Opel contraint au chômage partiel en Allemagne à cause de la Russie

Opel a annoncé vendredi dans un communiqué que compte-tenu de son retrait du marché russe, il allait être contraint de recourir à des mesures de chômage partiel dans deux de ses usines allemandes.

Ironie du sort, ce sont ceux-là même qui sont à l’origine des sanctions prises contre la Russie face à sa politique menée en Ukraine qui sont désormais touchés … à moins que le contexte ukrainien ne soit une excuse prise par le géant automobile pour motiver des mesures peu réjouissantes pour ses salariés. Car Opel le précise également : le «  développement modéré du marché automobile européen dans son ensemble » justifie en partie sa décision.

D’ici la fin de l’année 2015, environ 25 jours de chômage partiel seront mis en place sur le site de Eisenach où sont produites la Corsa et l’Adam, et 15 jours à Rüsselsheim, usine où est fabriquée l’Insignia. Le constructeur espère ainsi pouvoir « diminuer les stocks et les coûts associés », selon ses propres termes.

Rappelons que Opel avait initialement tablé sur la vente de plus de 80 000 véhicules en Russie en 2015. Mais depuis ses premières estimations, le marché russe s’est effondré, ce qui a justifié son retrait.

A l’heure actuelle, les hausses des ventes observées sur d’autres marchés ne permettent pas de compenser entièrement cette perte en volume, concède au final le constructeur.

Source : Opel

Crédit Photo : Opel

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