Une victoire de légende
Nouvelle tentation pour les collectionneurs. Le spécialiste Amalgam Collection, qui propose déjà de nombreuses Ferrari et autres F1 à son catalogue, propose une réplique à l’échelle 1:8 de la Maserati 250F de Juan Manuel Fangio, dont elle imite parfaitement les détails. La diva en question est la monoplace avec laquelle le pilote argentin a remporté une victoire légendaire au Grand Prix d’Allemagne le 4 août 1957, sur la Nordschleife. Pour beaucoup, c’est la plus belle victoire du « Maestro », qui effectua une remontée phénoménale après un arrêt aux stands raté. Ayant plus de 40 secondes de retard sur les leaders, il entama une chevauchée fantastique et, au prix d’un rythme de course incroyable (son meilleur tour est 8 secondes plus rapide que le temps de la pole position), coiffa au poteau dans le dernier tour Mike Hawthorn pour s’imposer.
Une voiture mythique
La reproduction est proposée en édition limitée à 199 exemplaires, chacun étant vendu au prix de 18 900 euros. Si vous le souhaitez, il est possible de diluer la dépense en quatre versements sans intérêt, mais cela ne rend pas le produit accessible aux simples mortels. Après tout, l’exclusivité est un privilège pour quelques-uns, même dans ce domaine.
Née de la nouvelle réglementation des 2,5 litres pour la saison 1954, la 250F a été conçue par d’anciens ingénieurs de Ferrari, Gioacchino Colombo et Valerio Colotti, aux côtés du chef de projet Giulio Alfieri. Au départ, un simple cadre tubulaire portait la suspension, les panneaux de carrosserie en aluminium et le moteur. Dans l’ensemble, la configuration d’origine était loin d’être révolutionnaire, mais sa conception simple en faisait un choix populaire, y compris un certain Stirling Moss, qui en a acheté une avec ses gains de course. Néanmoins, la 250F ne va cesser d’évoluer jusqu’au retrait officiel de Maserati en 1958, à court de liquidités, qui préfère se focaliser sur la production des voitures de route, comme la 5000 GT.
Pour 1957, un tout nouveau châssis spatial multitubulaire a été conçu, plus léger et plus résistant que l’original. Les freins à tambour sont restés, mais avec une puissance de freinage et des caractéristiques de refroidissement améliorées. Les travaux sur un tout nouveau moteur à double arbre à cames en tête ont commencé en 1956. Une œuvre d’art d’ingénierie, le V12 de 2,5 litres, développait 320 ch à un régime surprenant de 12 000 tr/min. C’était 50 ch de plus que le six cylindres en ligne. Néanmoins, le V12 ne fera qu’une seule apparition en course pour l’équipe d’usine, avant que la marque à court d’argent ne se retire des courses internationales à la fin de la saison 1957. Elle reste la voiture la plus puissante construite à l’époque des 2,5 litres.
Au total, la 250F a participé à 46 courses du Championnat du monde à travers un nombre colossal de 277 inscriptions, le dernier engagement ayant eu lieu en 1960. Elle a remporté huit victoires, huit pole positions et dix meilleurs tours dans des épreuves officielles, à quoi s’ajoutent des victoires hors championnat et dans des épreuves annexes – ce qui était fréquent à cette époque – à Goodwood, Pau, ou encore Rome. 26 voitures ont été construites au cours des cinq années de production de la 250F.
Juan Manuel Fangio, Jean Behra et Harry Schell disposaient lors de cette course des trois 250F allégées à empattement long. Ces voitures de 620 kg étaient équipées d’un moteur six cylindres en ligne alimenté par trois carburateurs Weber développant 270 chevaux à 8000 tr/min.
Un modèle réduit bluffant
Mesurant environ 50 centimètres de longueur, cette réplique à l’échelle 1:8 copie à la perfection le modèle réel. En l’absence de références dimensionnelles, on peut se laisser piéger et croire qu’il s’agit des images du véritable bolide du « trident ». Chaque modèle est construit et assemblé à la main par une petite équipe d’artisans, fruit de 450 heures de labeur pour donner forme à chaque exemplaire. La conception en elle-même a demandé 4500 heures de travail.
La finesse de cette Maserati 250F à échelle réduite a été rendue possible grâce à l’utilisation de conceptions CAO originales et à la numérisation d’une voiture à l’échelle 1:1, avec la coopération et l’assistance de Maserati en ce qui concerne les finitions, les matériaux, les images d’archives et les dessins d’origine. On reste bouche bée en observant notamment le niveau de détails du 6 cylindres en ligne, plus vrai que nature !
J ai une Amalgam, cadeau des 40ans. La SSKL magnifique même si ça vaut le prix d une clio d occaz. Ça prend tjs de la valeur.
[Modo] ?????? is a shitty scam site ! Stop your spam [Modo]
Ce blog n’est pas un support publicitaire !!
@Carbu : parler à un bot c’est comme répondre à certains commentateurs de blogs ?
18000€ pour 450h de main d’oeuvre + matière première+ marge, ils font travailler des prisonniers ou quoi?