Professeur et didacticien spécialisé dans l’informatique, Jean-marie Defrance est également un grand passionné d’automobile, ayant organisé de nombreux évènements liés au véhicule historique. Éclectique, il a déjà publié des ouvrages sur la Porsche 911 et sur la Citroën Méhari. Dans le présent ouvrage, il se consacre à Maserati, dont l’histoire est riche et mouvementée.
Après un rappel historique sur les frères Maserati et les origines de leur épopée, le texte aborde chronologiquement les 13 modèles choisis, mis en valeur par le photographe Arnaud Taquet qui a pu photographier des exemplaires rares prêtés par Maserati France ou issus de collections et même des originalités, comme cette Maserati Sebring Vignale sortie de grange après 20 ans d’oubli.
L’auteur évoque ainsi l’A6 Gran Turismo, la pionnière de 1947, première Maserati de route, puisque la marque au Trident fut d’abord une marque de voitures de courses qui a triomphé aussi bien à Indianapolis qu’en Sport et en F1 dans les années 50 avec le grand Fangio. Suivent la sublime 3500 GT, la Sebring, la grande berline Quattroporte, le coupé Ghibli avant-gardiste des seventies, la berlinette à moteur central Merak conçue sous l’ère Citroën et qui embarquait la technologie hydropneumatique, la Biturbo musculeuse des années 80, la 3200 GT du renouveau des années 90 avec ses fameux optiques boomrang, la bestiale MC12 à l’ADN de Ferrari Enzo qui a écrasé le FIA-GT dans les années 2005-2010, jusqu’aux récentes GranTurismo, Grancabrio, berline Ghibli et SUV Levante.
Chaque modèle, accompagné d’une fiche technique, représente un jalon particulier. L’intérêt du propos, à la fois concis et fourmillant d’informations, est de constamment relier ces 13 modèles au contexte historique de Maserati, à l’évolution de la marque qui a connu des hauts et des bas, alterné des périodes d’euphorie commerciale et des difficultés financières, sans oublier les différents propriétaires qui se sont succédé : le magnat Adolfo Orsi, Citroën brièvement au début des années 70 (ce qui donnera la fameuse SM), De Tomaso puis finalement, comme ses anciennes rivales Lancia et Alfa Romeo, l’intégration dans le giron Fiat, qui va faciliter la connexion technologique avec Ferrari, avant que Maserati ne prépare son futur hybride et électrique.
Le livre publié par ETAI es disponible au prix de 39 euros.
Ouvrage qui fait plaisir à découvrir. (Prix modique d’autant plus). Rares sont les marques à disposer d’une aura positive aussi forte.
Un espoir de plus de pages à l’avenir ? La série actuelle Zegna corrige une bonne partie du problème Maserati : des intérieurs qui ne sortent pas assez vers le luxe.
Je conserve l’idée que Maserati se doit d’une GranCabrio comme modèle emblématique. C’est aujourd’hui (et peu importe l’histoire), ce que je crois que l’acheteur attends comme image : Dolce Vita luxueuse avec la puissance en cadeau.
La MC20 ? À voir, pourquoi pas ? Avec l’aide de Milltek ?
https://actu-moteurs.com/2020/03/11/auto/actualite/139_a/milltek-soccupe-de-la-sonorite-dune-tesla-model-3/
4 modèles actuels dans les 13 plus beaux modèles de Maserati, ça ne me poussera pas à acheter ce bouquin… L’actuelle Ghibli et le SUV Levante, pour moi c’est une blague.
A la limite on pourrait classer le Levante dans les Maserati historiques (1er SUV), comme le LM002 en son temps, mais beau, ça non.
Et il y a tellement de modèles qui pour moi mériteraient d’être dans ce bouquin (250F, Tipo 63 Birdcage…) que je ne comprends pas la sélection…
LM002 c’était Lamborghini LM002 cheetah
Oui je sais merci, mais j’aurais pu le préciser !