Par rapport au concept du Tokyo Motor Show de 2019, il y a finalement peu de différences. L’Ariya inaugure le nouveau style des véhicules électrifiés de chez Nissan. Selon Nissan, il s’agit, côté style, du « futurisme intemporel japonais ». Concrètement, cet Ariya possède une (fausse) bouche béante souligné par la nouvelle signature lumineuse qui part des feux pour biaiser sur cette calandre. C’est le « V-motion » (ou banane chromée) qui est réinventé via des LED.
Les feux très fins sont intégrés dans une grande bande noire, et sont avec un traitement sombre du plus bel effet. Le logo Nissan, repensé, est comme suspendu à cette bande noire. En écho à la calandre souriante, le bouclier possède une large partie noire presque symétrique.
Proche du concept de 2019
De profil, l’Ariya possède la panoplie du crossover : arches de roues surlignées par une bande noire, bas-de-caisse noirs pour masquer visuellement la hauteur du véhicule, et un pavillon fuyant pour dynamiser un profil qui serait trop pataud sinon. Le toit noir tranche avec le reste de la caisse. Là aussi, un « truc » de designer pour alléger le trait. Le tout est posé sur de grandes jantes de 19 ou 20 pouces selon la finition.
L’arrière est assez simple, comme le reste de la voiture. Il est marqué par un grand bandeau de feux qui barre le hayon en reliant les deux feux dans les ailes. Le bandeau intègre le nom « NISSAN » et non le logo. Il faut remonter à loin pour avoir une Nissan sans le logo sur l’arrière. Là aussi, le style crossover est bien présent avec une caisse qui remonte très haut, faisant une petite lunette arrière, et un bouclier marqué par une partie noire pour le réduire visuellement. A noter que le bandeau de feux est aussi traiter en sombre à l’arrière. Du plus bel effet quand les lumières sont éteintes.
Nissan glisse dans son descriptif du dessin de l’Ariya plein de références à l’art japonais. On peut y adhérer ou trouver cela très marketing. La couleur bi-ton, cuivre et noir, du modèle de présentation est par exemple nommé Akatsuki comme « l’expression du moment juste avant l’aube, l’aube d’une ère nouvelle pour l’automobile…et le cuivre, conducteur, ferait référence à l’électricité. Tout ça dans une carrosserie !
Intérieur
L’intérieur est ultra-dépouillé. Enfin, faussement dépouillé. Il est marqué par deux immenses dalles reliées entre elles. L’illusion est moins bien faite que chez Mercedes, mais a l’air mieux que chez VW. Les deux écrans (2 x 12,3 pouces) sont dans une sorte de vague qui est tout ce que l’on voit à première vue dans cet intérieur.
Puis, on voit des pictogrammes masqués qui apparaissent avec le contact mis, ou quand on les touche. Ce sont des « boutons » capacitifs haptiques : ils réagissent comme s’il s’agissait de « vrais » boutons mécaniques en transmettant une sensation de résistance ou de vibration. Chose remarquable, la console centrale est flottante, elle n’est pas reliée à la planche de bord et peut être ajustée selon le désir du conducteur. Cela fait très concept-car, mais c’est sur un véhicule de série.
Les fauteuils avant sont les désormais classiques fauteuils avec plusieurs densités de mousse pour une sensation « d’apesanteur » et à l’arrière, la plateforme électrique permet un plancher plat, et de la place aux jambes.
Electrique, 2 ou 4 roues motrices
Le Nissan Ariya est disponible en deux (2WD) ou quatre roues motrices (4WD). Il est aussi disponible avec deux capacités de batterie. La plus petite fait tout de même 65 kWh dont 63 utilisables, la plus grande fait 90 kWh dont 87 kWh utilisables.
Côté puissance, l’Ariya est disponible en 160 kW (215 chevaux) pour 300 Nm de couple pour la version 2WD avec 63 kWh. Ensuite, on dispose de 178 kW (240 ch) et 300 Nm pour la version 2WD 87 kWh. Pour la version 4WD, ce sera 250 kW (335 ch) et 560 Nm de couple avec la petite batterie, ou 290 kW (390ch) et 600 Nm pour la 4WD avec la grosse batterie.
