Nouvelle Nissan Versa 2020

La nouveauté Nissan a été dévoilée en Floride, à Fort Lauderdale, en partenariat avec Live Nation, promoteur américain, lors d’un événement de Country avec Jane Brown, artiste populaire outre-atlantique et dont le dernier album s’est hissé en tête des classements (seulement le 3e album de country à réussir cet exploit). Voilà pour le côté « people ».

Côté style, la nouvelle Nissan Versa met sa devancière à la retraite (voir ici) ! La Versa reprend tout le style avant des Nissan actuelles. Fini le style « plan-plan » de la version actuelle. Aux USA, le style Nissan arrive dans la gamme depuis plusieurs mois. La Versa (appelée Tiida dans d’autres pays) était l’une des dernières à ne pas l’avoir encore.

Chez Nissan USA on vise clairement les jeunes, les millenials, mais on ne cracherait pas sur une clientèle de génération X. En tout cas, c’est l’entrée de gamme Nissan et « le premier pied dans la famille Nissan » selon le communiqué. Nissan fait le choix de rester avec une citadine à coffre dans un segment qui voit plutôt des crossovers renouveler les gammes.

5 millions de voitures à coffre par an aux USA

La Nissan Versa embarque le « Nissan Safety Shield » avec ses aides électroniques dont le freinage automatique d’urgence (avec détection de piéton), l’alerte de franchissement de ligne ou même le « RAB » ou « Rear automatic braking » (freinage automatique arrière). Ce dernier freine automatiquement en cas d’obstacle lors d’une marche arrière. On rajoute l’alerte d’angle mort, ou le « Rear Cross Traffic Alert » (qui alerte de l’arrivée d’un véhicule perpendiculairement lors d’une marche arrière) et on a une voiture pleine d’équipements (plus qu’en Europe).

On listera aussi la carte main-libre, les sièges chauffants, la climatisation automatique, l’Apple CarPlay et l’Android Auto pour utiliser directement le smartphone comme « infodivertissement » entre autres équipements de série ou en option.

L’intérieur de la Nissan Versa est celui de « notre » Micra. « Le design de cette troisième génération de Versa est tout en proportion et position (sic.), à tel point que nous nous attendons à ce que les gens la regarde et disent ‘wow est-ce que c’est une Versa ?' » déclare Giovanny Arroba, patron du design de Nissan USA.

Côté motorisation, on trouve le 4 cylindres 1,6 litres développant 122 chevaux et 155 Nm de couple. Il peut être accouplé à une boîte manuelle, ou plus probablement une boîte Xtronic.

(30 commentaires)

      1. et pi y’a même pas 2.5l de cylindrée…
        vont se planter comme des nazes ces frenchies…
        like a Carlos in the usa ?

          1. @zeboss
            Beaucoup ici, sont des fans de voitures « à l’ancienne » ils ont une image d’Épinal un peu Pompidolienne de LA Voiture en général et de la voiture américaine.
            Pour eux, 95 % fonctionne au V8 de 6-7 l de cylindrée à l’essence, pour eux aussi, les Allemands sont dans des berlines surpuissantes dans la majorité.
            Leur rappeler la réalité est une insulte comme les taxes sur les produits pétroliers chez nous, d’ailleurs.
            La réalité aux States, est qu’il a les deux extrêmes qui marchent bien, les « trucks » Pick Up de 2-3 t à vide, grâce au prix de l’essence à la pompe dérisoire et à la bonne santé économique des USA, et les berlines économiques (mais largement suffisant en dehors des activités de construction) comme les Prius qui font un carton.

    1. j’ai l’impression que cet article a enclenché les jeux de mots (assez) laids…
      bref si l’article n’a qu’un intérêt limité pour l’Europe elle révèle au moins pour certains la nature du marché US…

      1. Le truc, c’est qu’il existe toute une panoplie de bagnoles et de prix entre une Versa à 13 K$ et un Chevy Tahoe à 45 K$. Selon J.D. Power, les autos vendues moins de 20 K$ sont en baisse de 25% en 2018. Une fois que je dis ça, il convient malgré tout de relativiser, prenons l’exemple de Ford.

