Nikola Tre, le camion à hydrogène pour l’Europe

Après le One et le Two, voici donc le Nikola Tre. Pour l’heure en illustration, il deviendra un prototype physique en avril prochain.Et pour ce qui devrait donc devenir son troisième modèle, Nikola change de dimension.

Adieu le format purement américain. Le Tre adopte un format de camion à cabine avancée. Ce qui le met donc en conformité avec les réglementations européennes qui limitent la longueur d’un convoi et non celle de la remorque seule. Un choix qui lui ouvrira aussi potentiellement bien d’autres marchés en Asie ou Australie.

Nikola s’en tient bien entendu à son concept de pile à combustible. Les motorisations annoncent de 500 à 1000 ch, et un couple jusqu’à 2700 Nm. Ceci avec une charge utile équivalente à des modèles diesel concurrents. L’autonomie serait comprise entre 500 et 1200 km, et le constructeur compte établir son réseau de stations d’hydrogène en partenariat avec Nel ASA. En Europe aussi donc. Enfin, le Nikola Tre est censé embarquer le matériel nécessaire pour être paré à une conduite autonome de Niveau 5. Potentiellement sans conducteur donc.

La stratégie de Nikola, c’est aussi de séduire les clients par des offres alléchantes en matière de financement. Avec le Nikola Tre, il propose ainsi un financement complet comprenant location du camion, garantie, entretien et carburant avec échange de camion tous les 7 ans. Et le Tre est réservable dès aujourd’hui pour 0€

Reste donc à produire les One, Two et enfin le Tre.

(7 commentaires)

  1. Cette voie est plus logique pour le transport longue distance de marchandises que le véhicule à batteries
    Pour la distribution en ville, le camion électrique est adapté

    1. Totalement, tant que les batteries sont 30 x moins denses en énergie que le diesel le transport électrique n’est valable que sur les courtes distances (moins de 100 km pour le moment).
      PAC marche bien depuis des décennies comme les sous-marins, trains, etc. Autant le généraliser aux transports de marchandises par camions.
      Maintenant, il reste à produire en masse l’hydrogène uniquement par les EnR et non pas comme actuellement à 96 % grâce aux énergies fossiles.

      1. Il semblerait qu’une utilisation opérationnelle soit possible vers 2022-23… C’est encore loin, mais d’un côté, la production « propre » de l’hydrogène n’est actuellement pas à l’ordre du jour en 2018.

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