Avec l’électrique, on contrôle mieux ce que l’on envoie aux roues. Pour le modèle 4WD, Nissan baptise son système de contrôle le e-4ORCE. Comme depuis le Qashqai, Nissan fait de micro-freinages pour maintenir au mieux l’assiette sur route vallonnée, cela minimise plongée et le tangage. Ici, c’est le freinage régénératif qui prend le relais pour ces micro-freinages.
ProPILOT 2.0 et e-Pedal
L’Ariya dispose aussi du ProPILOT 2.0 alias « bob le copilote » qui automatise certains gestes du conducteur sur autoroute. Il est aidé par sept cameras, cinq radars millimétriques et 12 sonar ultrasoniques.
Le crossover électrique nippon a aussi le e-Pedal : plus besoin du frein, on contrôle tout depuis la pédale de droite, un peu comme sur une auto-tamponneuse. Déroutant sur les premiers kilomètres, on l’adopte ou on déteste le système. Il a été inauguré sur la Nissan Leaf.
L’Ariya vient avec trois modes de conduite : normal, sport et ECO. Les versions 4WD ont en plus un mode « neige » qui renforce le contrôle de couple à chaque roue (et fait aussi de micro-freinage) pour améliorer la tenue de route. Nissan promet un châssis rigide grâce aux batteries dans le plancher. A confirmer avec un essai sur route.
Un cycle Japan WLTC en trompe l’oeil
Venons-en à la performance de la batterie. Nissan indique que le modèle 2 roues motrices avec 63 kWh est « idéal pour les commuters urbains et les primo-accédant au VE ». Difficile de comprendre cette remarque puisque 63 kWh est la capacité de la Leaf e+ qui est capable de rouler 400 km réels, hors de la ville. Ici, l’Ariya est donné pour « jusqu’à 450 km » mais attention, selon le cycle japonais WLTC plus favorable aux VE que notre WLTP.
Avec une masse de 1900 à 2200 kg selon version et équipement, la version 63 kWh et 2WD devrait être plutôt sur 350 à 380 km WLTP. Avec la batterie de forte capacité (87 kWh utiles pour rappel), l’autonomie annoncée passe à 610 km, mais toujours selon le WLTC. Pour exemple, la Leaf e+ est donnée pour 458 km selon le Japan WLTC cycle contre 385 pour notre WLTP mixte. En WLTP mixte, l’Ariya 90 kWh devrait plutôt être sur les 500 à 510 km. Une bonne performance si on cherche la distance sur une seule charge. Reste à voir le prix de vente.
[mise à jour : le tableau avec WLTP a été publié par la suite. On a bien 500 km en WLTP pour le 2WD 90 kWh.]
Pour la recharge, Nissan oblige, on a du Type 2 pour la charge lente ou accélérée, et du CHAdeMO courant continu pour la charge rapide hors Europe. En effet, en Europe, ce sera enfin du Combo CCS 2. La puissance admissible peut grimper à 130 kW et surtout on a une batterie refroidie par liquide sur cet Ariya et non plus par air. Cela évite un maximum les surchauffes et les charges rapides qui se transforment en charges lentes en cours de route. Sur CHAdeMO actuel (50 kW), on devrait pouvoir récupérer de 150 à 200 km (selon le type de route) d’autonomie en 30 minutes. Avec le nouveau CHAdeMO ou le Combo CCS 2, cela pourrait grimper à plus de 350 km (Japan WLTC) en 30 minutes.
Une voiture électronique
Le Nissan Ariya est bardé d’électronique et peut par exemple donc prendre la main sur certaines voies d’autoroute. Mais il peut aussi se garer tout seul (cela devient très commun), mais aussi sans personne à bord (pour le Japon uniquement). Un peu comme chez Tesla, on dispose d’une clé spéciale pour garer et sortir de l’emplacement le véhicule.
