Nyobolt et Callum, kezako ?
D’abord, rappelons qui est qui : Callum est une société de design et de consulting indépendante, spécialiste dans les séries exclusives et limitées. Oui, derrière ce nom se cache le légendaire designer Ian Callum, à qui l’on doit les Ford RS 200, l’Aston Martin Vanquish, la Nissan R390 GT1 et bien etendu, dans ses années Jaguar, le XK et F-Type, parmi tant d’autres. Nyobolt est une startup anglaise, dont le financement provient en partie d’HCS, une filiale du géant minier vietnamien Masan High-qui est l’un des principaux producteurs de tungstène.
Un « revival » d’Elise S1 qui a pris du muscle
Dans ce travail proposé par Callum, on trouve aussi le designer Julian Thompson, qui n’est autre que le papa de la Lotus Elise et désormais responsable du design de GM Advanced Design Europe. Ceci explique alors cela : cette Nyobolt EV ressemble furieusement à la Lotus Elise S1 de 1996, avec une petite pincée de Ford RS 200 vue de face. Mais on retrouve en effet les traits caractéristiques modernisés de l’Elise, en plus musclée, ses ouvertures dans le capot, ses optiques arrondis, ici doublés par des prises d’air fonctionnelles, et des optiques arrondis également à l’arrière.
Assise sur des roues de 19 pouces tout autour, cette Nyobolt EV surbaissée est cependant 100 mm plus large et 150 mm plus long que son inspiration. Malgré ces cotes supérieures, Callum et Nyobolt affirment pouvoir contenir le poids autour de la tonne, avec l’usage de fibre de carbone pour la carrosserie. Parmi les autres détails intéressants, on remarque que des caméras remplacent les rétroviseurs, tandis que le panneau de toit amovible en matériau composite permet à la voiture de se transformer en roadster.
Une charge super rapide, sur le papier
Dans cette équation complexe des batteries, où il faut conjuguer les problématiques de poids, de puissance, d’autonomie et de vitesse de charge, Nyobolt privilégie la vitesse de recharge plutôt que l’autonomie, afin aussi de contenir l’inflation pondérale, alors même qu’il s’agit ici de développer un petit coupé sportif et agile. Nyobolt nous révèle sur le papier une nouvelle technologie de batterie plus petite, plus légère et plus rapide à charger. La batterie de 35 kWh serait capable de se recharger complètement en seulement six minutes avec l’infrastructure de charge existante, offrant une autonomie allant jusqu’à 250 km. Nyobolt affirme aussi que la batterie, qui repose sur une technologie à anode tungstène/niobium, a été testée sur plus de 2 000 cycles de charge rapide sans perte de performances significative. Nous n’en saurons pas plus, les données techniques se limitent à ces quelques informations. Reste maintenant à voir si ces effets d’annonce seront suivis et si cette sportive passera au stade de la petite série…
Jolie bouille, même si ça manque de finesse comparé à une Elise ou une Opel Speedster, mais c’est réussi.
Le seul écueil reste la motorisation. On attend d’une voiture sportive des vibrations, du bruit ou de la musicalité, de la hargne à haut régime.
L’électrique, c’est bien pour des déplaçoirs urbains, pas pour des sportives.
La production de cette berlinette me paraît bien illusoire.
j’y vois plus une RS200 plus épaisse.
35 kWh de batterie 200 km d’autonomie max
Light is right.
Avec l’électrique, le couple est immédiatement disponible (si j’ai bien compris), donc ça accélère bien.
À quel prix ? ?
Pas 100% convaincu du design qui me donne la sensation d’un manque de finesse. Et encore moins convaincu par toute annonce de ‘batterie révolutionnaire’. Wait and see…