Le Nissan est l’éprouvé VK45, basé sur le moteur de série et qui a permis à la marque de remporter le championnat Super GT 2008. Ce moteur n’est utilisé en 2010 puisque Nismo est passé, contraint par le règlement, à une version 3,4l de son V8. Le Toyota est par contre un pur moteur de course, le RV8KG, installé dans les Lexus SC. Il convient de noter également que le troisième larron, Honda, était déjà au Mans via le Strakka Racing qui a remporté le LMP2 lors de la dernière édition avec une machine équipée d’un V8 3,4l très proche de celui qui propulse la HSV-010 qui domine le Super GT cette année.
Si l’annonce NISMO sonne surtout comme une façon de rentabiliser ses moteurs, et ils auraient tort de s’en priver, ce retour discret de Toyota dans l’endurance fait jaser. Est-ce une façon de tâter le terrain avant un engagement plus conséquent du constructeur ? En tout cas, on se remettra à entendre pas mal de Japonais dans les paddocks de l’endurance 2011, ce qui n’était pas arrivé depuis longtemps.
Source : Autosport et Nismo
Crédit image : Toyota Motorsport