Il y a aussi un régulateur intelligent qui s’adapte aux panneaux lus par les caméras, ainsi qu’aux données de la cartographie GPS. L’ambiance lumineuse change selon le mode de « Bob le copilote ». En conduite manuelle c’est blanc, avec le régulateur intelligent c’est vert et avec la conduite autonomisée, cela passe au bleu. Un vrai film de science-fiction ! Evidemment, le Nissan Safety Shield est toujours présent. Pour rappel, c’est la panoplie d’aides à la sécurité comme les angles morts, l’alerte de franchissement de ligne, les freinages d’urgence, les alertes de pré-collision, etc.
La bestiole est encore plus connectée que les précédents VE. On peut à tout moment regarder la charge, préchauffer l’habitacle comme sur tout VE actuel. Mais, on a aussi le reconnaissance vocale, avec Amazon Alexa intégrée pour la musique, des livres audio, gérer les itinéraires, etc. Il recevra même des mises à jour « over the air » (à distance) ce qui sera une première pour Nissan.
Le Nissan Ariya n’est pas encore sur nos routes ! Il devrait arriver au Japon à la mi-2021 et donc plus tard en Europe. Au Japon, le prix de départ devrait être d’environ 5 millions de Yen soit environ 41 000 €. Pour comparaison, le Nissan Leaf e+ (62 kWh) débute à 4,4 millions de Yen soit 36 000 €.
Caractéristiques du Nissan Ariya
Spécifications européennes | Ariya (deux roues motrices) | Ariya (traction intégrale – e-4ORCE) | |||
63 kWh | 87 kWh | 63 kWh | 87 kWh | 87 kWh Performance | |
Capacité de la batterie
*Capacité estimée de la batterie, sous réserve d’homologation |
65 kWh
(nominale) 63 kWh (utilisable) |
90 kWh
(nominale) 87 kWh (utilisable) |
65 kWh
(nominale) 63 kWh (utilisable) |
90 kWh
(nominale) 87 kWh (utilisable) |
90 kWh
(nominale) 87 kWh (utilisable) |
Puissance | 160 kW | 178 kW | 205 kW | 225 kW | 290 kW |
Couple | 300 Nm | 300 Nm | 560 Nm | 600 Nm | 600 Nm |
Accélération (0-100 km/h) | 7,5 s | 7,6 s | 5,9 s | 5,7 s | 5,1 s |
Vitesse de pointe | 160 km/h | 160 km/h | 200 km/h | 200 km/h | 200 km/h |
Autonomie estimée
*Estimation basée sur le cycle de conduite combiné WLTP |
Jusqu’à 360 km | Jusqu’à 500 km | Jusqu’à 340 km | Jusqu’à 460 km | Jusqu’à 400 km |
Longueur | 4 595 mm | ||||
Largeur | 1 850 mm | ||||
Hauteur | 1 660 mm | ||||
Poids
(en fonction de la version et des équipements) |
1,8 t – 2,3 t | ||||
Empattement | 2 775 mm | ||||
Capacité du coffre | 2 roues motrices : 468 L pour la conduite à gauche, 466 L pour la conduite à droite
4 roues motrices : 415 L pour la conduite à gauche, 408 L pour la conduite à droite |
||||
Type de charge | Combo CCS pour l’Europe | ||||
Taille des pneus
(avant et arrière) |
235/55R19
255/45R20 (option) |
Notre avis, par leblogauto.com
La proposition de Nissan est intéressante si on considère que les crossover de 2,2 tonnes électriques sont une des solutions pour une automobile plus « propre ». Avec 87 kWh, le Nissan rivalise avec des concurrents qui, à part Tesla, peinent à convaincre leur clientèle. Le Nissan le pourra-t-il ? Il a pour lui un style à part qui ne devrait pas laisser indifférent, que l’on aime ou que l’on n’aime pas.
Reste un intérieur très cosy et minimaliste sans que tout ne passe par une immense tablette. L’idée de cacher les boutons haptiques est maligne et peut attirer les technophiles, clients de ces VE à grosse batterie et forte accélération : un 0 à 100 km/h en 5,1 secondes cela commence à causer.
Nissan introduit enfin le Combo CCS 2 pour l’Europe et la batterie à refroidissement liquide. Deux bonnes nouvelles pour ceux qui veulent pouvoir charger rapidement partout en France et en Europe.
Design intérieur et extérieur superbe !!!
Autonomie : cela s’améliore… je serais presque conquis 🙂
Design superbe c’est exagéré mais je suis de ceux (rares) qui trouve pas trop mal pour Nissan ce style (je reste à ne pas apprécier les SUV sinon un Velar, mais bon).
Les goûts et les couleurs… ?
Quelle claque pour les Mercedes EQC / Audi eTron / BMW iX3. Une démonstration de force de Nissan qui démontre là qu’après deux générations de Leaf, il parvient a faire aussi bien ( et même mieux selon mes goûts sur le design) que le trio infernal allemand quand il s’agit de concevoir un SUV électrique. Renault va en profiteravec sa propre déclinaison d’ici deux ans sans doute. PSA toujours aussi à la ramasse fait pein à voir avec les 136chevaux / 300km WLTP de son DS3 Crossback ou 2008… Rien de prévu en flagship avant des années. Merci Tavares et ses réductions de coût, on voit bien les limites de l’approche une plate forme multi énergie avec le bullshit le client choisit entre essence / diesel / électrique… surtout poussée par l’économie d’une vraie plateforme dédiée et optimisée… quand on voit le désastre des autonomies réelles des voitures électriques PSA. N’est pas Kia ou Hyundai qui veut, la seule marque à rester crédible avec cette stratégie (Niro / Ioniq / Kona)
Tss-tss… Faut voir l’ensemble, le prix, la finition,… Mais OUI cela se présente bien mais quand dans la rue et à quel prix ?
… l’ID3 est aussi, en théorie, la meilleure au monde !?
Etc.
Apres il faut dire que les vehicules que tu cites ont une conception plus ancienne de 2-3 ans que la Nissan. Un peu normal donc que les performances de celle-si soient superieures. 😉
Qui plus est tous sont derives de plateformes thermiques (comme les produits PSA). Ce genre de conception donnera toujours des performances inferieures a un « pur » BEV.
La ID4 devrait par exemple avoir des performances similaires.
Apres je pense que le traitement de la Nissan est plus moderne et technique que ce que nous prepare VW.
Bah, le fait que la DS3 CB E-Tense dérive de ses cousines thermiques permet de faire d’importantes synergies de coût.
Encore une fois, il faut voir ce que l’on a pour le prix !? au final
La finition n’a pas trop de rapport si l’auto est une VE ou VT.
Bah oui, c’est la solution de ceux qui ont moins d’argent et/ou n’y croient pas. C’est ce que faisait VW à l’ère Winterkorn.
Maintenant pourquoi tu parles de finition?
Si une VE dérive d’une VT pour être moins chère… si la dégradation de performances est modérée par rapport à une conception 100 % pour une VE… La clientèle ou le constructeur…ou les deux peuvent y être gagnant !?
L’exemple typique est la e-208, moins bonne que la Zoe pour l’autonomie de 50 km, mais terriblement craquante pour le reste… et apparemment Peugeot manque de e-208 qui dans certaines concessions font près des 1/3 des commandes (25 % de commande total du 1er trimestre)
Pourquoi je parle de finition ?
Pour parler de l’intérêt que portent certains clients à la DS3 CB E-Tense, qui veulent un petit SUV citadin chic dont les 30 km (seulement) sont largement suffisants.
Tous ceux qui achètent des VE ne sont pas tous obséder par l’autonomie… Honda et Mazda l’ont bien compris !
25% de commandes? Source, pays? Et tu ne reponds pas vraiment a la question. Je ne parle pas de finition, tu sors cela de ton chapeau, et ton explication n’ a pas grand chose a voir avec ce qu tu as dis…Meme aucun rapport.
https://bfmbusiness.bfmtv.com/mediaplayer/video/jean-philippe-imparato-peugeot-stellantis-le-groupe-issu-de-la-fusion-psafiat-chrysler-1607-1263328.html
Ce n’est pas le raz-de-marée… mais on s’y rapproche 😉
Idem pour les PHEV
Artificiel ou pas… et que cela plaise ou pas !
Tu veux entendre ce qui te fait plaisir !
La réponse de la finition n’était pas pour toi (bien que tu me le redemandes) mais surtout à @darkargos.
Je ne change pas de sujet… Dis tout de suite ce que tu veux que l’on te réponde pour te faire plaisir, on gagnera du temps !
Pendant que les dirigeants faisaient leur guéguerre les ingés eux bossaient et plutôt bien.
L’identité de la marque est bien là, avec un côté statutaire qui lui va bien.
Le TdB est sympa mais à voir de plus près pour voir si ils ont réussi à cacher le côté « bakélite » mieux que dans la Golf.
Les avantages de la Leaf dans un joli SUV, ça devrait le faire.
Il manque ceci dans ton com mon ami:
Article ou publicité ??? La question ne se pose même pas. En tous cas c’est une belle retranscription, et en totalité SVP, du dossier de presse. J’ai rarement vu autant de photos sur un article pour une autre marque…
Autrement, ben c’est laid, comme un QQ. C’est juste des meurtrières juchées sur un char d’assaut de plus . C’est, à mon goût, carrément imbuvable.
Et le TdB… indigne. J’aime pas beaucoup le TdB des BMW actuelles, mais y’a pas photo avec ces horreurs que sort Nissan aujourd’hui.
L’alliance a perdu 25% (si je me souviens bien) de ses ventes en 2019. Pas étonnant.
« L’alliance a perdu 25% (si je me souviens bien) de ses ventes en 2019. Pas étonnant. »
Non, pas du tout 25% : -5,6%
https://www.lesechos.fr/industrie-services/automobile/les-ventes-de-lalliance-renault-nissan-mitsubishi-motors-ont-logiquement-recule-en-2019-1167560
Greg on t’a reconnu…
Pas de bol c est pas lui, mais ne detourne pas le sujet:
https://www.leblogauto.com/2020/07/audi-q4-e-tron-sportback-concept-offensive-cours.html
On a tous vue ta mauvaise et ton incapacité à assumer tes erreurs. Sois un homme bordel …
Quelle erreur ???
J’assume totalement mes commentaires.
Je suis contre le battage médiatique orchestré par le groupe VAG et l’intox de leur soi-disant qualité-fiabilité. Demandez aux malheureux qui ont eu à souffrir des boites DSG, des volants moteurs et embrayages défaillants, des Tdi pourris, etc…
Leur « premium » n’est que du VW déguisé. Une BMW ou une Merco a l’ADN premium dès les premiers coups de crayons. Audi déguise des polos ou des golf, les fait fabriquer dans des pays low-cost et les vend comme de la soi-disant deutsche qualitat.
Ce groupe vit depuis trop longtemps sur une image devenue obsolète qu’il entretient grâce à une politique de communication monopolisant l’espace médiatique. Avec le concours, voir la complicité des médias en question, le sieur Pinatel en est le meilleur exemple.
J’ai récemment conduit une golf 7 avec 25 000 kms au compteur et çà m’a conforté dans mon idée. Çà n’est pas une mauvaise auto, loin de là. Mais on est loin de la voiture parfaite annoncée et encensée par la plèbe sous influence germanique : suspension dure et trépidante, confort trop ferme (à mon goût), moteur sans relief (Tdi 115) et bruyant, Boîte 5 accrocheuse et récalcitrante.
J’ai pris beaucoup plus de plaisir dans un Captur 1 et surtout dans une C3 qui m’a vraiment séduit.
À se demander si les gars qui font les articles essayent vraiment les autos…
Je n’ m’amuse pas à faire plusieurs avatars, ta parano s’aggrave.
Et comment vont les reptiliens mon ami? 🙂
@ C Saucee
« Article ou publicité ??? La question ne se pose même pas. En tous cas c’est une belle retranscription, et en totalité SVP, du dossier de presse. J’ai rarement vu autant de photos sur un article pour une autre marque… »
une chose est sure, ce commentaire (indispensable) est un copié/collé de commentaires tout aussi indispensables, qui ne manque pas de sel puisque collé sous des articles parlant de véhicules de différentes marques.
» J’ai rarement vu autant de photos sur un article pour une autre marque… » ??
27 images pour la Nissan
– Ford Bronco : 32 images https://www.leblogauto.com/2020/07/ford-ressuscite-le-bronco.html
– Mercedes AMG GT Black Series 32 images https://www.leblogauto.com/2020/07/amg-gt-black-series-sans-compromis.html
– Audi Q4 Sportback 54 images https://www.leblogauto.com/2020/07/audi-q4-e-tron-sportback-concept-offensive-cours.html
– Lexus LS 64 images https://www.leblogauto.com/2020/07/lexus-ls-restylee-confort-technologie-dabord.html
– Nouvelles Dodge SRT : 65 + 46 + 9 images https://www.leblogauto.com/2020/07/dodge-srt-dechaine-monstres-des-enfers.html
– Citroën C4 : 49 images https://www.leblogauto.com/2020/06/citroen-presente-officiellement-c4-e-c4.html
@Gautier : je crois qu’il y a (gentille) moquerie de la part de C Saucee après une remarque sur un autre article 🙂
Ici pour être tout à fait clair, je n’ai pas mis tout l’album dispo de la Nissan Ariya car de nombreuses photos n’apportaient rien (angle légèrement différent, etc.) et que 27 photos permettent déjà d’avoir la panoplie complète 🙂
Merci Mr Emme d’avoir compris la subtilité de mon message.
Reste à voir qui va acheter et à quel prix aussi bonne soit-elle.
En France, la Leaf ne fait pas un carton par exemple et même au niveau mondial, elle n’est pas aussi bien achetée que des chocolatines.
Alors un SUV plus cher (sans doute) avec badge Nissan va-t-il se vendre puisque Tesla avec une Y est assez concurrentiel et plus attractif pour beaucoup. Dit autrement, qui achète une Nissan à plus de 50k€ (en Europe) ?
Soit le problème récurrent des généralistes et de la voiture électrique moyenne gamme.
La voiture « Messie » pour Nissan ?
« En revanche, on peut regretter que Nissan continue à pousser CHAdeMO en dehors du Japon. Certes de nombreuses bornes existent en Europe, mais ce n’est pas la norme communément adoptée, contrairement au COMBO CCS 2. »
Tien tien tien… 😉
Demain nous verrons comment les moyens les plus communément adoptés pour payer en Zone Euro, c’est à dire la « carte bleue et les euros sonnants et trébuchants » sont snobés par la nouvelle économie du rechargement sur borne.
Que ce soit pour Renault ou pour Nissan, si Carlos a eu des errements stratégiques ces 5 dernières années… la gamme qu’il validé et qui sort en ce moment. Va lui donner raison. Il avait su corriger le tir.
Sinon c’est une très bonne proposition. Renault doit dévoiler le petit frère en septembre (de taille Clio) avec de dévoiler le frère de cet Ariya. SGL vous qui vous inquiétait du retard de Renault-Nissan. Vous serez rassuré cette fin d’année si tout va pour le mieux sur notre planète.
Ce énième SUV est plutôt moderne et agréable à regarder. Pourtant j’ai l’impression d’être devant une maquette à l’échelle 1 que l’on présente avant les premiers prototypes de salon. Il est tellement épuré et sa face avant est si lisse, qu’un ne dirait pas que cette voiture est issu d’une chaîne de production industrielle ( ou alors extra terrestre). Seulement un pli qui se montre pour jouer avec la lumière, pas plus. Pas de hanches pulpeuses, pas de nervures ou d’arêtes acérées, ici tout est calme et lisse.
Et durant la présentation nos amis italiens de chez Nissan ont bien insisté sur le coté « steamless » de leur travail. Et cela en fait un véhicule un peu unique.
Et c’est peut-être le problème, il est si calme et lisse que les détails de style sautent à la figure. Et on tombe dans la panoplie habituelle du « wahou effect ». Un toit noir flottant plongeant sur un aileron de requin, oui on connaît ça partout depuis la DS3. Une signature lumineuse que l’on tente de faire sortir des projecteurs principaux, oui oui la Renault Talisman on connaît bien, les dents de morse de Peugeot aussi. Et là des feux arrières réunis en un bandeau, ben depuis que Renault a amorcé l’union gauche-droite sur la Talisman et que Porsche a réussi tout le monde le fait. Manquait plus que Peugeot pour les teinter de noir, et nous voilà derrière des Rx7 et autre Firebird 93 plein les rues. Demain ce Ariya arrive aussi.
Dommage de glisser autant détails « regardez moi » sur une auto qui se veut sans aspérité, et qui en soi en fait une auto bien différentes de la production actuelle.
Alors la couleur c’est peut-être un clin d’œil à la Renault Symbioz concept car tout comme la planche de bord (concept car aussi pas le Symbioz de démonstration).
Intérieurement pareil, c’est épuré. Mais on use d’artifices « singularisants » déjà bien connus, le bandeau de ventilation courant faussement unis de part et d’autre de l’habitacle, façon VW Passat. Les 2 écrans reliés que l’on retrouve dans les Mercedes, tient VW regarde ici c’est un peut mieux que sur ta golf8. Et au final un liseré lumineux pour vous rappeler dans quelle disposition émotionnelle vous êtes actuellement. Vous êtes assis à bord de l’Ariya tout neuf et rien ne vous fait présager que vous conduisez la révolution de Nissan. Celle qui fait ouvrir un nouveau chapitre de la marque japonaise. Oui le futur de Nissan c’est les VE ET les SUV dixit le PDG et la Ariya en ouvre la voie.
On gros « bon point » sera l’absence de console centrale dégoulinant jusqu’au plancher! Et la bravo! Il n’y a que sur les camionnettes 3 places que l’on connaissait cette sensation d’espace ! Ce qui permet à Nissan de mettre en avant ça plateforme électrique nouvelle génération. Mais alors pourquoi avoir installer un si énorme muret entre les deux passagers avant? l’accoudoir central semble perché au niveau des aisselles. Quitte à confiner chaque passager sur son siège, en période de COVID19 autant installer des cloisons hermétiques, a moins que sous l’accoudoir se cache un stocke inépuisable de masque.
Grosses nouveautés dans ce char :
la batterie refroidie par liquide,
la nouvelle plateforme,
la mise à jour du système par wifi sans passage en concession,
Alexia à bord et à la maison pour surveiller la charge par exemple.
et un nouveau logo Nissan.
Et tout un tas de logo e-quelquechose et de technologie avant gardiste qui se font actuellement, pour avoir un véhicule qui va dépoter sa mère!
Clairement Nissan technologiquement efface la stagnation de la Leaf II et passe la vitesse supérieure.
Perso, je ne suis pas très emballé par le design intérieur / extérieur. C’est moderne mais visuellement, ça ressemble à un assemblage d’éléments déjà vus : l’ensemble calandre/feux du merco EQC, le bandeau de feux arrière vu partout, des galbes de portières de Mazda 3 et globalement des airs de Lexus, la dalle façon Merco, les longs aérateurs…
Reste à voir les « vrais » chiffres de l’autonomie.
En espérant pour la marque qu’elle se vende bien vu leur situation en termes de vente.
Oui mais curieusement la personne a l’ origine du premier commentaire se limite toujours aux marques d’ un seul et meme groupe quand il veut nous faire partager son delire de persecution.. Je pense que c’ est surtout cela que Saucee veut mettre en avant 🙂
Plutôt intéressant les caractéristiques techniques. Ils nous donnent quelques information sur ce à quoi pourrait approcher le futur SUV Renault qui devrait sortir courant 2022. Ca si je ne m’abuse il devraient partager leur plateformes.
Décidemment l’autonomie à l’air très honnête. Ne manque plus qu’un réseau de bornes de recharge sur les autoroutes et routes pour pouvoir envisager de partir en vacances avec.
