Nissan : non à un Ghosn bis privilégiant Renault

Nissan aurait rejeté la demande de son partenaire Renault d’envoyer un successeur doté de pouvoirs similaires à ceux détenus auparavant par le désormais président déchu, Carlos Ghosn. C’est en tout cas ce qu’ont indiqué mardi des sources proches du dossier. Laissant ainsi entrevoir l’ampleur de la lutte entre les deux partenaires pour la prise de pouvoir.

De même source, on indique que Renault, principal actionnaire de Nissan qui a décidé de maintenir Ghosn à sa tête – conformément à ce qui lui impose la loi française – malgré son arrestation en novembre dernier pour inconduite financière présumée, aurait émis une telle requête lors de la réunion du conseil d’urgence du constructeur japonais qui s’est tenue le 22 novembre.

La proposition visait à protéger les intérêts du constructeur français et à maintenir son influence au sein de Nissan après le limogeage de Carlos Ghosn.

Mais le président de Nissan, Hiroto Saikawa, a déclaré vouloir revoir la structure de management de l’Alliance Renault Nissan. Estimant que la concentration excessive de pouvoir autour du dirigeant désormais en détention avait compromis la transparence et la gouvernance.

Saikawa estime également que les relations entre Nissan et Renault sont déséquilibrées et que la structure actuelle favorise le constructeur français. Bien que son bénéfice soit inférieur à celui de Nissan, Renault détient 43,4% du constructeur japonais, qui ne détient que 15% de son homologue français mais sans droit de vote, et 34% de Mitsubishi Motors , troisième partenaire de l’Alliance.

D’autres sources affirment par ailleurs qu’en vertu de l’accord conclu entre Nissan et Renault, le constructeur automobile japonais se doit d’intégrer des cadres supérieurs issus de son homologue français.

Le 30 novembre dernier, Saikawa, Thierry Bollore, patron de de Renault par intérim, et Osamu Masuko, président de Mitsubishi Motors, ont décidé de d’assurer la direction de l’alliance tripartite par le biais d’un processus de consultation. Ce qui constitue une rupture apparente avec le processus de prise de décision mis en oeuvre  jusqu’à présent par Carlos Ghosn, indiquent pour leur part les dirigeants japonais.

Néanmoins, la lutte pour le leadership devrait se poursuivre car, aux termes de l’accord en vigueur entre Nissan et Renault, le poste de PDG et de président de l’Alliance doit être assuré par un membre du personnel du constructeur français, estiment quant à eux des analystes.

Le gouvernement français redouble d’efforts en faveur de Renault

Le gouvernement français, principal actionnaire de Renault, a également intensifié ses efforts pour maintenir le contrôle de du constructeur français sur l’Alliance.

Il a ainsi déclaré qu’une personne issue de Renault devrait continuer à diriger Renault-Nissan B.V., société basée à Amsterdam et chargée de superviser le partenariat, et que les participations croisées actuelles devraient être maintenues.

Les analystes estiment en effet que dans le contexte social extrêmement tendu observé à l’heure actuelle en France, il est on ne peut plus essentiel pour Emmanuel Macron que Renault maintienne son rôle dans l’économie du pays tout en créant des emplois.

Sources : Kyodo

(44 commentaires)

    1. Renault détient 43% de Nissan à un moment ils ont quand même le droit de faire ce qu’ils veulent, c’est leur argent qui a été investi dans Nissan quand ce dernier allait mal. De toute façon Saikawa il n’a pas trop le choix de faire avec sinon c’est simple lors de la prochaine AG il saute. Ce serait de v oir ce qu’il se passerait dans la situation inverse!

      1. Entièrement d’accord, il y a un moment où Renault va devoir rappeler qui est le boss et qui est le sous-fifre parce que les âneries, c’est marrant 5 minutes mais pas plus.

