Du nouveau dans le remake nippo-français de Dallas : Hiroto Saikawa a laissé entendre qu’il pourrait démissionner de son poste de PDG de Nissan, peu après la démission de Carlos Ghosn de son poste de PDG de Renault. Le tout constituant une énième conséquence de l’affaire Ghosn. Le dirigeant étant soupçonné d’avoir mis la main toute entière dans les généreux pots de confiture qu’auraient représentés pour lui les caisses de Nissan.
Saikawa prêt à passer le flambeau
Cette décision devrait donner un nouvel élan aux relations entre Renault et Nissan, alors que les deux principaux adversaires de la crise qui a paralysé la plus grande alliance automobile du monde quittent le devant de la scène. En rebattant en quelques sortes les cartes.
Saikawa, âgé de 65 ans, dont Ghosn fut le mentor, n’en a pas moins mené une véritable charge contre lui dès l’annonce de son arrestation. Il se dit désormais prêt à « passer le flambeau » dans les mois à venir après s’être occupé de ce qu’il considérait comme le top de ses priorités : réformer une mauvaise gouvernance qui, selon lui, a affaibli les Japonais.
En décembre dernier, des sources proches du dossier avaient ainsi indiqué que Nissan allait rapidement mettre un place un comité spécial en vue de discuter de la réforme de la gouvernance du constructeur automobile japonais.
Comité pour réformer la gouvernance
Suite au scandale financier impliquant l’ancien président de Nissan, Carlos Ghosn, un comité spécial a été formé en vue de réformer la gouvernance.
La structure, composée de sept membres, sera présidée par l’avocat Seiichiro Nishioka. Figurent également parmi ses membres Sadayuki Sakakibara, ancien président du conseil de Keidanren (Fédération des entreprises du Japon) et des administrateurs externes de Nissan.
Le groupe devrait procéder à l’examen de certaines mesures visant notamment à accroître la transparence du processus de décision en matière de rémunération des dirigeants. Nissan considère en effet que le scandale trouve ses racines dans la concentration du pouvoir autour de Carlos Ghosn. Le Comité devrait formuler des recommandations d’ici la fin du mois de mars.
Apaisement des tensions ?
Les plus optimistes auront peut-être l’espoir que la décision de Renault de lâcher son dirigeant et la perspective que Saikawa puisse bientôt céder les rênes pourraient aider à dissiper une partie de la méfiance accumulée des deux côtés de l’alliance.
Quant aux moins optimistes, ils estimeront peut-être que la place désormais libre « offrira » peut-être l’occasion à d’autres loups de sortir du bois …
D’autres pourront également avoir comme une « curieuse » sensation que Saikawa estime désormais pouvoir partir maintenant que Ghosn n’est plus là …
Sources : Automotive News
je flingue, je nettoie et je me casse
Non je me souviens que lors d’une sombre histoire d’espionnage chez Renault ce n’est pas le PDG et mais le n°2 qui a joué le rôle de fusible …
Donc pour ne pas finir en prison ou limogé comme Patrick Pélata, je me protège car l’autre s’il avait pu anticiper …. se serait protégé en sacrifiant ses obligés.
Il se casse avant que les mauvais résultats en approche de Nissan se fassent sentir (voir US, etc.) ?!?
Il semblerait qu’il ait flingué aussi pour ça, pour ne pas être flingué sur les mauvais résultats qui se profilent et que Ghosn voulait épingler…
(j’ai mis du conditionnel, n’étant pas dans le secret des dieux)
Qu’il fasse gaffe, car s’il part, Ménard va s’arroger Nissan et Mitsubishi et leur serrer la ceinture 😀
que ghosn ait joué avec la légalité, nul doute, encore qu’il a les moyens de se payer les meilleurs fiscalistes du monde ! Ghosn qui tape dans la caisse j’y croit pas. Nissan veut retrouver au mieux son indépendance, le politique « m’échappe » mais le capitalistique me parle et ça pue, Renault doit monter au capital de Nissan ! c’est cher mais pas impossible, à 50% plus de contestation, et Daimler semble soutenir Renault. des proies qui mangent des prédateurs ça arrive, mais c’est rare ! juste ou pas, Renault a sauvé Nissan et en récolte les fruits, rien que du normal (prise de risque/investissement vs bénef futurs).
Question : Pourquoi Hiroto Saikawa est de moins en moins crédible ?
Réponse : A cause de ce genre de propos
Bonus : déjà qu’avant, de part sa médiocre gestion de Nissan, il ne l’était pas vraiment, alors là …
« qu’il considérait comme le top de ses priorités : réformer une mauvaise gouvernance qui, selon lui, a affaibli les Japonais. » La phrase est très engagée, y a t’il une citation de l’homme qui pense cela?
Car ça officialise l’affaire comme étant « un coup d’état fomenté par les japonais ».
Si la nomenclatura Japonaise a perdue gros suite au sauvetage de Nissan par Renault, industriellement ils ont gagné énormément.
Une marque encore vivante, à qui on a laisser toute sa personnalité exemple GTR, 370Z etc…
A qui Renault à fournit d’excellent dci à l’époque.
contre des moteurs essence tardivement mis à jour par Nissan et somme toute assez moyens.
Qui a laissé le marché européen à Nissan alors que les USA sont restés le précarré de Nissan et que C Ghosn a complètement raté l’entrée de Renault en Chine. Que nombre de véhicules développés par le groupe Renault sont rebadgés Nissan, contre uniquement les sous bassement d’un Quashqai II et l’adaptation d’un vieux Navara.
D’ailleurs d’où viennent les concepts de Quashqai et de Juke?
Malynx le Lynx