On connait les premiers prix de la Renault 5 electric

Pour l’ouverture des commandes, la « Renault 5 E-Tech electric » n’est disponible qu’en « techno » et « iconic cinq ». Deux finitions hautes dotées de série du chargeur AC/alternatif 11 kW, et d’un chargeur DC/continu 100 kW, de la climatisation automatique et pompe à chaleur, de jantes en alliage de 18 pouces, caméra de recul, les ADAS modernes (dont le régulateur de vitesse adaptatif), etc. Pour l’accastillage intérieur, il y a de série toujours le double écran horizontal avec un écran 10 pouces pour les instruments de bord et un écran tactile 10,1 pouces avec openR Link et Google intégré.

Si, courant 2025, Renault promet une version à partir de 25 000 € avant déduction du bonus, pour le lancement la R5 débute à 33 490 € soit 29 490 € bonus déduit pour la finition techno. Sacrée différence. Mais, il faut dire qu’elle est équipée et dispose de la batterie de 52 kWh (autonomie « confort »). La version d’entrée de gamme sera quant à elle avec l’autonomie urbaine, soit une petite batterie de 40 kWh. Il devrait y avoir aussi un moteur moins puissant, suffisant tout de même.

Cela place cette Renault 5 électrique techno 52 kWh en face de la Peugeot e-208 en finition Active avec le moteur 136 ch et la batterie de 50 kWh (34 100 € prix catalogue). La guerre des citadines va donc continuer entre les deux constructeurs, même en version électrique.

Pour remporter le duel, la Renault mise sur la nostalgie de la Renault 5 (et la Supercinq), mais aussi sur des versions attractives niveau prix. D’ici 2025, on aura droit à 5 finitions :

  • five,
  • evolution,
  • techno,
  • iconic cinq
  • et la série spéciale Roland-Garros.

Des finitions hautes avant une ouverture de la gamme par le bas en 2025

Les commandes ouvrent donc d’abord sur les versions techno et iconic cinq, équipées toutes les deux de la batterie « autonomie confort » (52 kWh de capacité de charge). Cela donne une autonomie pouvant atteindre 410 km selon le cycle WLTP.

Avec 410 km WLTP et une charge 100 kW, ces versions peuvent servir à de « longs » trajets (30 min pour un 15 à 80% en charge rapide NDLA). Les versions avec 40 kWh offriront jusqu’à 300 km (à homologuer) WLTP et seront donc plus dévolues aux trajets du quotidien, avec des prix plus attractifs. Largement de quoi concurrencer une ë-C3 ou un Dacia Spring (qui n’a plus le bonus) ? Le segment n’est pas le même, mais en matière électrique, le rapport prix/autonomie joue un rôle prépondérant dans les choix.

Renault joue aussi sur le côté « made in France » avec une Renault 5 qui est mue par un moteur Cléon (à l’ancienne) sans terre rare de 150 chevaux, conçu par Ampère, la branche électrique du groupe. Le 0 à 100 km/h est fait en moins de 8 secondes ce qui en fait une « bombe » pour son gabarit. La voiture en elle-même est assemblée sur le site de Douai, au cœur d’ElectriCity.

Pour le moment, les commandes sont ouvertes pour les détenteurs d’un R5 R Pass (un coupe file) mais seront ouvertes totalement au public dès le 31 mai prochain. Pour le lancement, la R5 E-Tech electric sera disponible en cinq teintes : jaune pop!, vert pop!, bleu nocturne, blanc nacré et noir étoilé. On trouve qu’il manque peut-être un orange 70’s comme au lancement de la Renault 5 en 1972, mais ces couleurs ajoutent du peps à la voiture. A noter qu’en techno c’est le vert pop! qui est de série, tandis qu’en iconic cinq c’est le noir étoilé, le vert pop! étant même indisponible (?).

(14 commentaires)

  1. pour moi ce sera pour plus tard, je guetterai les prix en occasion, les prix sont stratosphériques et c’est une déception. d’ailleurs je me permet une petite suggestion à renault. pourquoi ne pas commercialiser avec la petite batterie une version sans tablette, sans tout ce qui est gadget et il y en a une flopée, pour tous ceux qui roulent peu et en ville. nous pourrions avoir la belle pour moins cher

    1. Une version simplifiée, oui ça pourquoi pas, mais il faut sur une électrique un écran pour la gérer et ce n’est pas ça qui va augmenter le prix d’une façons importante.

    2. prix stratosphériques, tu compares à quoi? mini? fiat 500 ? 208 ? Et n’oublie pas que c’est une électrique, elle coutera 3€/100km à faire rouler au quotidien, au contraire c’est quasiment imbattable

    3. Pour gérer quoi? Un accélérateur, un dirigeur et un freineur (y’a même plus d’embrayoir)?

      Allez, on peut en coller un petit pour le GPS et en obligeant Tesla à remettre comodos et boutons n’obligeant pas à quitter la route des yeux en permettant de remettre « les yeux au bout des doigts ».

      Avec toutes ces téloches sur roues de diagonales croissantes qu’on croirait sorti de Darty, pas étonnant que le niveau de distraction engendré commence à se voir dans les chiffres de mortalité malgré une machine à pruner huilée comme jamais.

  2. elle est vraiment trop belle. Avant elle les neo retro était plutot bof (mini, 500) mais là j’adore

  3. Bref, une auto « branchée » relativement chère – tiens donc comme la première R5 !
    Les versions bas de gamme vous allez les attendre longtemps croyez-moi : Renault va vous orienter presto vers la Twingo ou la Dacia Spring.

  4. En fait les prix sont dans la moyenne pour le moment… Pas vraiment en baisse par rapport à la Zoe … Ce qui est une petite déception.
    Ça replace relativement bien la e-C3, et même la e-208 qui va pouvoir finir tranquillement sa carrière.

  5. Les polyvalentes neuves sont devenues les reines du leasing surtout en électrique… donc la prochaine R5 sera diffusée ainsi.

  6. C’est effectivement plutôt cher…
    Si vous étiez directeur commercial, avec 75 000 clients en liste d’attente :
    – vous sortez d’abord la version où vous gagnez 5 ?
    – vous sortez d’abord la version où vous gagnez 10 ?

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