    2. @Fred21
      D’accord avec vous, nous ne sommes plus en 1999.
      La situation a évolué. Nissan (+Mistubishi) pèse aujourd’hui bien plus que le Groupe Renault.
      La requête de Nissan de vouloir rééquilibrer la balance me semble tout à fait légitime. Et, même si je comprends la volonté de l’Etat Français de montrer qu’ils font tout pour aider Renault, il me semble que la démarche est contre-productive.
      Nissan s’est toujours méfié de l’importance de l’Etat dans le groupe Français (la loi Florange n’a pas aidé). Quand M Le Maire annonce que l’Alliance doit absolument rester telle qu’elle est, il rend les relations entre Renault et Nissan encore plus tendues qu’elles ne le sont déjà.
      Face à cette crise, l’Alliance se doit de changer pour plus d’équilibre: un pouvoir centré en Renault et Nissan-Mitsubishi.

      1. La balance a change et peut de nouveau rebasculer… Ayant vecu 10 ans au Japon, y ayant bosse au point d’avoir ete un des seul membres non japonais d’un CA d’une boite cote au Japon, le probleme est a mon avis autant voir plus politique et « xenophobe » que purement economique. Une des raisons du succes de Nissan est l’alliance, les economies d’echelles (plateforme, moteur, etc.). Et puis sans Renault Nissan serait 6 pieds sous terre. Saikawa a juste les dents tres tres longues… mais en effet c’est un jeu dangereux meme pour lui.

    1. ou inversement… qu’un chevalier blanc français (banque, milliardaire ou autre) achète des actions Nissan (pour passer le cap des 50%) ou Renault (qui s’ajouteraient à la participation de l’Etat pour empêcher toute prise de contrôle par les japonais)… avec la crise boursière qui débute, racheter un grand groupe va devenir abordable.

    2. La Situation de Nissan est bien moins rose qu´il n´y parait, cela ne vous étonne pas que le Cour de l´action reste bas de manière continue depuis plusieurs années? Il a toujours fluctué entre 7 et 10 €.
      De même, cela ne vous étonne pas davantage que justement, personne n´ait vraiment investi dans l´achat d´actions? A ce Prix-là, peu hésiteraient…

  1. On est en train de se faire gentiment b… par nos amis nippons qui semblent avoir bien préparé leur coup … Mais pourquoi Renault n’achète pas les 7% manquants pour que les choses soient claires ? Ils pourraient faire ça tout en garantissant à Nissan leur autonomie, ce qui éviterait une longue guerre de pouvoir autodestructrice au préjudice final de Renault économiquement plus faible.

    1. @Maximus
      De toute évidence, vous connaissez plutôt mal la mentalité japonaise. L’honneur est une valeur très importante ici. Les Japonais vivraient très mal un tel rachat par le Français et ce n’est pas dans l’intérêt de l’Alliance.

      1. En l´occurence ce n´est pas l´honneur mais le nationalisme japonais qui flirte très souvent Avec la xénophobie. Et effectivement du coup un étranger prenant le contrôle concret et formel d´une grande entreprise nippone c´est un quasi-sacrilège chez eux.

      2. L’Honneur? En trahissant? En tout cas les japonais de base voient ça plutôt comme une trahison opportuniste et honte pour l’image de leur pays.

  2. tu m’étonnes, c’est quand même pour éviter que Ghosn ne fusionne Renault et Nissan au profit de Renault qu’ils ont lancés leurs boules puantes ! Aucune reconnaissance pour celui qui les a sauvé de la faillite, ces japs !

