Esthétiquement, cette nouvelle Classe E lorgne du côté des séries électriques EQ avec un « black panel » qui relie la calandre aux phares. Cela agrandit visuellement la calandre qui, selon la finition, diffère, comme toujours avec Mercedes : simple barrette avec une grosse étoile et plein de petites, ou avec 3 barrettes. La petite nouveauté est une calandre qui peut être prise « illuminée » en option (via des fibres optiques et des LED). Elle lorgne sur les EQ on vous dit. Les feux avant ont une forme complexe, façon cacahuète.
De profil, cette Classe E possède un porte-à-faux avant court ce qui dynamise l’allure. A l’arrière en revanche, il est plus important. Selon Mercedes, il est « équilibré » et la voiture développe le le design « Cab-Backward ». En gros, on a un long capot et un habitacle reculé. C’est vrai que visuellement les passagers du rang 1 sont assis au milieu des deux essieux. Les poignées peuvent être prises affleurantes en option (!). Cela rend plus lisse ce design. A l’arrière, on trouve des feux à LED en deux parties (une sur l’aile, l’autre sur le couvercle de malle). Mercedes joue avec la lumière en mettant un motif étoilé. Le tout reste plutôt « rondouillard ».
Evidemment, le plein d’options
A l’intérieur, on trouve le « Superscreen MBUX ». Attention, l’écran passager avant est une option. Avec elle, cela donne un super écran qui va jusqu’à l’écran central tandis que les instruments de bord sont affichés via l’écran combiné. Si on ne prend pas l’option, on a un banal insert décoratif. L’écran central « flotte » (ou est « posé là comme ça » selon les opinions). Bien entendu il y a de l’éclairage d’ambiance, il est actif (il suit la musique…). La console centrale imposante apporte un peu de rectitude dans ce design arrondi.
Par rapport à son prédécesseur, cette nouvelle Classe E ne gagne que 25 mm pour atteindre 4,949 mètres de longueur. Elle fait la même hauteur de 1,468 m et garde donc le même gabarit. En revanche, l’empattement grandit de 2,2 cm pour arriver à 2,961 m. Ces 22 mm de plus bénéficient principalement aux passagers arrière qui gagnent 17 mm d’espace aux jambes. Mercedes souligne le gain de 25 mm pour la largeur aux coudes à l’arrière. Enfin le coffre atteint 540 litres.
Micro-Hybrides, mais surtout PHEV
Les ventes de cette nouvelle Mercedes-Benz Classe E débuteront à l’été 2023. Pour le lancement, Mercedes a prévu des « semi-hybrides ». Ce terme regroupe les micro-hybrides ou mHEV avec alterno-démarreur intégré (ISG). Il donne une aide de 17 kW et un « boost » de couple de 205 Nm. En France, on trouvera la E200 essence de 204 ch et 320 Nm (hors boost). Côté conso, cette E 200 annonce de 7,3 à 6,4 l/100 km et donc des émissions de CO2 de 166 à 144 g/km, soit un malus de 898 € à 4 543 € tout de même.
Mais il y aura aussi la E 220 d et E 220 d 4MATIC. 197 chevaux de puissance et 440 Nm de couple, elle se montre plus sobre, de 5,7 à 4,8 l/100 km selon équipement et version soit des émissions de CO2 de 125 à 149 g/km. Là aussi il y aura un malus, de 100 € à 1 386 €.
Toutefois, cette Classe E devrait se vendre pas mal en PHEV, hybride rechargeable. Le moteur électrique de 129 ch (95 kW) permet de mouvoir la voiture. Combiné à la batterie, il permet selon le cycle WLTP de parcourir plus de 100 km en 100% électrique. Jusqu’à 118 km selon les équipements d’après Mercedes. La E 300 e combine le thermique de 204 chevaux au moteur électrique pour une puissance combinée de 230 kW (321 ch) et 550 Nm de couple. La E 400 e 4MATIC de son côté affiche 252 chevaux thermiques pour une puissance combinée de 280 kW (375) et un couple de 650 Nm. Grâce au cycle WLTP très favorable, ces deux versions PHEV sont homologuées pour 12 à 20 g de CO2/km.
