Argento pour le Japon
Les chiffres 2018 ont été satisfaisants au Japon pour Alfa Romeo, avec une hausse des ventes de 36%. Certes, les chiffres restent anecdotiques avec 2500 unités écoulées mais sur un marché réputé très difficile pour les constructeurs étrangers, c’est toujours ça de pris ! Afin de surfer sur cette dynamique positive, Alfa Romeo commercialisera exclusivement pour le Japon une Giulia Quadrifoglio Argento en édition très limitée, à seulement 30 unités (c’est encore plus exclusif que les supercars…).
La version sportive, animée par le fameux V6 Biturbo de 510 chevaux, portera une livrée Triforate Trofeo blanche et des jantes en alliage de 19 pouces. L’intérieur ne subit pas d’évolutions particulières, hormis un pommeau de vitesses en fibre de carbone et d’autres petits détails qui rendent cette série spéciale encore plus exclusive. Le tout devrait être proposé à une prix avoisinant les 90.000 euros. On est donc clairement sur un produit vecteur d’image et pas du tout sur une offre destinée à booster les chiffres.
Giulia et Stelvio, il cuore sportivo ?
Après les séries NRing de l’an passé qui rendaient hommage aux records obtenus par la berline sur le mythique circuit du Nordschleife , le Salon de Genève 2019 permettra à Alfa Romeo de dévoiler la Giulia et le SUV Stelvio « Racing », qui célèbrent le retour du Biscione en F1. La firme milanaise était devenue le sponsor-titre de Sauber en 2018, avant de rebaptiser l’écurie helvète en son nom propre depuis cette année.
La fiche technique n’évolue pas (dommage) et reprend les caractéristiques déjà très appréciables des versions Quadrifoglio. La spécificité de la série spéciale « Alfa Romeo Racing », c’est une livrée exclusive qui reprend quasiment à l’identique celle de l’Alfa Romeo C38 pilotée par Kimi Raikkonen et Antonio Giovinazzi. On retrouve donc une décoration mi-blanche mi-rouge Alfa (pour le bas du bouclier, le capot, le toit et le coffre) avec le blason de la marque mis en évidence de manière ostentatoire. Cette livrée risque de faire jaser, car elle semble assez tape-à-l’œil et un peu « tuning ».
Très bien dotées évidemment en terme d’équipements multimédia et d’aides électroniques (système HiFi Harman Kardon, infodivertissement Alfa Connect 3D Nav et le régulateur de vitesse adaptatif), ces séries spéciales veulent flatter les passionnés de course automobile avec du carbone à profusion: on en trouve à l’intérieur dans les seuils de porte, avec la coque des sièges Sparco racing à surpiqûres rouges (Sparco est un partenaire officiel de l’écurie de F1), dans des inserts du pommeau de transmission automatique Mopar et du volant cuir/Alcantara. A l’extérieur aussi, on fait la part belle au sport avec du carbone partout (toit, coques de rétroviseurs, calandre, etc.), des jantes en alliage poli (19 « sur la Giulia et 20 » sur le Stelvio et des étriers de frein rouges. Enfin, elles seront équipées d’un échappement spécifique en titane du célèbre spécialiste Akrapovič. Les prix de ces nouvelles déclinaisons collector n’ont pas encore été annoncés, mais ils devraient être assez élevés, comme les NRing qui dépassaient les 120.000 euros.
L’avis de leblogauto.com
Alfa Romeo veut mettre en exergue son ADN sportif et proposer des modèles exclusifs. C’est une démarche plaisante, mais qui ne remplace pas la nécessité de proposer une offre produit plus ambitieuse pour gagner des parts de marché. De plus, certains jugeront que la série « Racing » est un recyclage marketing très opportuniste de la série NRing dont les caractéristiques et les spécificités sont très proches. Ce qui peut parler aux Alfistes et aux passionnés ne suffit pas à séduire un public plus large et moins tifosi dans l’âme, qui ne sera conquis que par de vraies nouveautés.
Images : Alfa Romeo
Alors l’avis du blog auto ici je ne partage pas. Alfa à ce niveau de gamme a plus d’ambition et est plus courageux qu’un « Peugeot » dont l’offre ne doit pas se limiter au I-cokpit?
@SAM
C’est vrai que la nuit tu fais des cauchemards en te voyant au volant d’une Peugeot ?
@koko. On se connaît.
Encore un contributeur qui
se cache sous un nom d’emprunt.
C’est usé et dépassé. N’avan pas masqué.
Non la nuit je rêve du trèfle Alfa bien plus
palpitant et passionnant!
dans ce cas là, pourquoi parler de Peugeot sur un sujet alfa ?
une peugeotite aigüe incurable…
le courage ne se vend pas, ne génère pas du chiffre d’affaire, et encore moins des bénéfices. A un moment donné, il faut se mettre en phase avec la clientèle (et particulièrement celle qui permet de faire vivre le constructeur)
Pardon mais Peugeot sort au minimum 1 véhicule à l’année , essaye de se tenir à niveau pour apporter du contenu à sa marque ( Hybridation aussi diesel soit elle , « virtual cockpit » , « lecteur tète haute » aussi médiocre soit il …… ) la ou Alfa pond 2 caisses qui vont tenir 10 ans au catalogue , je ne vois pas ou sont le courage et l’ambition ………..
bizarrement je dirai que travesti de la sorte, le Stelvio peut faire songer à une équipe d’intervention rapide de secours . par contre pour la Giulia: Elle n’a pas besoin de ses coloris trop criards pour une belle berline de ce niveau.
Futurs collectors 🙂 A acheter et à planquer dans un garage pour les revendre à rétromobile 2030 en tant que youngtimer 🙂
Ça me fait toujours sourire ces prédictions… La fiche technique n’évolue pas, très peu de chance que ça devienne « collector ».
Le moteur tout est dans le moteur