    1. Puisqu’on est dans les termes racistes (japs), on va y aller à fond face à cette belle mentalité de frouze moyen. Selon toi les japonais devraient ramper devant le maître civilisé qui les a « sauvés » d’une hypothétique faillite, comme au bon vieux temps des colonies, même si ce dernier est en train de leur mettre à l’envers ? Heureusement qu’il y a encore des peuples avec un minimum de fierté nationale bien placée. Chez les frouzes donneurs de leçon par contre on baisse très facilement sa culotte devant les investisseurs quataris, chinois ou indiens, avec le succès que l’on connaît. J’espère qu’un jour tu auras besoin d’argent et que quelqu’un te sortira de la panade. Je suis impatient de voir comment tu réagira quand quelques années après avoir remboursé cette personne débarquera pour te réclamer ta baraque et sauter ta femme, je doute que tu aies de la reconnaissance ce jour là. L’inculture française a encore de beaux jours devant elle, elle rayonne toujours autant par delà le monde.

      1. Nissan n’a rien remboursé à Renault, qui n’est pas une banque.
        L’un détient en partie l’autre, c’est tout aussi simple que cela.
        Si Nissan veut changer le rapport de force, il lui suffit de racheter des actions Renault. Tout le reste n’est que fadaises: l’inculture n’est pas là où certains croient.

      2. @La denrée
        Japs n’est pas un terme raciste, c’est un diminutif, comme ricain. Il faut arrêter de voir du racisme partout.

  3. Nissan devrait reprendre son indépendance. Ils sont deux fois plus importants que le francais.
    .
    Renault est un constructeur de bas de gamme avec des modeles rudimentaires (dacia),et tres peu present hors Europe….
    alors que Nissan est un constructeur mondial de vehicules plutot moyenne-gamme (Almera /Rogue….) qui ont une image forte aux Usa et logiquement sur toute l’asie.

    1. Bah déjà ils peuvent pas reprendre leur indépendance car pour cela il faudrait que Renault soit d´accord 😛
      Ensuite, aux USA Nissan performe bien, mais vend malgré tout moins que Honda. Au Japon ils sont en perte de Vitesse, et en Asie ils sont plutôt moyens (la sauce Datsun ne prend pas par exemple).
      En Europe ils dépendent plus ou moins entèrement de trois modèles.

    2. Au debut Nissan faisait des grosses marges (9,5%), c’etait le debut du cost killer.
      Et petit a petit (7,5% puis 5,5%), le cost killer a fait des Nissan peu fiable, assez bof, sans technologie..
      Les ventes baissent, les marges aussi et on a finalement un Nissan qui va pas si bien maintenant…. mais quand meme 2 fois plus gros que renault. Si l’alliance continue dans ce chemin, Nissan va devenir un DaciaAsiatique (cf. Datsun) et ca ne plait pas au japonnais qui ont Toyota, Honda et Huyndai/Kia (le coreen) en exemple… Infiniti quitte l’Europe.

    3. @ Le Bougre : on peut aligner à longueur de temps des messages négatifs contre les constructeurs automobiles français mais les faits sont là :

      C’est Renault « un constructeur de bas de gamme avec des modeles rudimentaires (dacia),et tres peu present hors Europe » qui a sauvé Nissan « un constructeur mondial de vehicules plutot moyenne-gamme (Almera /Rogue….) qui ont une image forte aux Usa et logiquement sur toute l’asie. »

      Sans Renault, il est fort probable que Nissan n’existerait pas aujourd’hui.

      1. Totalement faux. Si ça n’avait pas été Renault, ça aurait été un autre constructeur. Faut arrêter d’écrire des idioties comme ça.

        1. Qui, à part Renault, se serait ouvertement déclaré intéressé par Nissan il y a presque 20 ans ? Un nom et une source, c’est possible ?

        2. dans les années 90, Nissan avait aligné 9 années de perte dans cette décenie. Nissan avait 200 milliards de francs de dette lorsque Renault avait acquis 19.9% de celui ci. Personne n’avait voulu de Nissan.

