On a lu : Peugeot les plus emblématiques 1950-2010

Alors que le lion de Sochaux entre dans une nouvelle ère de son histoire au sein du groupe Stellantis, le livre propose de revenir sur les Peugeot les plus « emblématiques » dans la période comprise entre 1950 et 2010. Peugeot revient de loin, après la grave crise financière des années 2010. En réaffirmant son identité par un design plus audacieux et une volonté de monter en gamme, la firme sochalienne renoue avec la qualité et le charme des modèles qui ont fait sa gloire.

Toujours judicieusement illustré par de très belles photographies d’exemplaires en parfait état de conservation, signées Nicolas Delpierre, l’ouvrage propose 13 modèles qui synthétisent l’esprit Peugeot, le choix s’étant porté à chaque fois sur des versions de caractère. On débute en ouverture avec la 203 dans sa variante cabriolet et la 403, qui se fit voler la vedette par la Citroën DS au salon de l’auto 1955 mais se vengea largement dans les carnets de commande ! Par la suite, nous croiserons entre autres la route du magnifique coupé 404 Pininfarina, de la 504, instrument d’internationalisation, de la 505 Turbo injection 150 chevaux et bien entendu du sacré numéro, la 205 GTi, l’archétype de la youngtimer,  l’icône de toute une époque. L’épopée se termine par l’emblématique 406 Coupé V6 de Pininfarina aux lignes intemporelles puis la sculpturale RCZ, qui, à ce jour, n’a pas encore de descendante. Dans chacun des chapitres, Patrick Vergès replace les modèles dans leur contexte puis en décrit les principales spécificités et évolutions, avec efficacité et sans trop en faire dans les détails. L’évocation de ces modèles emblématiques rappelle à quel point Peugeot fut aussi capable d’innover, de proposer des solutions techniques très modernes, notamment en terme de motorisation. Ce fut le cas notamment de la 204 dont le bloc moteur était coulé en aluminium, ou de la 604, première grande berline européenne à oser le turbo diesel en 1979 ! En amoureux de l’automobile, fort d’une très longue et très riche expérience en la matière, l’auteur se confie aussi sur son vécu avec chaque modèle par le biais d’anecdotes et de souvenirs. Une fiche technique succincte et des photographies de détail cloturent chaque chapitre.

Fiche technique

  • Date de parution : 10/03/2021
  • Nombre de pages : 160
  • Auteur : Patrice Verges
  • Format : 240X290 mm
  • Nombre d’illustrations : 300
  • Poids : 1156 g

(26 commentaires)

  1. Et oui Patrick Vergès aurait bien du mal à trouver un seul modèle emblématique depuis 2010… Dommage qu’il ait zappé la 405 Mi16 ou encore la 306 S16. Des modèles qui se sont très bien vendus et avaient une touche de folie avec leur version sportive. Carlos Tavares est arrivé et a transformé Peugeot en machine à cash mais côté passion c’est encephalogramme plat. Les 208 et 308 GTi furent décidés avant son arrivée, nul doute qu’arrivé avant il aurait tué les projets dans l’oeuf.

    1. C’est vrai, mais ça a été une période très difficile pour la marque et le groupe. L’espoir reste qu’avec le retour de bonnes finances et l’objectif de se positionner dans le haut-de-gamme, la passion revienne !
      J’ai le sentiment que Peugeot revient à ses racines des années 50 (modèles premium pour clientèle bourgeoise) – et quand Stellantis aura sorti sa nouvelle plate-forme pour modèles 100% électriques (2023 je crois), il leur sera plus facile de créer des modèles à faible volume ou la passion retrouvera son droit.
      E-Legend je t’attend avec impatience !

      1. C’est toujours l’histoire de la poule et de l’oeuf. Je reste persuadé qu aucune marque ne peut monter en gamme de façon pérenne sans avoir de modèles d’images dans leur gamme qui sont des foyers de perte mais dont l’image rejaillit sur les autres vaches à lait type compacte ou SUV. Ou même juste se différencier de la concurrence intense. Citroën et Opel en sont deux excellents. Des gammes rationalisés et entièrement tournés vers la profitabilité mais des volumes en chute libre depuis quelques années. Ça ne bouscule plus dans les concessions. Je trouve qu’on attribue un peu trop de mérite à Carlos Tavares et que le succès Peugeot depuis 2016 est avant tout lié à un design qui plaît. Après le départ de Gilles Vidal la concurrence, comment cela va-t-il évoluer.

    2. Faut d’abord faire du « fric » pour pouvoir faire par la suite des modèles iconiques !
      La boîte était en faillite virtuelle, il y a moins de 6 ans !

      1. La 1007, préfiguratrice des double-zéro, avait tout de même trouvée une clientèle: Très appréciée des handicapés en fauteuil, la porte latérale coulissante. Le problème étant que cela pesait un âne mort et coutait un bras, a une époque ou l’achat automobile gardait une bonne part de rationnel.

        Les double-zéro actuelles, hélas, se vendent bien. Il devait ici manquer le nez de camion pour la fine touche visuelle « j’écrase les autres » qui semble si tendance actuellement dans la clientèle d’une marque qui se perds au point que la littérature la concernant zappe carrément la dernière décennie.

  2. Plus rien de passionnant depuis bien longtemps…..
    Rare de voir des Peugeot « récentes » sur circuit….

    1. Rare de voir des peugeot tout court. Hormis sur des petits circuits où on voit quelques 205GTI, peau de zob à Spa , Hockenheim et le Ring.
      Croisé un francais en 106 Rallye qui tournait fort au cours des ces dernieres années, les Anglais et Bataves préférent les Renault Sport.

      1. Pourtant, dans les rallyes dans le Groupe N, il me semblait que les 205, 309, 306, 206, 207, etc. Faisaient souvent bonnes figures !?

      1. Bah, à défaut d’être prestigieuse, la 307 SW était une sacrée bonne auto pour les familles.
        Pas un SUV, pas un monospace, 7 places séparées, toit vitré à l’époque.
        A part la 1er 308 SW, aucune voiture ne les replace avantageusement.
        Une auto a réinventé de nos jours…Que les nouvelles 308 break n’arrivent pas à les remplacer.

          1. Ah oui le fameux multiplexage qui a parasité de nombreuses voitures au début des années 2000.
            Mais même les Mercedes des taxis de ces années sont parties à la casse beaucoup plus rapidement que prévu, alors que la génération d’avant roule encore.

          2. désolé, j’ai tenté de + votre passage, un instant, il s’est affiché 2 en vert …et puis plus rien .
            ..?

  3. 203,403,404,204: roulé en passager – Hum l’effet de la 203 décapotable ! j’avais 10 ans et le chauffeur venait me chercher à l’école ( lui n’avait que 16 ans !chuuuttt ! il y a prescription ). j’ai fait de longs voyages au volant 504,505, puis en passager 604 , en passager toujours 504 cab 6 cyl. Et puis comme tout le monde j’ai roulé en 205 GTI et même une vaillante 309 16 s. Ma plus grosse impression de qualité chassis est incontestablement la petite 106 Peugeot ! Je n’ai plus de Peugeot. Avec la 4ème révolution industrielle imposée contre gré, c’est la mort du moteur thermique. Je stoppe. Mais Peugeot est un savoir faire mondialement reconnu.

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