Officine Fioravanti : des modèles iconiques évolués mécaniquement

L’artisan italien Officine Fioravanti avait beaucoup fait parler de lui en 2021 avec la présentation d’un restomod de la Ferrari Testarossa. L’objectif de ces nouveaux projets et du nouveau département est de travailler sur des modèles emblématiques et de les mettre à jour d’un point de vue technique pour améliorer les performances selon les souhaits de chaque client. Les deux premiers cobayes sont l’Alfa Romeo 8C et la Ferrari 512 BB.

8C M, la puriste

L’Alfa Romeo 8C a été produite à 500 exemplaires en coupé et 500 exemplaires en spider, entre 2007 et 2010. Mue par un V8 4.7 litres Maserati de 450 CV, la 8C a subjugué par la beauté sculpturale de sa ligne, mélange parfait de galbes, de sportivité et de références au passé. Rebaptisée 8C M, cette nouvelle version remplacera la boîte de vitesses automatique robotisée par une boîte manuelle à six vitesses, avec une grille et un levier à la finition « rétro ». Les détails techniques sont pour l’instant légers, mais la 8C M devrait aussi bénéficier d’une modification de l’électronique de gestion du moteur, d’un nouveau système d’échappement, d’un système de freinage en carbone-céramique et d’une nouvelle suspension réglable à commande électronique d’Ohlins. D’après les photos, la sellerie et le pédalier seront aussi restylés dans la veine Fioravanti.

La 512BB, du carburateur à l’injection

Descendante de la 365 GT4BB, première berlinette à moteur central arrière de Ferrari inaugurée en 1971, la 512 BB sort en 1976. Pensée pour s’adapter aux nouvelles normes antipollution, elle est dotée d’un nouveau moteur dont la cylindrée passe de 4,4 à 5 litres. Nommée BB 512 (ou 512 BB) en référence au modèle de course 512 S, elle dispose de 340 chevaux, avec une plage de couple plus efficace. Elle est produite jusqu’en 1981 à un peu moins de 1000 exemplaires et cède sa place à la 512 BBi, qui reçoit l’injection en lieu et place des carburateurs.

La 512BB retravaillé par OF est donc une version carburateur qui sera convertie à  l’injection de carburant, comme la 512BBi, mais dont le système sera dissimulé dans des éléments usinés dans un matériau solide reprenant les formes des carburateurs d’origine. Certains y verront peut-être une transgression de la philosophie et de l’âme originelle de la 512BB.  Outre cette modification mécanique primordiale, le système électrique sera entièrement reconstruit aux normes actuelles pour accroitre la fiabilité et rendre la 52BB plus agréable à conduire. Le design reste inchangé et toutes les modifications sont réversibles.

(2 commentaires)

  1. Si on ne perd pas de vue que les voitures (et les motos) du 20ème siècle étaient perfectibles sur beaucoup de points, c’est plutôt cool de pouvoir améliorer un véhicule avec lequel on roule.
    Ce genre d’amélioration ne se destine pas aux investissements motorisés dont le kilométrage ne dépasse jamais 4 chiffres.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *