Récemment, Dodge a proposé pour sa berline Charger SRT une version Hellcat Octane toute de noir vêtue puis une Hellcat Widebody aux ailes élargies. Une nouvelle déclinaison fait son apparition, pour célébrer un anniversaire sportif.
69, année aérodynamique
Attention, on prend son inspiration : voici la Dodge Charger SRT Hellcat Widebody Édition Daytona 50e anniversaire ! Cette Charger SRT rend hommage à une icône des courses NASCAR : la fameuse Dodge Daytona de 1969, spécialement développée à l’époque à partir du modèle Charger pour battre Ford et Plymouth sur la fameuse épreuve des Daytona 500. Pour ce faire, la Daytona s’était dotée d’un look très particulier, avec un avant rallongé et profilé en forme de bec d’oiseau avec des phares escamotables et d’un énorme aileron arrière, placé très haut pour…permettre l’ouverture du coffre ! Le monstre embarquait à l’époque un V8 7 litres (!) de 430 chevaux avec un couple de 665 Nm.
Ce fut à cette époque la mode des « aero cars » en Nascar, avec des voitures aux performances exceptionnelles qui dépassaient allègrement les 320 Km/h, ce qui poussa le législateur à interdire par la suite ces prototypes démesurés. La Daytona gagne le championnat national en 1970 mais il faudra néanmoins attendre 1973 pour qu’elle s’impose aux Daytona 500, aux mains de la légende Richard Petty.
Seulement 501 exemplaires avaient été produits à l’époque (une par concession, le nombre minimal requis pour avoir le droit de participer à cette série de course) et l’édition 2020 sera limitée de la même façon.
Un hommage bien comme il faut
Alors évidemment, la SRT 50th anniversary ne reprend pas les appendices aérodynamiques extravagants de la Daytona 1969 (dommage, autant aller au bout !). L’hommage est avant tout décoratif avec la peinture Bleu B5 exclusive qui rappelle l’originale (les autres choix de peinture sont Noir, Nickel et Blanc). Sur le capot arrière, le sticker blanc « Daytona » traverse de part en part la largeur de la voiture, comme sur la déco de la Daytona 69. Les jantes « Warp Speed » de 20 pouces en carbone satiné se chaussent de pneus Pirelli 305/35ZR20 et de freins Brembo.
Quelques signatures propres à la Daytona se retrouvent dans l’habitacle, notamment des sièges sport chauffants et ventilés garnis de cuir Nappa et de suède Alcantara avec coutures bleues contrastantes et logos « Daytona » brodés, plus une plaque numérotée fixée sur la planche de bord. L’accoudoir central, les portières, la planche de bord, le levier de vitesses, les tapis de plancher et le volant à base plate arborent tous aussi des coutures bleues. A noter aussi quelques inserts carbone incontournables.
Côté mécanique, on retrouve évidemment le V8 suralimenté 6,2 litres Hellcat qui déploie toujours ses 717 chevaux. Le couple ne bronche pas (881 Nm à 4.800 trs) mais après tout, c’est déjà suffisant…Pas mal pour une berline !
Cette nouvelle… Dodge Charger SRT Hellcat Widebody Daytona 50th Anniversary (oui c’est amusant) sera présentée au public à l’occasion du 25eme Woodward Dream Cruise qui se déroulera entre Detroit et Pontiac dans le Michigan, pour des livraisons en 2020.
Dernière précision, le monstre est réservé au marché américain.
L’avis de leblogauto.com
Ces hommages anniversaire sont plutôt sympa (c’est impressionnant le nombre d’évènements automobiles de 1969 qu’il faut célébrer !) mais, à la limite, Dodge aurait pu exploiter le concept jusqu’au bout avec un peu plus d’audace esthétique. N’empêche, ils ont de la chance, ces américains !
Source et images : Dodge
L’Amérique automobile que j’aime.
L’aura de sa magnifique ancêtre viens d’en prendre un sacré coup dans la tronche …. Bon cela dit les Americains n’en sont pas à leur premier massacre , quand on voit ce qu’est devenue l’Impala au fil des générations …..
Effectivement ils ont fini par Impaler l’Impala à force de design désastreux
Sympatoche
Mais t’es où mais t’impala … désolé vacances en Espagne… sangria
On t’excuse pour cette fois ?
La transformation ne va pas vraiment au bout du concept original, Dommage. Mais bon Dodge a déjà bien délurer sa Charger.
Crit’air 1 si on l’équipe GPL. 😉
La Charger est flexfuel aux States.
Même la 717 cv ?
Donc Crit’air 1 d’origine en E85 ?
Je ne crois pas que le système crit’air prenne en compte la compatibilité avec l’e85.