        L’ovale bleu décide de virer Fiesta et Focus de son catalogue, ce qui fait en gros grimper son ticket d’entrée de 14 à 20 K$ (Ecosport). Si nous regardons le pourcentage ci-dessus, nous pouvons nous dire « aucune importance » sauf que beaucoup de consommateurs qui entraient dans une concession avec des autos à petit prix pourraient ne plus le faire…Même lorsqu’ils repartaient auparavant avec un F-150. Ce danger, les vendeurs l’ont senti et l’ont fait remonter à la direction qui promet dans le futur de rester dans cette gamme de prix mais avec des offres différentes.

        Bref, le coup (ou coût) de l’étudiant fauché est vieux comme le monde (ou, à défaut, comme l’Amérique) mais les étudiants américains récupèrent probablement de vieilles occasions ou les voitures de papa comme leurs homologues français pas plus riches. En revanche, cette Versa peut intéresser de jeunes actifs et/ou couples au budget serré parce que ces individus existent toujours et s’ils sont contents de ce modèle, ils resteront chez Nissan dans leur grande majorité. En gros, il faut ici fidéliser le client dès son premier achat.

        1. je n’ai pas dit que cette voiture (neuve) est à destination des étudiants fauchés

          j’ai cité des jeunes actifs, donc ex-étudiants, diplôme en poche, salaire convenable, confortable… Mais avant de pouvoir profiter de ce salaire confortable comme le ferait un jeune diplômé français, il faut d’abord rembourser ses emprunts contractés pour payer ses frais universitaires (et qui se montent à moins de 200€ en France)…

          bref, aux USA, il y a une partie de la population qui doit serrer la ceinture, provisoirement pour certains (comme le temps de rembourser les emprunts d’étude), ou permanent (les working poor). Les gros véhicules et/ou gros moteurs, ce n’est pas toujours accessibles aux Américains, malgré une essence pas trop chère

  1. Quand on aime la country, on porte un stetson des santiags un colt à la ceinture et on roule en nissan versa.
    Cherchez l’erreur…

    1. certains Américains aiment la country, gagnent 75000$ par an, roulent dans un pick up V8.
      Consommer 25 litres /100km? who care…

      d’autres Américains aiment aussi la country, mais gagnent 10$ l’heure…

  2. Comme quoi PSA est largement suffisamment motorisé pour débuter son entrée aux USA dans un premier temps !? 😉

  3. N’importe comment, s’il a un flambé du baril, ce qui est tout à fait possible d’ici 24 mois, les Américains pourrait massivement ne pas remplacer leurs trucks d’un pour un, sachant qu’ils n’ont pas l’effet d’amortisseur des taxes et donc ils subissent beaucoup directement la montée du pétrole en faisant leur plein par rapport aux Européens.
    Aux USA, une bonne partie des trucks sont acheter comme voiture de loisirs comme jadis les musclecars.

  4. Dans ce cas, ils roulent dans un pickup avec 100000 miles au compteur mais ce qui importe c’est de rouler américain.

    1. le problème n’est pas d’acheter un pick up occasion rincé

      le problème, c’est de rouler avec. Et vu l’infrastructure des villes américaines, tout déplacement prend des proportions disproportionnées. Le problème, c’est d’assumer la consommation du pick up, qui doit valoir 4 fois plus que cette Nissan…

      1. 3$ le gallon…
        Pas de tipp aux states !
        Et pour rouler sur les interstates aux milieux des trucks, la nissan versa c’est quand même un peu léger.

        1. Pas bon pour le sentiment de sécurité… Effectivement.
          Mais largement suffisant pour le citadin à petits revenus

      2. Pas vraiment logique ton commentaire @wizz.
        Les pick-Up de 20-30 ans sont d’une fiabilité légendaire là-bas, et consommer 15 à 20 litres aux 100 km d’essence n’est vraiment pas un problème.
        A l’extrême, c’est également les cas au Venezuela ou rouler en gros pick-Up tout-pourri qui fait du 30 l/100 ne pose pas de problème, mais pour manger à sa faim… C’est une autre paire de manches !