Personnellement, je vois l’Alliance Renault-Nissan championne du monde des VE dans les années à venir. Alors que la grande majorité des constructeurs souffrent des lourds investissements dans la conception de leur VE, Renault-Nissan qui a massivement investi dedans il y a plus de 10ans (Zoé, Leaf etc…) peut se passer de ces dépenses conséquentes pour améliorer leur VE et compléter la gamme. Renault aura bientôt son B-SUV et C-SUV, pour seconder les Twingo ZE, Zoé, Kangoo, Master etc… Nissan c’est pareil.
Alors oui, ces gros investissements de la décennie précédente ont impliqués des économies de grande échelle sur les modèles de la gamme précédente. Exemple la Clio 4 qui sentait le low-cost à fond. Mais pendant ce temps là aujourd’hui, le retour sur investissement est là. Renault-Nissan maitrise la technologie, et peut se permettre de développer une gamme complète de VE, proposer d’excellentes batterie à forte autonomie, de qualité, quand la concurrence à un train de retard, baisse en qualité de fabrication et ne propose pas de gamme complète.
Peugeot certes à rattraper un grand retard. Mais en VE pur, ce n’est pas folichon. Une e208 pas si exceptionnelle que ça, qui se fait battre à plate couture sur tout (excepté le comportement routier) par une Zoé mise à jour en 2019 mais dont la base date de 2012. Et pour Peugeot c’est tout… Ah si les e-Partner et e-Expert… Citroën/Opel même combat.
VW? A la ramasse totale. Une ID3 dont on a oublié l’existence tellement elle tarde à sortir. Problème de bug électronique parait-il. LOL. Plutôt Gros problème de conception. QU’on ne me dise pas qu’un des plus gros groupe automobile au monde avec des milliers d’ingénieurs n’arrive pas à résoudre un « bug » depuis tout ce temps. Ensuite quoi d’autre? Une e-Golf à la technologie des années 2010?..
Seul Tesla semble pouvoir se mesurer à Renault-Nissan. Mais le manque d’image de Tesla lui causera du tord plus tard face à des grands noms de l’automobile. Car la communauté des fans automobiles n’est absolument pas représentative de la société en générale. Les 3/4 des automobilistes moyens en Europe ne connaissent pas Tesla.
Bref, je n’aurais jamais pensé à dire ça un jour, mais selon moi, Renault-Nissan mènera la danse dans les années à venir dans le VE.
Toujours moins de PHEV que de VEB…on aurait pu s’attendre au raz-de-marée des PHEV mais pour l’instant il se fait désirer.
Et ce malgré les incentives et les émissions de CO2 très très favorables. 😉
Il faut proposer des modèles attrayant aussi, Peugeot fait 17 % de commande en PHEV… Pour un constructeur qui n’est pas réputé pour les hybrides… Pas trop mal ! Surtout qu’elles ne sont pas données !
17% de commande en PHEV, c’est surtout grâce aux entreprises
Les PHEV chez Peugeot, pour le moment, ça concerne les « gros modèles » comme les 5008, ou 508….
Sur le site CCFA, on apprend qu’en 2018, le 5008 a été vendu à 31125 exemplaires sur le marché français
https://www.caradisiac.com/les-vehicules-de-fonction-preferes-des-francais-le-palmares-2018-175448.htm
ici, on apprend que le 5008 fait parti du top 10 des voitures entreprises, avec 13845 unités, en diesel. Au moins 45% des 5008 vendus en 2018 l’étaient avec les entreprises.
De nos jours, le 5008 est disponible en PHEV essence. Il suffirait que les entreprises basculent 1/3 de leur achat en PHEV pour que la part PHEV du 5008 soit déjà de 15%. Compter quelques particuliers et c’est 17%. Les entreprises bénéficient aussi des aides pour les voitures électriques ou PHEV, avec une fiscalité très avantageuse (tellement avantageuse que certains ne font même pas l’effort de recharger leurs véhicules). Et puis les entreprises peuvent aussi récupérer une partie des taxes sur l’essence aussi.
Bref, les PHEV de Peugeot ne sont pas forcement des véhicules très attractifs pour les Français. Il suffit qu’elles soient attractives pour les entreprises, pour que la part des PHEV grimpent en flèche