Je vais faire court pour l’introduction. En 2001, je n’avais pas beaucoup d’argent et il me fallait une voiture. D’où ma fameuse Fiesta de 1988. Aujourd’hui, j’ai enfin de l’argent, donc je veux une nouvelle voiture et avant d’acheter, je veux l’essayer. C’est logique, non?
Sauf que chez les concessionnaires, lorsque moi, un « jeune », je demande un essai et que je dis qu’actuelement je roule en Fiesta (même sans en préciser l’année), ils lâchent les chiens! Chez BMW, Chrysler, Opel et Renault, j’ai été particulièrement mal reçu, mais avec Cadillac, j’ai touché le fond.
Je m’étais dit: « Et pourquoi pas une BLS? La 4 cylindres turbo est dans mon budget. » A l’été 2006, il y avait justement une pub sur internet où on pouvait s’inscrire pour un essai. J’attends encore l’essai en question, car je ne passe le barrage du tri entre « prospects potentiels » et « tour de manège ».
3 mois plus tard, au moment du Mondial de l’automobile, je laisse mes coordonnés sur le stand Cadillac, en précisant que je serais interessé par un essai en vu d’un achat.
Un mois plus tard, en novembre, donc, je reçois un courriel: si je veux essayer une BLS, il faut que j’appelle un numéro surtaxé. Ce que je fais (c’est dire ma motivation), laissant mes coordonnés à une hotesse qui parlait à peine français.
Toujours pas d’essai. Et la semaine dernière, je reçois un nouveau courriel où l’on me propose de m’inscrire afin de découvrir la gamme Cadillac! Alors, mesdames et messieurs de Cadillac France, au final, vous avez raison: je ne suis PLUS un acheteur potentiel de BLS. Et si vous vous plaignez de pas en vendre assez, vous vous moquez du monde.