          Mercedes était très riche, mais avait préféré porter son investissement sur Mitsubishi. Il leur restait même assez de milliards pour acheter Chrysler peu après
          GM était encore plus riche, mais ce fut Suzuki son choix
          Ford était riche aussi, mais ce fut Mazda
          Ces 3 acteurs auraient largement pu surenréchir de l’offre de Renault, mais ont évité de s’aventurer chez Nissan
          Le gouvernement japonais avait discuté avec Toyota, et ce dernier avait décliné l’offre de fusion-acquisition avec Nissan

          Dans la loi japonaise, un actionnaire devient responsable de la dette d’une société lorsqu’il possède 20% des actions. C’est pour cela que Renault n’avait pris que 19.9% de Nissan au début (et VW fera de même plus tard avec Suzuki). Loulou avait alors envoyé Carlos faire un état des lieux. Ce dernier avait fait un boulot titanesque, en visitant au pas de course en quelques semaines tous les sites de Nissan mais aussi la plupart des fournisseurs , mais aussi décortiqué tous les bilans financiers ET techniques (ex: nombre de plateformes, de moteurs, de boites, de modèles de véhicules, de lignes d’assemblage, etc….). Il a rendu un rapport positif à Schweitzer

          Il s’en suivait une rencontre entre Schweitzer et le gouvernement japonais. Loulou accepterait de reprendre Nissan à une seule condition: ne pas être responsable de la dette de Nissan en cas d’échec de redressement de ce dernier.
          Renault venait de quitter son statut de Régie, avait redressé (ps: fermer des usines, licencier du personnel, moderniser des outils de production….). Grâce au succès du Scénic, Renault venait de faire un bénéfice record de 20 milliards de francs. Mais en moyenne, les bénéfices de Renault ne suffisait pas à rembourser les intérêts de la dette de Nissan!!! D’où la seule condition exigée par Loulou: ne pas être responsable de la dette (antérieure) de Nissan si jamais ils s’échouaient

          Voilà. Dans ces années 90, personne ne voulait de Nissan. En Europe, la société Eurotunnel s’écroulait sous la dette à son début, et les banques avaient profité de l’occasion pour convertir les dettes en actions, et de devenir propriétaires de Eurotunnel pour une bouchée de pain. Les 200 milliards de francs de dette de Nissan étaient essentiellement détenus par les banques japonaises, et aucune n’avait voulu convertir cette dette en action et devenir propriétaire de Nissan. Ni par intérêt financier, ni même par solidarité patriotique….

          Les fonds de pension américaine pullulaient. Le requins industrialo-financiers « façon Bernard Tapie » aussi (ps: j’achète une boite en difficulté, puis je découpe, regroupe, liquide et revends par parties). Mais aucun n’avait voulu de Nissan

          Renault était vraiment le seul qui avait voulu de Nissan, par la justesse du travail et l’analyse de Goshn.

        3. @La denrée.
          « Si ça n’avait pas été Renault, ça aurait été un autre constructeur. »
          Sauf que ça n’a pas été le cas. D’ailleurs, ça me fait penser à une phrase qu’à dite le patron de Ford de l’époque (Jacques Nasser si j’ai bonne mémoire), qui était aller voir chez Nissan pour un éventuel rachat : »Investir dans Nissan, c’est comme si vous mettiez vos dollars dans un container et le jetiez à la mer ».

          1. https://www.alumneye.fr/renault-nissan-15-ans-dalliance/

            Ford n’avait pas voulu. Pourtant, Ford avait de l’argent à profusion, puisqu’il achetait en 1999 Volvo pour 6.5 milliards $, puis Land Rover en 2000 pour 2.7 milliards $
            En 1999, la capitalisation boursière de Nissan était de 9 milliards $. Ford aurait pu racheter 100% de Nissan, cash.

            En parallèle avec Renault, Nissan avait aussi toqué à la porte de Mercedes, qui finalement avait refusé

            En dehors de Renault, c’était la faillite

  4. Renault a surtout besoin d’un bon rappel à l’ordre et de se rendre compte de la réalité du rapport de force existant. Le réveil de Nissan va lui faire du bien pour se remettre à sa place. Nissan et Mitsubishi n’ont absolument plus besoin de Renault, qui ne leur apporte rien sur le plan technologique à part des moteurs diesel foireux dont plus personne ne veux à part le français moyen sans le sou. Renault n’a fait que piller les technologies de Nissan dans une relation sacrément déséquilibrée et continue à se comporter comme le petit chef. La bonne vienne mentalité colonialiste française. Que les japonais claquent la porte à tout ce petit monde, et ça ne sera qu’une affaire de temps avant que Renault plonge sous le poids de son arrogance.

    1. Le fait que Nissan ou Mitsubishi n’aient plus besoin de Renault ne changera rien. Dans le monde capitaliste, celui qui possède des actions d’une entreprise est aussi patron de cet entreprise, proportionnellement à son pourcentage

      Il y a une cinquantaine d’année, il y avait une petite start up californienne, « un truc de plantation de pommier ». A cette époque, avec quelques dizaines de millions de dollars, on pouvait surement posséder 30%, ou 40%, ou meme 50% de cette société.

      Cette compagnie de « plantation de pommier », c’est Apple.
      Aujourd’hui, Apple n’a besoin de personne
      Mais supposons que mes grands parents avaient eu le nez creux (et riches de quelques dizaines de millions de dollars), auraient investi dans Apple, alors aujourd’hui, je serai propriétaire de 50% de Apple. Que le PDG de Apple soit content ou pas, que ses salariés soient contents ou pas, ce sera quand même moi qui suis dans l’assemblée générale, détenant 50% de pouvoir de décision. C’est ainsi. Point barre.

      Pour diminuer mon pouvoir, pour me destituer malgré mes 50% d’Apple, il faudrait un système communiste stalinien, refaire la révolution bolchévique….

      Voilà. Que Nissan ou Mitsubishi n’aient plus besoin de Renault ne changera rien. Renault possède 43% des actions de Nissan. Une révolution bolchénipponique?

    2. Louis, tu devrais retourner à l’école si tu n’y es plus pour apprendre l’histoire du Japon.
      Et vas donc demander aux coréens et à certains chinois ce qu’ils en pensent de ce pauvre Japon colonisé depuis toujours par les méchants de chez Renault.
      Les japonnais sont certainement plus racistes que les français et le Japon a un héritage colonialiste bien plus détestable que celui de la France.

  5. Si Renault et Nissan ne retrouvent pas une certaine indépendance, l’alliance va aller au clash, c’est désormais inévitable après toute cette série de mauvais évènements. Nissan décroche par rapport à ses concurrents japonais (stratégie produits focalisé uniquement sur l’électrique, fiabilité produits (dernier de tous les constructeurs japonais), résultats financiers…) et tout cela n’est certainement pas étranger à tout ce qui se passe en ce moment. Renault n’est certainement pas responsable de cette situation, les japonnais ont toujours préférés travailler entre eux (un exemple : pas de mise en concurrence des équipementiers japonnais souvent affiliés aux constructeurs, seul la qualité compte, peu importe le prix, évidemment avec un costkiller comme Goshn, ca ne le fait pas sur le long terme).

  6. Le fait est que c’est bien Renault qui a sauvé Nissan et qui a pris beaucoup de risques (financiers) pour ce faire. Que Nissan ne veuille pas se faire absorber je le comprends très bien, mais il n’y a pas de raison que Renault ne capitalise pas sur ce succès industriel. Le monde économique c’est : manger ou être mangé. C’est la loi des affaires. Alors pourquoi faire du sentiment ? Ce qui ne veut pas dire qu’il faille absorber Nissan, mais quand il y a deux patrons dans une même entreprise, ça finit toujours mal …

  7. non, laisse le parler, si moi-même je ne lui ai pas répondu c’est qu’il y a une raison : j’évites les troll. Surtout que celui-là est bien baveux, avec son coup du sophisme de l’Homme de Paille, où il attaque directement sur un phantasme (« j’ai insulté les japonais, j’ai fais preuve de racisme » … celle là elle est forte. Demain il prétendra quoi ? Que je suis de Daesh ?)

    Mais sinon, en fait, que pense notre ami le troll de al dernière news venant du pays du milieu (ah, il va encore jurer que c’est trop raciste, ça ptdr), où maintenant, Nissan est visé par la Justice ? Comme je le disais donc, ils ont voulu lancé une boule puante contre Ghosn du fait qu’il voulait fusionné Renault et Nissan et que chez Nissan, cela ne plaisait pas que Renault prenne les pouvoirs, mais ils avaient oublié que les mauvaises odeurs ne connaissaient pas de frontière, que ça se dispersait dans toutes les directions, et qu’ils allaient finir par être aspergés ! Mais bon, pour notre ami le troll, quand on lui parle de ça, comme cette idée ne lui plait pas, il se sent obligé de faire diversion en faisant croire qu’on est raciste lmfao

  8. En tout cas s’il devait y a voir un nouveau PDG pour l’Alliance ça ne serait certainement pas ce fourbe d’Hiroto Saikawa qui met en péril le groupe et prends en otage au lieu de faire valoir ses arguments loyalement. Ça ne donne clairement pas confiance en lui ni en l’avenir. Lorsque qu’il dit que Renault est « privilégié » par rapport à Nissan il ment. Ça ne repose sur aucun fondement. C’est juste une lutte de pouvoir personnelle et une poussée de sentiment anti-français surtout depuis l’arrivée de Mitsubishi dans « lAlliance ». Quand on voit ces méthodes on se dit que cette Alliance est de fait rompue. Les projets existants peuvent être continués en joint venture et Nissan qui fait tant de bénéfices que ça rachète à Renault ses 43% et Renault rachète ses 15% à Nissan et ça s’arrête là. Ce « déséquilibre » historique qui date du début de l’Alliance et qui était un compromis plus qu’honorable par rapport à un rachat et une filialisation pure et simple de Nissan a toujours été accepté par les japonais. Aujourd’hui le succès de l’Alliance attirant également Mitsubishi manifestement pas si satisfait que ça avec PSA et Carlos Tavares et passant numéro un mondial soudain les japonais trouvent ça « injuste » et plantent un grand coup de poignard sournoisement comme ça à un moment critique? La dénonciation par Saikawa et l’arrestation de Carlos Ghosn est bel et bien un coup monté par Saikawa et des cadres de Mitsubishi. La manière dont Saikawa gère « l’enquête interne » rappelle bizarrement l’affaire d’espionnage chez Renault en 2009 et qui avait finalement abouti à des dénonciations douteuses voire calomnieuses du pseudo-service de renseignement interne de la boîte. Personne n’a su qui avait écrit la lettre anonyme ni comment les relations publiques de Renault ont géré l’affaire mais les cadres historiques qui ont conçu la Zoé ont été licenciés abusivement et Carlos Tavares a pris la place de numéro au détriment de Patrick Pélata en 2011, pour finalement quitter le groupe deux ans plus tard pour un de ses rivaux.

  9. En tout cas s’il devait y a voir un nouveau PDG pour l’Alliance ça ne serait certainement pas ce fourbe d’Hiroto Saikawa qui met en péril le groupe et prends tout le monde en otage pour sa propre ambition et rancœur personnelle au lieu de faire valoir ses arguments loyalement. Ça ne donne clairement pas confiance en lui ni en l’avenir.

    Lorsque qu’il dit que Renault est « privilégié » par rapport à Nissan il ment. Ça ne repose sur aucun fondement. Nissan est largement représenté en France et en Europe, certaines Renault étant même rebadgées Nissan pour accroître leurs part de marché. En échange pratiquement rien. Nissan se garde tout le marché Américain, le plus lucratif et tout le marché japonais. Où est l’injustice? C’est hypocrite de la part d’Hiroto Saikawa.

