Esthétiquement, la nouvelle A5 ne révolutionne pas le style Audi, ni celui de l’A4 qu’elle remplace évidemment. On retrouve les classiques avec l’immense calandre single frame entourée par des feux allongés en biais pour un « regard » méchant. Cependant, elle prend des rondeurs avec les ailes qui s’élargissent et s’arrondissent. Les ouvertures du bouclier sont elles aussi en train de s’arrondir. Les arrondis gagnent aussi les blocs optiques avant. Les blocs optiques incorpore une signature lumineuse diurne faite de petits carrés.
Globalement, les arrondis se voient sous certains angles, mais aussi à l’arrière. Les ailes reçoivent un galbe plus important à l’arrière. Ce galbe se prolonge dans les feux arrière qui eux aussi s’arrondissent par rapport aux années Audi précédentes. Les feux sont reliés par un bandeau au profil rebondi. Plus étirés qu’avant, ils conservent une signature complexe. Ce n’est pas une nouveauté puisqu’on les trouve déjà sur le Q6 par exemple. On notera des poignées particulières. Bon, globalement, c’est une Audi.
A l’intérieur, place aux écrans. Un écran panoramique MMI Audi incurvé est orienté vers le conducteur. Il est composé de deux écrans, un premier pour les instruments de bord de 11,9 pouces, complété par un écran tactile de 14,5 pouces qui utilise la technologie OLED. Il est complété par un écran passager qui adopte une technologie « Privacy ». Cela bloque la vision depuis le siège conducteur et permet au passager de l’utiliser pour tout autre chose que la conduite, navigation, etc. L’écran principal reprend la forme globale de la single frame.
Dans la mode actuelle des intérieurs, la planche de bord est très horizontale. Audi accentue ce côté avec un trait de séparation clair entre la planche de bord et la console centrale. Le volant est un peu à l’opposé du design de la voiture puisqu’il a des plis marqués. Il regroupe des boutons fonctionnels. Le reste de l’intérieur est sobre (certains diront austère) illuminé par l’éclairage d’ambiance.
Nouvelle plateforme, efficience améliorée
Techniquement, ces nouvelles A5 sont construites sur la Plateforme Premium Combustion (PPC). Les deux silhouettes ont une longueur identique, 4,829 m, ce qui était pratiquement déjà le cas avec l’A4. Justement par rapport à l’A4, cette A5 grandit de « seulement » 67 mm. Tout passe dans l’augmentation de l’empattement qui atteint 2,90 m contre 2,82 m auparavant.
Sous le capot, pour le lancement, on trouvera un 2.0 TFSI de 110 kW (150 ch) en entrée de gamme. Audi annonce une consommation combinée en l/100 km : 6,7 – 7,4; émissions combinées de CO2 en g/km : 151 – 169. Ce moteur pourra être obtenu en version 204 ch (150 kW). Ce TFSI utilise un turbo à géométrie variable et une cartographie modifiée. Ce 4 cylindres est accouplé à une boîte à double embrayage et une transmission aux roues avant. Le 150 kW peut aussi avoir une transmission quattro.
Côté Diesel, on trouve un 2.0 TDI 150 kW (204 ch) de consommation combinée en l/100 km : 4,8 – 5,4; émissions combinées de CO2 en g/km : 125 – 143. Il conserve la technologie d’adaptation de la combustion en fonction de la pression dans les cylindres. Il utilise une technologie MHEV+ 48V. Le moteur-générateur électrique a été améliorée pour plus d’efficience.
Enfin, l’Audi S5 a droit à un V6 TFSI de 3 litres qui développe 270 kW soit 367 chevaux. Le turbo est là aussi à géométrie variable pour plus de souplesse moteur, et il passe à l’électrification avec là encore le MHEV+ 48 volts. Il est accouplé à une transmission S Tronic à double embrayage. Audi annonce une consommation combinée en l/100 km : 7,5 – 7,9 ; émissions combinées de CO2 en g/km
: 170 – 179. Cela donne tout de même entre 8 770 et 20 569 € de malus !
Même la version d’entrée de gamme essence sera malussée à 2 370 € minimum, jusqu’à 7 959 €. Le TDI sera le moins malussé avec entre 210 € et 1 276 € de malus.
Produite sur le site Audi de Neckarsulm, la nouvelle Audi A5 sera proposée en France à un prix d’entrée de 45 000 euros et comprendra de série la navigation, un hayon arrière à commande électrique et un support de téléphone avec chargement par induction.
