tavares n’a rien a priori rien contre l’engouement de nombreux constructeurs automobiles et pouvoirs publics dans de nombreux pays dans la voiture électrique, le PDG de PSA préfère adopter néanmoins une attitude prudente. « Si cela marche et que les entreprises peuvent être rentables, c’est bien. Mais si cela ne parvient pas à être accepté sur le marché, alors tout le monde — l’industrie, les employés et les responsables politiques — a un gros problème », a-t-il déclaré. Il faut que les véhicules électriques parviennent à trouver leur place sur le marché sans la moindre subvention, a-t-il ajouté.

Le PDG n’empêchera pas pour autant Opel de se lancer dans l’aventure. « Nous, PSA, allons mettre cette technologie à la disposition d’Opelpour aller plus loin dans l’électrification. Si Opel veut un jour devenir une marque entièrement électrique, cela nous convient, à condition que ce soit rentable », a déclaré le PDG français.

Le prédécesseur du PDG d’Opel, Karl-Thomas Neumann, avait notamment pour projet de faire d’Opel une marque dédiée aux véhicules électriques, mais le rachat de la marque allemande par PSA a bouleversé ce projet. Opel commercialise l’Ampera-e, dérivée de la Chevrolet Bolt, qui peine à trouver son public avec seulement 960 ventes réalisées sur les sept premiers mois de sa commercialisation.

La situation financière actuelle d’Opel qui a perdu un peu plus de 200 millions d’euros au premier trimestre de cette année ne plaide pas dans l’immédiat pour un programme électrique, mais la volonté de repasser dans le vert d’ici trois ans comme l’a répété le PDG à Bild am Sonntag laisse espérer une gamme électrique vers le milieu de la prochaine décennie. À moins que les évènements ne poussent le groupe PSA à revoir sa stratégie.

Source : Bild am Sonntag

Source photo : Opel

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