    C’est juste une lutte de pouvoir personnelle et une poussée de sentiment de jalousie anti-français surtout depuis l’arrivée de Mitsubishi dans « l’Alliance ». Quand on voit ces méthodes on se dit que cette Alliance est de fait rompue. Les projets existants peuvent être continués en joint venture et Nissan qui fait tant de bénéfices que ça rachète à Renault ses 43% et Renault rachète ses 15% à Nissan et ça s’arrête là.

    Le Groupe Renault peut survire et même continuer à croître même sans être numéro 1 mondial et la reprise de ses parts de marché en France et en Europe sera plus un bien qu’un mal, les marchés Nippons et Américains nous étant déjà proscrits de toutes façons. De plus le différentiel des actions devrait rapporter un petit pactole au Groupe Renault et Nissan de son côté aurait « remboursé » sa dette initiale maintenant que le groupe est en bonne santé et paré pour l’avenir. Ce « déséquilibre » historique qui date du début de l’Alliance et qui était un compromis plus qu’honorable par rapport à un rachat et une filialisation pure et simple de Nissan a toujours été accepté par les japonais.

    Aujourd’hui le succès de l’Alliance attirant également Mitsubishi manifestement pas si satisfait que ça avec PSA et Carlos Tavares et passant numéro un mondial soudain les japonais trouvent ça « injuste » et plantent un grand coup de poignard sournoisement comme ça à un moment critique? La dénonciation par Saikawa et l’arrestation de Carlos Ghosn est bel et bien un coup monté par Saikawa et des cadres de Mitsubishi.

    La manière dont Saikawa gère « l’enquête interne » rappelle bizarrement l’affaire d’espionnage chez Renault en 2009 et qui avait finalement abouti à des dénonciations douteuses voire calomnieuses du pseudo-service de renseignement interne de la boîte. Carlos Ghosn en personne avait été obligé de publiquement ravaler ses paroles avant de conclure que « l’enquête interne » était en fait une « manipulation » et « une escroquerie » toujours pas tirée au clair d’ailleurs.

    Personne n’a su qui avait écrit la lettre anonyme ni comment les relations publiques de Renault ont géré l’affaire mais les cadres historiques qui ont conçu la Zoé ont été licenciés abusivement et Carlos Tavares a pris la place de numéro au détriment de Patrick Pélata en 2011, pour finalement quitter le groupe deux ans plus tard pour un de ses rivaux.

    Il faut arrêter de se sous évaluer car les japonais ne sont pas plus vertueux que les français. Faut arrêter cet espèce de racisme latent et ses attaques sournoises ad hominem.

    De plus la « procédure » japonaise est très curieuse et Saikawa prend carrément la place du procureur. Et fournit lui-même les « preuves » en même temps qu’il formule publiquement les accusations dans les médias sans aucun respect pour la présomption d’innocence ce qui même dans un pays « traditionnel » comme le Japon est quand même exorbitant du Droit.

    La justice ne doit pas prendre pour argent comptant les documents et déclarations du PDG de Nissan mais tout saisir et perquisitionner partout, y compris Saikawa lui-même et les cadres de Mitsubishi qui profitent également de potentiels délits d’initiés dans cette affaire. Affaiblir le cours de Renault en bourse fait bien des affaires. La France ne doit pas se laisser manipuler aussi grossièrement

    1. qui peut forcer Renault à revendre les 43% de Nissan?
      personne!

      je possède 50% des actions de Apple, et ça me rapporte des milliards de dividende
      qui peut me forcer à revendre ces actions?
      personne

      qui peut m’empêcher de revendre ces actions?
      personne non plus

      maintenant, si une petite révolution bolchévique…

  10. M. Saikawa à oublié que lorsque Nissan était dans la panade, c’est Renault qui s’est porté à son secours. Il est donc normal que le français soit aux manettes de l’Alliance.

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