Dimensions
> Longueur du véhicule : 4 829 mm (A5 et A5 Avant, +67 mm)
> Largeur du véhicule sans rétroviseurs : 1 860 mm (A5 et A5 Avant, +13 mm)
> Hauteur du véhicule : A5 Avant – 1 460 mm (+11 mm), A5 – 1 444 mm (+24 mm)
> Empattement : 2 900 mm (A5 et A5 Avant, +68 mm)
Audi A5 TFSI 110 kW
Combined fuel consumption in l/100 km: 6,1 – 7,5 ;
CO2 emissions combined in g/km: 151 – 167 ; CO2 class: x)
Audi A5 TFSI 150 kW
Combined fuel consumption in l/100 km: 6,7 – 7,3 ;
CO2 emissions combined in g/km: 152 – 166 CO2 class: x)
Audi A5 TFSI quattro 150 kW
Combined fuel consumption in l/100 km: 7,0 – 7,5 ;
CO2 emissions combined in g/km: 160 – 170 ;CO2 class: x)
Audi A5 TDI 150 kW
Combined fuel consumption in l/100 km: 4,8 – 5,2 ;
CO2 emissions combined in g/km: 125 – 137 ; CO2 class: x)
Audi A5 TDI quattro 150 kW
Combined fuel consumption in l/100 km: 5,1 – 5,4 ;
CO2 emissions combined in g/km: 133 – 140 ; CO2 class: x)
Audi A5 Avant TFSI 110 kW
Combined fuel consumption in l/100 km: 6,7 – 7,4 ;
CO2 emissions combined in g/km: 154 – 169 ; CO2 class: x)
Audi A5 Avant TFSI 150 kW
Combined fuel consumption in l/100 km: 6,8 – 7,4 ;
CO2 emissions combined in g/km: 155 – 169 ; CO2 class: x)
Audi A5 Avant TFSI quattro 150 kW
Combined fuel consumption in l/100 km: 7,1 – 7,6 ;
CO2 emissions combined in g/km: 162 – 173 ; CO2 class: x)
Audi A5 Avant TDI 150 kW
Combined fuel consumption in l/100 km: 4,9 – 5,3 ;
CO2 emissions combined in g/km: 127 – 140 ; CO2 class: x)
Audi A5 Avant TDI quattro 150 kW
Combined fuel consumption in l/100 km: 5,1 – 5,4 ;
CO2 emissions combined in g/km: 134 – 143 ; CO2 class: x)
Audi S5 TFSI
Fuel consumption combined in l/100 km: 7,5 – 7,7 ;
CO2 emissions combined in g/km: 170 – 175 ; CO2 class: x)
Audi S5 Avant TFSI
Fuel consumption combined in l/100 km: 7,6 – 7,9 ;
CO2 emissions combined in g/km: 173 – 179 ; CO2 class: x)
Pas d’hybride rechargeable annoncée ?
Je suis peu convaincu par le style de l’A5.
Le concept A6 étant tellement plus tendu en lignes que cette A5 présente une ligne certes dans la continuité mais aussi un peu désuète.
A voir sur route.
Je vous avez dit que la deception etait au rendez-vous…
Une évolution moderne de l’ancienne A4, c’est pas si mal. Dommage que l’intérieur soit si moche, surtout ces 2 écrans aux formes alambiqués posés comme ça l’un à côté de l’autre, ça fait un peu pièces rapportées. Je ne suis pas fan des écrans et ce n’était techniquement pas possible mais visuellement, une seule dalle incurvée sur toute la longueur aurait été moins pire que ce truc.
Le break est très joli, la berline moins. Pas de PHEV dommage.
Les tarifs sont très salés mais comme les volumes sont forcément limités ceci explique celà.
Jolie street machine. J’imagine que les S5 sont des quattro ? Enfin, de fausses (train arrière enclenchable, pas de vraies quattro).
[DEBILE]
C’est pas moi 😉
? c’est sûr ?
?
Visiblement, l’E-Tron GT a servi de modèle, on a vu plus moche. Je la trouve pas mal mais 4,82, c’est un vrai bateau.
Je prédis une disparition des 2 enjoliveurs latéraux à l’avant au 1er restylage. Ces 2 grandes ouvertures n’ont l’air d’avoir aucun rôle technique. Autant en noir, ça passe, autant en blanc, ça fait penser aux Megane 3 coupé phase 1. Ouvertures qui ont d’ailleurs disparues après restylage.
Malgré ses qualités, je ne la vois pas vraiment relancer le Segment D berline pour autant… Qui est totalement moribond.
Peut-être avec des PHEV avec plus de 100 km en full elec (on parle de 140 km plausibles ?) et avec un tarif pas trop délirant… Nous sommes déjà dans les BdG à 45 k€ avec un 4 pattes 150 ch…
Si c’est pour les proposer au-delà de 60 k€, ça sera aussi un coup d’épée dans l’eau.
Très belle voiture… Mais classique !
Au moins ça change des SUV de m…..
?
Mais depuis l’arrivée de la Model 3, le segment D berline, ce sont des mamies qui font de la résistance !
SUV de petite b…, selon les études marketing!
Ah ben quand on lit le titre on se dit et l’A4 et l’A6… vous levez le doute dès le début. Audi souffre de Tesla. Puisses cette berline le relancer!
Le bridage du 2l TSI à 150cv permettra avec une simple repprog de gagner 100cv.
L’avantage par rapport à un petit moteur genre le 1.5 TSI 150 lui permet d’avoir un couple assez conséquent surtout quand on le compare à d’autres moteurs 4cyl comme les 1.6 thp qui n’ont quasi pas de couple.
L’arriere fait très bm dommage.
Je trouve quand même pas ça incroyable. Surtout en regard des concepts présentés récemment qui laissent présager d’un style épuré. Pour moi la première A5 représente une sorte d’apogée de leur style, depuis ils ont l’air de ramer. Et puis cette calandre…
Audi ça fait un peu comme Renault jusqu’à l’arrivée de Vidal, ils ont eu une bonne idée un moment (Dezir chez le losange), et après pas grand chose, une inaptitude à se renouveler.
Alors c’est vrai qu’Audi ont atteint le top durant la période A5 v1 / A7 (et globalement toute la gamme n’était pas dégueux), avec une approche un peu à la Apple dirais-je : Epurer et ne garder que l’essentiel, avec une gamme unifiée.
Mais une fois qu’on a tout épuré que faire ? Poussés par l’évolution générale (voitures « tunées » de série) ils sont allés dans l’inverse, très agressif, et pour l’instant ils cherchent encore.
Là ils réduisent la calandre verticalement, mais du coup ça aplatit la tronche de l’auto, et ces grosses écopes, beurk.
De mémoire, la première A5 avait été dessinée par Walter Da Silva. Ce type est un génie (on lui doit entre autres l’es Alfa 156 et 147). Depuis il a pris sa retraite et les Audi sont moches
les a5 a7 avaient à mon goût qq chose de trop « guttural » . Là c’est un gros progrès esthétique pour belle voiture