Le Superscreen MBUX en option
Dans les options intéressantes, mais qui feront grimper lourdement la note finale, on peut noter la suspension Airmatic. C’est la suspension pneumatique intégrale qui est comprise dans le Pack Dynamique. Cette suspension sur coussins d’air permet une grande douceur sur route dégradée, tout en maintenant l’assiette (cela évite la plongée, le roulis, etc.) et aussi la garde au sol quel que soit le chargement.
Autre option, les roues arrière directrices. C’est à la limite d’être obligatoire quand on prend un véhicule de ce gabarit pour manœuvrer à basse vitesse, et pour la stabilité à haute vitesse. « Hey Mercedes, pourquoi il y a autant d’équipement dans cette voiture ? ». Vous pourrez poser la question à l’assistant. Mercedes continue de pousser les routines déclenchées par la voix, les commandes de différents équipements par la voix, sons apaisants, massage, etc.
Bien sûr, il y a aussi le plein d’aides à la conduite avec tout un tas de freinages automatiques, de maintien dans la ligne, d’alerte de distraction du conducteur (via une caméra), plein de packs optionnels de ces béquilles électroniques, etc. Une vraie Mercedes quoi.
Notre avis, par leblogauto.com
Mercedes continue l’aventure Classe E en la poussant toujours plus haut en termes de gamme. Fut un temps pas si lointain où la Classe E était une familiale huppée mais « sans plus ». Désormais c’est une Classe S « d’entrée de gamme » et cela pousse la Classe S plus haut, vers le luxe ou le grand luxe (dans les déclinaisons Maybach). Au final, c’est la Classe C qui prend la place de ce qu’était la Classe E il y a 20 ou 25 ans.
Reste à connaître les prix. Mais on peut parier qu’ils ne seront pas donnés, surtout en prenant l’une des versions PHEV et « quelques » options.
Enfin une vraie voiture sur LBA !!!
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Pas fan du pif trop gros (les grosses narines BMW se sont rejointes?) et de l’intérieur grand écran qui devient la règle chez Mercos depuis qq temps déjà. S’ils voulaient se la jouer « glass-cockpit » d’avion il fallait la jouer plus efficient, mieux dessiné et surtout moins kitch.
Stellantis continue aussi la Classe E Mai’s c’est pas La même version! ?
2200kg, pas besoin d’un VEB pour faire du panzer.
c’est une réussite esthétique, j’aime bien (je me fis toujours à la toute première impression).
Pourtant, j’ai vraiment du mal avec beaucoup de mercedes depuis un certain temps. (et de la production auto de façon générale qui deviennent pour beaucoup, selon moi, de la pollution visuelle, avec leur geule de plus en plus béantes et des compacts au regard mimant 1500 ch sous le capot )
Cependant, l’argument clé des prochaines années est la valeur technologique embarquée. Et sur ce point, les premiums allemandes sont sérieusement contestées
Je reste optimiste pour les premiums allemandes tant qu’elles se positionneront stratégiquement face à la technologie des américaines et asiatiques (ce qui n’est pas leur terrain de jeu habituel)
Ce déploiement stratégique les allemands l’ont déjà amorcé en mettant des usines aux usa et en Chine et en achetant des actifs de qualité en Chine (horizon robotics)
Ils vont jouer sur plusieurs tableaux car ils ont une monnaie d’échange.
Au final, c’est une question d’innovation d’abord avant de parler subventions
Tiens l’étoile revient au bout du capot : il était temps !
On est là au cœur du savoir faire (colossal) de Merco-Benz : la classe E. Pour beaucoup inutile d’aller chercher ailleurs.
Le prix ? bah, si vous n’avez pas les moyens…
J’ai re-fait une petite escapade en Allemagne aujourd’hui
J’ai vu de TOUT en bagnole
?