Deux axes dominent la communication de Fiat autour de la Panda : l’Italie et la volonté d’ériger la Panda au statut de star au même titre que la 500. Pour le premier point, c’est bien entendu le retour de la production en terre italienne, à Pomigliano d’Arco près de Naples, qui est au centre de l’attention.
Le second traduit le fait que l’ego de la Panda a souffert du lancement en fanfare de la 500. Elle aussi veut sa part du gâteau, et cela se voit avec les inscriptions Panda un peu partout sur la voiture, et plus nombreuses que celles de la marque Fiat. En prenant 11 cm de long pour atteindre 3m65 et 5 cm en largeur pour 1m64, elle prend aussi ses distances pour chasser sur un terrain plus différencié.
Fiat publie à présent quelques détails sur la gamme et les équipements, du moins en Italie. Le détail n’est toutefois pas encore connu, donc quelques évolutions peuvent encore se produire pour notre marché. On notera que malgré sa volonté de jouer les vedettes, la Panda compte aussi rester une voiture simple et pratique. Les équipements les plus huppés sont en option sur tous les modèles, Pop, Easy et Lounge.
Il en va ainsi pour le système de sécurité Low Speed Collision Mitigation System (nous en reparlerons ensuite), en option sur Easy et Lounge, les airbags latéraux (option sur toute la gamme), le Blue&Me avec commandes radio au volant et prise USB (option sur toute la gamme), les rétroviseurs à réglages électriques (option sur toute la gamme), l’aide au stationnement arrière (option sur Easy et Lounge), le pare-brise chauffant (option sur Easy et Lounge), le toit ouvrant panoramique (option sur Easy et Lounge)…
Livrée en version 4 places avec banquette fixe, la Panda pourra en Italie opter pour une banquette coulissante, toujours en 4 places, une banquette fixe rabattable à dossier non fractionné, mais en 5 places, ou une banquette fixe fractionnée 60/40 en 5 places également. La version 5 places n’est pas prévue pour la France semble-t-il.
La gamme des motorisations avait déjà été annoncé, mais revenons-y rapidement. L’entrée en matière se fera par le 1.2 69 ch / 102 Nm de la famille Fire, un 4 cylindres associé à une boîte manuelle à 5 rapports. On trouve ensuite une variante atmosphérique du TwinAir, avec 65 ch et 88 Nm. Il tentera de convaincre malgré des performances inférieures au 1.2, mais avec une consommation annoncée elle aussi inférieure. Fiat ne communique pas de valeur pour le TwinAir, mais seulement ses émissions de cO2 de 99g. Le 1.2 affiche pour sa part 5.2 l/100 km et 120g de CO2.
Le TwinAir est aussi présent en version turbo de 85 ch et 145 Nm. Il est annoncé à 4,2 l/100km et 99g de CO2, ou même 4,1 l/100 km et 95g avec la transmission robotisée Dualogic. Cette version dispose du mode ECO réduisant sa puissance et son couple, mais qui n’est bien sûr pas proposée sur la version atmosphérique…
La Panda conserve une variante diesel malgré l’arrivée de la norme Euro5. Le 1.3 JTD est implanté dans sa version 75 ch et 190 Nm, et annonce 3,9 l/100 km et 104 g/km pour sa consommation et ses émissions de CO2.
Reparlons rapidement du système Low Speed Collision Mitigation System, que la Panda apporte dans le segment A en même temps que la Volkswagen Up!. Il s’agit d’un système similaire, fonctionnant à partir d’un laser dont l’émetteur est implanté à la base du rétroviseur intérieur, et qui mesure la distance avec les éventuels obstacles. Activé à moins de 30 km/h, le système pourra freiner seul en cas de détection de risque de collision, et ainsi éviter celle-ci, ou du moins en réduire les conséquences. Fiat précise que le recouvrement entre l’obstacle et la Panda doit être d’au moins 40% de la largeur du véhicule (sinon le conducteur doit pouvoir l’éviter…) que que l’angle d’impact doit être de moins de 30°.
Reste à présent à connaître le détail de la gamme en France, puis les tarifs avant une commercialisation vers le printemps.
Petit tour d’Italie en photos, Venise, Turin, Milan, Florence, Pise, Portofino, Naples, Rome, avec la Panda en vedette…
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Source : Fiat