On a lu : Audi, l’irresistible ascension

L’air de rien, Audi, qui s’est érigée aujourd’hui en référence du premium aux côtés de ses éternelles rivales germaniques Mercedes et BMW, a des origines tout aussi prestigieuses, puisque la marque est fondée en 1910 par August Horch, fondateur de la marque haut de gamme Horch dont il est pourtant évincé quelques années plus tard. Dans le contexte de Grande Dépression et de crise industrielle qui frappe l’Allemagne au début des années 30, Audi fusionne avec Horch, Wanderer et DKW en 1932 pour former l’entité Auto-Union, qui adopte le fameux logo aux quatre anneaux et se fait connaître par les retentissants succès en Grand Prix des monoplaces d’avant-guerre conçues par un certain Ferdinand Porsche…tout est lié, oui.

La révolution Quattro

Dans les années 60, VAG reprend Audi, qui était alors sous la coupe de …Mercedes et décide d’en faire une marque positionnée au dessus de la populaire Volkswagen. Sous l’impulsion du grand Ferdinand Piëch, le grand tournant a lieu au début des années 80 avec la mise au point du système de transmission intégrale Quattro et l’entrée fracassante d’Audi dans le panthéon du sport automobile à travers les exploits des Quattro S1 et S2 au temps du Groupe B. Conjuguant une finition irréprochable, un design fonctionnel et viril ainsi qu’une sportivité portée par la technologie, Audi finit par se faire une place de choix dans le segment premium, n’hésitant à s’aventurer dans le segment de la limousine de prestige, dominé par Mercedes, ou d’oser le break survitaminé avec la RS2 Avant.

Ecrit par Aurélien Gueldry, qui travaille dans le secteur automobile avec la spécialiste de la photographie automobile Cathy Dubuisson, le livre est structuré en 14 chapitres qui se consacrent chacun à un modèle emblématique. La Type C de 1911 et la Front 225 Cabrio évoquent les débuts d’avant-guerre, puis l’on bascule dans les années 60 avec le coupé Audi 100 S qui commence à affirmer les prétentions d’Audi. Une belle part de l’ouvrage est dédiée aux Quattro des années 80, versions de route et monstres du Groupe B et de Pikes Peak réunis. En l’espace de 15 ans, à travers les Quattro, la grande routière Audi V8 et le début des modèles RS, Audi asseoit son rang. Les modèles TT, R8 ou encore RS7 Sportback ont voie au chapitre, puis l’ouvrage se conclut par l’E-Tron, qui marque le début d’une nouvelle ère placée sous le signe de l’électrification.

Sur le principe de la série « modèles emblématiques », chaque modèle est mis en lumière par des photographies inédites, le tout complété par des fiches techniques. Le titre publié par ETAI est disponible au prix de 39 euros.

  • Date de parution : 13/10/2021
  • Nombre de pages : 160
  • Auteur : Aurélien GUELDRY
  • Auteur : Cathy DUBUISSON
  • Editeur : ETAI ALBUMS
  • Format : 240X290 mm
  • Nombre d’illustrations : 300
  • Poids : 1151 g

(19 commentaires)

  1. A tous les cerbères qui descendent régulièrement DS sur ce site, lisez bien ce qui est écrit dans cet article : « Ou comment Audi a su se positionner en constructeur premium en l’espace de QUELQUES DÉCENNIES ».
    RDV dans quelques années ?

    1. On ne peut que l’espérer mais pas simple .
      Il faut des années et surtout il y a bcp de concurrence.
      A mon avis DS doit faire full électrique façon polestar si elle veut s’imposer

    2. Sauf qu’ il a une erreur, il ne s’ agissait pas de se « positionner », mais plutot de se re-positionner. Audi etant deja un constructeur premium avant-guerre (grosse difference avec DS).
      Ensuite, les premieres Audi made in VW furent des succes commerciaux immediats (100 et 80), pareil on ne peut pas en dire autant de DS.

    1. audi ce n’est pas écouter en latin.
      Ecouter vient du « bas latin » (ne pas oublier que nous n’avons pas été envahis par les Romains mais par les légionnaires Romains. Nuance énorme…en gros on parle un latin populaire.
      Bref, auscultare en latin classique s’est transformé en ascultare, puis escultare en bas latin pour devenir « écouter » en français.

      Auscultare a aussi donné….ausculter. Eh oui, ausculter et écouter ont la même racine, mais des aventures linguistiques différentes.
      Auscultare, c’est prêter l’oreille, mais aussi « écouter avec attention » (d’où pour l’auscultation l’écoute de tous les bruits du corps).

      Audire c’est entendre (différence entre entendre et écouter 😉 ).
      Par appauvrissement de la langue, on tend à indiquer que audire c’est aussi écouter. Mais la racine n’est pas la même.

      Pour revenir au français qui est un mauvais latin d’invasion : la tête.
      Tout le monde dira que tête en français vient de testa. Certes.
      Mais la tête en latin, c’est caput capitis…qui donne « peine capitale », la capitale, le capo di tuti capi.
      Alors testa c’est quoi ? C’est en fait une petite cruche qui sonnait creux 🙂

      Voilà quand on dit j’ai mal à la tête, en fait c’est comme si on disait « j’ai mal à la cafetière » en latin.
      Bref, c’était la minute non nécessaire du samedi soir.

      1. En fait non : « Horch » sous forme imperative (l’ usage a plus ou moins disparu depuis 100 ans, plus personne ne veut dire cela) veut dire « ecoute! ». Et la forme imperative de Audire , « aud? », veut bel et bien dire « ecoute! »
        Meme si le verbe Horch et Audire ne veulent pas dire la meme chose a la base 🙂

          1. J’ai justement ouvert mon Gaffiot 🙂 qui dit bien comme votre lien qu’audire c’est entendre 🙂 et auscultare écouter.
            Mais on chipote on chipote.

  2. Ah Audi, la voiture de société des cadres dynamiques qui se la pétaient en A4 diesel ou A6 diesel aussi ( cadres sup sup) avant qu’ils ne passent en tesla ?

  3. Ah les audi d avant-guerre. Le combat des titans avec Mercedes . La belle époque. ??

    Audi n a récupéré son positionnement que logiquement .

  4. L’image de marque pour DS semble être une fin en-soi, c’est là qu’est le drame. Tandis qu’Audi est avant tout une marque d’ingénieur, et ensuite l’image de marque en a découlé. Nuance.

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