  5. nombreux sont ceux qui pensent qu’un châssis à échelle est plus sécurisant qu’une caisse autoporteuse…
    Et en même temps rares sont les chauffeurs de poids lourds aux states à accepter de conduire des tracteurs à cabine avancée (comme chez nous) et préfèrent de loin les « long noise » classiques ce chez eux. (il est vrai que la réglementation nord américaine ne prend pas en compte la longueur de l’ensemble mais seulement la longueur de la remorque).

  6. « on vise clairement les jeunes, les millenials » hélas, même aux usa la voiture ne fait plus rêver les jeunes citadins connectés.. et pourtant ils sont bcp moins emmerdés qu’en Europe et à paris !

  7. c’est clair, allez dans la vrai Amérique, c’est à dire celle hors des côtes et des series tv et le parc automobile ressemble de plus en plus à un parc européen, avec des modèles semblables, exception des pick ups et gros suv et quelques modèles americains et japaonais propres aux marché us.

    Ce qui fait également plaisir aux usa, c’est que l’on ne respire pas le diesel qui pue dans les rues et l’on s’emmerveille parfois à entendre un v8… ça vend plus de rêve que des suv mazoutés comme ici (et c’est bcp moins nocif pour la santé)

  8. Est ce que la baguette à 1€ est cher ou pas?
    Est ce que le paquet de pâtes à 1$ est cher ou pas?
    Et si une flambée du prix du blé fait augmenter ces prix de 10% ou 20%, est ce que ce serait la fin du monde?
    Pour nous Français, avec le salaire minimum à plus de 1000€, ce n’est pas cher. Et même avec 10 ou 20% d’augmentation, on peut s’en sortir quand même. On mangera un peu moins de viande. On gardera la vieille petite télé de 40″. Etc…

    Mais pour 1 milliard d’êtres humains, qui gagnent 1$ par jour, c’est très cher. Et avec une augmentation de 20%, ils meurent de faim. Ce sera l’émeute.

    Pour nous, Français qui payons l’essence à 1.50€ le litre et qu’on voit l’essence américain 2 fois moins cher, alors le premier réflexe est « consommer 20 litres, ce n’est pas un problème… »

    Mais si on fait parti de cette classe working poor, moins de 15$/h, voire en dessous de 10$/h, alors une conso de 20 litres, c’est beaucoup (ps: moins de 10$/h, sans aucune prestation sociale, ils vivent moins bien que les Français au RSA)

    Regardons l’histoire.
    Jusqu’à 2008, le pétrole devenait de plus en plus cher jusqu’à atteindre 150$. Le budget carburant devenait de plus en plus difficile. Le symbole de la démesure américaine qu’était le Hummer plongeait dans les ventes.
    Puis vint la crise, puis le pétrole descendait à 40$. Est ce que les ventes des Hummer sont reparties à la hausse? Parce que crise économique = salaire moindre, avenir incertain. Les gens ne pouvaient pas se permettre de flamber une partie excessive de leur salaire dans le carburant. Le Hummer a fini par être arrêté!

    Et donc, consommer 20 ou 30 litres, ce n’est pas forcement un problème. Tout dépend du pouvoir d’achat de chacun. Par exemple, une conso de 50 litres, c’est excessif pour nous Français, pour nous Européens, et même pour les Américains. Or, « la moitié des supercars dans le monde » se trouve dans les pays du Golf. La différence est que leur propriétaires gagnent plusieurs millions de dollars….par jour. Et donc une conso de 20 litres d’essence, c’est un problème pour une partie des Américains, ceux qui ne vivent pas le rêve américain mais le cauchemar américain…

    .

    Quant aux vieux gros pick up indestructibles au Vénézuela ou pays voisins, il faut regarder le contexte. Le carburant est quasiment gratuit. Le pouvoir achète la paix sociale en offrant la liberté de déplacement au peuple.

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