Officine Fioravanti dévoile son restomod Testarossa

C’était les années 80 !

La Testarossa, dont le nom faisait référence aux caches-soupapes de couleur rouge du V12 Colombo de la Ferrari 250 TR de 1957, c’est d’abord une gueule, un design « so eighties » carré, viril, avec ses fameux phares escamotables, ses prises d’air latérales énormes à cheval sur les portières et les ailes arrière, ainsi qu’une poupe démesurée de 2 mètres de large aux phares recouverts par une grille noire horizontale. Bref, une voiture hors du commun, immortalisée sur le petit écran par Sonny Crockett dans Miami Vice ou, pour les premières générations de « gamers », dans la fameuse borne d’arcade Out Run. Et aujourd’hui, c’est une référence souvent exploitée dans l’univers du « Retrowave », un genre artistique, essentiellement musical, qui puise son inspiration sonore et visuelle dans la pop culture des années 80 fantasmées.

D’ailleurs, sur leur compte Instagram, Officine Fioravanti a publié des vidéos « vintage » qui parleront sans doute à ceux qui furent des gosses dans les années 80/90.

https://www.instagram.com/p/CUCKycfIPH6/

Petite retouche intérieure

Officie Fioravanti – qui rend ainsi hommage à Léonardo Fioravanti, l’un des créateurs de la Testarossa – présente ainsi son restomod. D’abord, la couleur blanche est un clin d’oeil assumé à la Testarossa de Miami Vice. C’est un modèle 1984 première série qui est utilisé, avec le rétroviseur unique positionné haut sur la partie gauche du bolide et avec des jantes en alliage à écrou central de fixation. L’esthétique extérieure demeure identique, le restomod est donc bien dans l’esprit du concept qui consiste à préserver la ligne d’origine.

A l’intérieur, le design reste fidèle au style des années 80 de la Testarossa avec les mêmes commandes, le réglage du tableau de bord d’origine et le pommeau de la boîte de vitesses. Néanmoins, la finition monte en gamme avec un revêtement en cuir itaien et des pièces en plastique qui cèdent leur place à de l’aluminium. La modernité est subtilement intégrée avec une refonte de la partie électronique qui permet l’ajout des système Apple CarPlay, des prises de charge USB Type C, un nouveau système audio et un téléphone portable vintage configurable via Bluetooth afin de profiter du smartphone personnel pour l’utiliser comme avant. Malin !

Optimisation mécanique

Les plus gros changements ne se voient pas à l’oeil nu. Les trains roulants ont été revus avec désormais des barres anti-roulis réglables sur 6 positions différentes et des amortisseurs Öhlins à commande électronique spécifiquement développés pour la « nouvelle » Testarossa. Pour éviter d’éventuels problèmes, dus à la hauteur, sur les bosses ou les rampes, la Ferrari Testarossa d’Officine Fioravanti adopte le système Front Lift qui relève le nez de 70 millimètres si nécessaire.

Les jantes en alliage, bien qu’elles reflètent le design original emblématique, sont de 17 et 18 pouces et adoptent des pneus Pirelli Trofeo R ou Michelin 4S.  Les ingénieurs se sont attaqués aussi à l’âme de la Testarossa avec des performances revues à la hausse pour le 12 cylindres boxer de 4,9 litres, dérivé de celui de la 512BB lui-même issu des moteurs de F1 des 312T. Toute l’électronique a été complètement mise à jour et comprend également une double cartographie avec une injection et une distribution complètement modifiées. Autre nouveauté, l’admission et l’échappement complets en Inconel. Résultat, cette Testarossa délivre 510 chevaux contre les 390 chevaux initiaux, avec un régime maxi à 9 000 tr/min et 600 Nm de couple (491 Nm à l’origine)

Le poids total a diminué de 130 kilogrammes par rapport à l’ancienne Ferrari Testarossa et, conformément aux nouvelles fonctionnalités, tout cela permet à la voiture Officine Fioravanti d’atteindre une vitesse de pointe de 323 km/h contre 290 Km/h pour la Testarossa originelle. À cet égard, le système de freinage a également été renouvelé et utilise un système Brembo équipé d’étriers à six et quatre pistons en combinaison avec un ABS réglable sur 12 positions. Vous pouvez également avoir un contrôle de traction réglable et l’équilibre aérodynamique est différent grâce à un nouveau fond plat.

Notre avis, par leblogauto.com

Quel superbe travail ! Un design d’origine préservé, une optimisation mécanique, une finition peaufinée et un respect de l’esprit eighties. On en redemande.

(19 commentaires)

  1. Bien… J’aime beaucoup cela me rappelle mon enfance…
    Mais il est possible de prendre « l’option » 2e rétro… Non, parce que là ! Je sais que c’est une auto des années 80… Mais ce n’est pas une 205 Junior !?

    1. La Testarossa avec un seul rétro et la version la plus recherchée, notatemznt à cause de ses jantes magnifique à écrou central !

          1. Ben franchement il me semble … Il doit avoir encore du snobisme pour dire ça « La Testarossa avec un seul rétro et la version la plus recherchée » même si c’est vrai.
            Surtout qu’il est proéminent !
            C’est presque que me dire que la plus belle femme au monde aurait plus de valeur avec un œil crevé… Ça me choque un peu le dogmatisme des collectionneurs… Si c’est comme ça.

          2. Quitte à faire un resto mod, je serais passé aux rétro camera. C’est sans retro qu’elle est plus belle

    2. à l’époque, on m’avait raconté qu’avec les deux rétros elle devenait trop large et passait dans la catégorie camion… (j’étais encore jeune)

  2. Yes, la même que Sonny Crockett, en blanc. Mais à l’époque on a tous regretté la fausse Daytona Cab noire qui faisait des étincelles en roulant full speed dans les rues de Miami avec en fond sonore In the air tonight de Phil Collins. Un immense moment de TV qui a marqué toute une génération.
    Le grand Kavinski en a fait la vedette de son titre testarossa autodrive mais en rouge Ferrari…
    Joli restomod, la finition a l’air d’avoir fait un bond de 30 ans au moins. Toujours pas d’EPS j’imagine ? je ne sais même pas s’il y avait déjà un ABS à l’époque.
    En conclusion : très belle bête mais je garde la Daytona Cab, évanescente et olympienne.

  3. Le restomod est la solution pour ceux qui s’en balek des VE, des ZFE etc etc… carte grise collection (30 ans) il y a plein de bonnes voitures des années 90 qui demandent qu’à rouler. Bon faut pas mettre le même somme, mais améliorer petit à petit, freins, suspension etc, en plus ça donne du travail aux garagistes à l’ancienne

  4. De belles images cinema d’un testarossa en run dans Paris la nuit dans le petit film meconu « Generation Oxygene ».
    Si jamais qqun retrouve la video…

  5. La petite vidéo pixelisée, c’est un petit clin d’oeil au mythique Outrun, avec sa Testarossa rouge cabriolet !

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