Nissan Motor Co. a informé mardi le MLIT (Ministère des territoires, infrastructures, transport et tourisme) du rappel. Les véhicules concernés n’ont été vendus qu’au Japon, mais sont symptomatiques d’un constructeur montré du doigt pour des soucis de qualités depuis plusieurs mois.
491 345 voitures exactement, de sept types différents et assemblées entre novembre 2008 et septembre 2018 devront être rappelées. En cause, une carte électronique qui peut avoir un court-circuit et provoquer un départ de feu. Il y a déjà au moins 4 incendies qui ont été signalés par des concessionnaires et automobilistes.
Une image de marque écornée
Pour Nissan, les rappels s’enchaînent et l’image de marque en prend un coup. En avril 2019, 740 000 Nissan Note ont dû être rappelés pour des défauts de ressorts de suspension avant. Beaucoup d’analystes mettent à l’index la politique de réduction des coûts, chère à Carlos Ghosn.
Cette dernière aurait entraîné ces défauts de qualité en échange de marges plus importantes. Une vision court-termiste qui selon eux commence à se voir dans les chiffres de ventes comme au mois de mai 2019 où Nissan recule de 1,28% dans un marché en croissance de 6,4%.
Avec AFP
Illustration : Nissan
C »est vrai que NISSAN est la seule marque qui rappelle des voitures pour des soucis « Electronique » .
Article très objectif comme d’hab sur le blog auto…..
Encore un coup dur pour Saikawa 😮
encore un coup dur pour la strategie du « Cost Killer ».. mr Carlos G. A force de tuer les couts….
Desolé carlos Ghosn ! mais tout a prix.. !
Et pourtant tu le sais bien quand tu negocies ton salaire et tes primes… alors ?
Il est vrai que la fiabilité légendaire des véhicules japonais a bien baissé depuis qu’ils ont essaimé leurs sites de production à travers le Monde.
Paradoxalement, les marques françaises se seraient plutôt améliorées sur ce plan-là (c’est vrai qu’il y avait du chemin à accomplir !).