Tandis que le dossier Opel divise l’Allemagne avec des oppositions entre les Länder et le gouvernement de Berlin, une bonne nouvelle vient de tomber sur le plan social. General Motors revoit finalement son plan social à la baisse avec moins de suppressions d’emplois que prévu. Une manière de s’attirer la bienveillance du gouvernement allemand afin de décrocher des subsides dévolus à son plan de restructuration ? Aux dernières nouvelles, GM disposerait en effet de seulement 600 millions d’euros pour mener à terme ce plan. Soit loin des 3,3 milliards d’euros avancés par le constructeur. Et encore plus loin que certaines prévisions d’analystes tablant pour leur part sur un coût oscillant davantage entre 5 et 7 milliards d’euros…
General Motors fait donc un geste en faveur de l’emploi en Allemagne. Si le premier plan dévoilé laissait officiellement craindre la suppression de 2 500 emplois au sein de l’usine de Rüsselsheim, ce nombre serait tombé tout juste sous le cap des 2 000 après l’annonce de GM de maintenir 550 emplois de plus.
Une annonce effectuée par Nick Reilly devant plusieurs milliers de salariés réunis devant le siège social de Rüsselsheim. C’est toujours ça de pris pour apaiser les tensions existant avec les syndicats.
Ceci avancé, GM doit donc encore et toujours convaincre l’Allemagne et les autres pays européens concernés du bien-fondé de ce plan. Ainsi Nick Reilly doit rencontrer à Bruxelles dans la journée des responsables ayant à traiter le dossier.
L’argent ne semble pas être l’unique point noir dans ce feuilleton Opel. Plusieurs autres éléments sont pointés du doigt notamment en Allemagne. Un exemple ? Le manque de visibilité à long terme sur l’avenir d’Opel/Vauxhall. Et ceci ne se réglera pas seulement à coups de subventions.
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Source : Reuters.