De mémoire pour Crit’air 1 il faut être hybride rechargeable, au GPL ou être une essence d’après 2011. La Daytona 1969 est sûrement convertible en bicarburation GPL-essence 🙂 A vérifier cela peut être intéressant, mais cela doit être un modèle rare et intouchable techniquement sous peine de choquer les fans
Il y a un pro qui en vend une sur ebay.
Je vais lui demander si il veut bien faire une installation gaz pour voir Hehehe
https://www.ebay.com/itm/1969-Dodge-Charger-Daytona/173897708196?hash=item287d1c72a4:g:hXAAAOSwlgJdCEFi
Quand j’étais étudiant, j’ai conduit vers 1981/82 des véhicules équipés GPL avec une lubrification séparée pour les sièges soupapes, une sorte de mini injection d’huile par dépression pour éviter la modif des sièges de soupapes…
C’était adaptable sur n’importe quel véhicule essence. Conso environ 1l aux 1000kms (de mémoire) donc au final coté pollution c’est à revoir…
tu mettais de la crasse, de la suie sur les sièges à soupape, qui remplaçait alors le plomb, pour faire étanchéité et couche d’usure, (et aussi un maximum de particules, d’hydrocarbure imbrulé, de monoxyde de carbone)
Argll la Dodge Daytonna 69 !!!
Oui mais ce n’est pas la Plymouth Superbird « Road Runner » et ses décalcos d’anthologie.
Les prix sont stratosphériques, à la hauteur de la légende : comptez 250 000 USD
FCA nous referait il le même refrain qu’avec la Fiat 500? Décliner un modèle avec de multiples séries spéciales, à coups de cosmétiques, au lieu d’investir pour développer, pour élargir la gamme, et donc la clientèle…
J’ai un pote qui importe justement une Charger V6 4WD flexfuel d’origine en ce moment, elle sera direct en énergie FE sur le CI.
A suivre
oh des pièces Mercedes.
Une habitude récurrente chez Dodge/Chrysler , quand c’est pas pour recycler des chassis Mercedes en fin de vie … Décidément , heureusement qu’ils sont la les Allemands ?
bizaro
Je ne pense pas que la Daytona 1969 soit compatible au GPL (à long terme)
A cette époque, l’essence plombée était la norme. La présence du plomb a pour but anti-détonnant, mais aussi de « lubrifier » les soupapes. Sans ce dépôt protecteur, on aura un contact direct entre soupape et siège, et une usure à long terme
Il existe toutes sortes de modifications pour une installation GPL. Et la lubrification peut en faire parti en fonction du moteur. Même sur certains moteurs modernes la lubrification est modifiée me semble t-il.
Dans la famille on avait une Mercedes W114 équipée GPL et je crois aussi une DS21 mais je ne suis pas sûr.
De toute façon vu la bagnole presque mythique qu’est devenue la Daytona 1969 pas sûr que beaucoup de gens souhaitent y toucher.
Quand on dit lubrifier les soupapes, ce n’est pas pour leur coulissement dans le carter. C’est le contact entre la soupape et le siège de soupape. Ceci doit être parfait pour une bonne étanchéité. Et ça doit aussi résister à l’usure
http://www.espiot.com/Image/ESPIOT-images/Rectif/rectif_siege3_375x250.jpeg.jpg
Idéalement, ça serait que les 2 pièces s’adaptent parfaitement, ont la même forme, et d’une très grande dureté. Mais c’est cher (surtout pour cette époque, qui n’avait pas de machines et procédés produisant des pièces au micron pour pas trop cher)
Sinon, il suffit d’une pièce dure et une pièce molle, qui va s’écraser un peu, et adopter la forme de l’autre pièce dure. L’avantage est qu’on n’a pas besoin de l’usiner avec précision. Le problème d’une pièce molle, c’est qu’elle va s’user rapidement. On avait un compromis: un siège de soupape pas trop mou, qui va s’écraser un peu. Le « dépot de plomb » va finir de parfaire l’étanchéité. Ce dépot de plomb en continu sert aussi de couche d’usure (au lieu d’user le siège de soupape)
En 1972, la Californie avait commencé à interdire l’essence au plomb. Les nouvelles voitures devaient être compatibles au sans plomb. Les constructeurs devaient alors fabriquer ces pièces avec précision pour l’étanchéité, et d’une dureté suffisante. Mercedes vendait sa W114 aux USA, et avait dû s’en accomoder. Ces voitures sont donc compatibles au GPL
La Daytona 1969, avant cette date donc, n’était pas compatible au sans plomb. Modifier cette voiture pour la rendre compatible GPL, c’est aussi devoir démonter le moteur, changer le siège de soupape, l’usiner pour avoir la forme parfaite avec la soupape. Eventuellement, changer les soupapes aussi. Techniquement c’est possible, mais c’est du très gros boulot, que les gens ne font pas pour faire une modification en GPL (qui souvent se résume à rajouter un carburateur ou injecteur monopoint, un réchauffeur de GPL, ajuster la cartographie…)