En exposant sur son stand à Epoquauto une Ferrari F40, une Bugatti EB110 et une Venturi 400 LM, la FFVE a choisi de montrer un visage moins traditionnel. Sans renier l’attrait pour les plus anciennes, la fédération compte bien montrer qu’elle s’adresse à tous les automobilistes.
La FFVE est montée au créneau avec succès s’agissant des ZFE, en menant des négociations avec chacune des agglomérations. Elles ont toutes abouties à des exemptions. De la même manière, la fédération travaille aujourd’hui sur le dossier contrôle technique moto, à la recherche d’une solution pour les machines d’avant les années 1980, très rarement utilisées au quotidien. Des alternatives rendues possibles en donnant des gages aux autorités, notamment en matière de sécurité, avec la mise en place d’une charte du collectionneur.
La FFVE cherche également à inscrire l’automobile ancienne aussi souvent que possible sein du patrimoine. C’est le cas aujourd’hui des lieux de mémoire; c’est le sens du label « villes et villages d’accueil des véhicules d’époque» qui vient d’être lancé. Les communes qui le souhaitent arboreront un panneau distinctif, signalant que les anciennes sont les bienvenues. Une forme de contrepoids devenu nécessaire à l’heure des ZFE. Plusieurs villes comme Grasse, Beaune ou Saint Gaudens ont déjà signé la convention. Une centaine sont attendues.
Bonne initiative dans un pays qui aime les belles voitures et les sportives.
Après les bras d’honneur successifs des départements revenus au 90 km/h, un majeur tendu discrètement par la FFVE aux abrutis qui nous gouvernent.